Lorsque j’ai mis les pieds au Japon pour la première fois, je réalisais un rêve vieux de 17 ans. 17 ans de rêve, cela marque et c’est risqué. Et si j’étais déçue? Finalement tout s’est bien passé, j’ai adoré mon voyage au Japon et je reviendrais sans aucun doute. Bizarrement pas de surprise, j’ai tellement lu et appris sur la culture japonaise, j’ai tellement d’amis japonais que j’ai eu l’impression de revenir dans un endroit connu et familier, de revenir chez moi. Voici donc mon bilan d’un mois au Japon pour vous aider à votre tour à partir au Japon.

Bienvenue au Japon: 30 jours au Japon le bilan

Bienvenue au Japon!

J’ai n’ai pas du tout vécu ce voyage comme une touriste. Je ne voulais pas que ce premier voyage au Japon soit un voyage ordinaire, je ne voulais pas enchaîner les visites et les lieux touristiques sans prendre le temps de fermer les yeux et de ressentir le pays, sans prendre le temps de vivre le Japon. Je me suis laissée porter par la culture et les rencontres, j’ai laissé le voyage défiler et ce mois au Japon ne fût qu’un avant-goût, une introduction à bien d’autres découvertes, je l’espère.

Mon voyage d’un mois au Japon m’a mené à Tokyo pour une petite semaine, à Kyoto pour une semaine (dont une journée à Hikone), dans la campagne près d’Okayama pour 10 jours et 2 jours à Kobe.

Mes coups de cœur

Il est si difficile de définir ces coups de cœur puisque tout semble m’avoir plu et émerveillé, alors je ne vais en choisir qu’un…

Kyoto

Kyoto c’est une grande ville japonaise moderne qui cache de nombreux recoins traditionnels. Kyoto c’est une ville faites de paradoxe, une ville spirituelle et sereine, une ville intrigante et mystérieuse. Une semaine d’exploration lente ne fût pas suffisante, alors je reviendrais pour me perdre à nouveau dans les temples, les parcs et les ruelles. Merci Kyoto.

Kyoto, 30 Jours au Japon: le bilan

Mes flops

Le neko café

S’il y a une chose qui m’a un peu déçue, c’est sans aucun doute le « café à chats ». Je pense que nous nous y sommes mal prises, nous en avons vu un pas cher et nous y sommes allées têtes baissées. Les chats n’étaient absolument pas intéressés et souhaitaient seulement dormir. Peut-être est-ce différent dans d’autres cafés?

Lucie au neko café, 30 jours au Japon le bilan

Hébergement

Je n’ai pas vraiment suivi cette fois-ci le mode routard et je ne suis pas sûre que mon expérience vous aidera beaucoup, à part peut-être à Kyoto. A Tokyo, j’ai dormi chez des amies dans deux banlieues différentes, ce qui a rendu mon coût de transport pour aller en ville très important. A Kobe, j’ai passé deux nuits en Couchsurfing, juste à côté du terminal de ferry, ce qui était parfait pour moi. J’ai également passé 10 jours en Workaway dans la province d’Okayama, en l’échange du logement et de la nourriture. Voilà pour l’hébergement « gratuit ».

A Kyoto, j’ai choisi un appartement, car finalement ce n’était pas très cher, me permettait de bien travailler, de me reposer, de cuisiner et de vivre comme une locale. Cela m’a coûté 4500 yens la nuit en plein centre-ville, avec une durée minimum d’une semaine. C’était un appartement un peu vieillot, mais tout à fait confortable.

Appartement à Kyoto, 30 jours au Japon le bilan

Transport

Pour partir au Japon, j’ai pris un vol pas cher depuis Hong-Kong à la dernière minute et je suis repartie en ferry pour la Chine. Les vols pour la Chine sont très chers et prendre le ferry m’est revenu à la moitié du prix (même si c’est tout de même de l’ordre de 150 euros environ).

Ferry Kobe, 30 jours au Japon le bilan

Sur place, les transports coûtent très chers, même s’il y a plusieurs moyens de réduire la note: trains locaux, bus, pass de trains, etc. Les transports en ville sont coûteux, mais ce qui est bien c’est que vous pourrez circuler dans de nombreux lieux avec la même carte et en la rechargeant.

De Kyoto à Tokyo, j’ai pris un bus de nuit Willers, la solution la plus économique à ce moment-là. Cela m’a coûté 8300 yens à la dernière minute. Ce fût un de mes bus de nuit les moins confortables et les sièges sont vraiment minuscules. Le reste du temps, j’ai utilisé ma carte SUICA (c’est la même chose avec PASMO) pour voyager en trains locaux. C’est long et il y a beaucoup de changements, les trains locaux ne sont pas vraiment adaptés à de longs voyages avec toutes vos valises surtout aux heures de pointe, mais cela revient moins cher. C’est encore mieux si vous pouvez acheter un Pass Seichun 18. Attention, vous ne pourrez pas valider votre carte IC dans certains endroits de la campagne, alors renseignez-vous avant de partir.

Budget pour partir au Japon

Un voyage au Japon coûte cher, ce n’est pas nouveau, même s’il y a différentes manières de réduire les coûts. Pour plein d’informations et d’idées, je ne peux que vous recommander le site Un Gaijin au Japon.

Pour ma part, j’ai dépensé 750 euros en 30 jours et cela comprend toutes les sorties, hébergement, nourriture, activités, transport, boissons, etc. A noter que je n’ai eu à payer qu’une semaine de logement, que je ne me suis pas restreinte sur les déplacements, activités ou restaurants. Et oui, je voulais goûter la gastronomie japonaise, mais j’ai aussi souvent mangé des nouilles ou des sushis à 2 euros achetés en supermarché.

Voyager au Japon sans parler japonais

Personnellement, j’ai des bonnes bases de japonais et je peux globalement lire quelques panneaux, demander mon chemin, demander de l’aide et avoir des discussions basiques. Du coup, je n’ai eu aucune difficulté pour voyager dans le pays et j’ai même eu l’occasion de parler avec des locaux qui étaient ravis de me voir tenter quelques mots en japonais. Cependant, beaucoup de personnes n’osent pas aller au Japon à cause de la barrière de la langue.

Signes japonais, 30 jours au Japon, le bilan

Sachez qu’à Tokyo et dans les grandes villes, vous trouverez de nombreuses informations en anglais, notamment dans le métro et qu’en faisant bien attention, il n’y a pas trop de risques de se perdre. C’est un peu plus compliqué dans les rues, car les systèmes d’adresse sont très perturbants. Les japonais ne parlent pas anglais et il est à mon avis nécessaire d’apprendre quelques mots, pour ne pas être trop perdus.

Les Japonais sont timides, mais adorables et ils vous aideront s’ils le peuvent pour trouver votre chemin ou quoi que ce soit d’autre. Je ne compte pas le nombre de fois ou dans un parc ou autre, des Japonais sont venus me donner à manger par exemple.

Ce n’est donc pas facile de voyager au Japon sans parler japonais, mais ce n’est pas mission impossible. Les Japonais sont adorables, vous trouverez parfois des signes en anglais, dans le métro, les menus, etc. et c’est aussi l’un des pays les plus sûrs au monde, alors n’hésitez pas.

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