Voilà 7 mois que je n’ai pas écrit une ligne par ici. 7 mois! En prenant ma retraite de ce blog, j’imaginais un rythme plus lent, mais je n’imaginais pas disparaître complètement pour tant de mois. Et finalement, c’était le mieux qui pouvait m’arriver. J’ai eu des idées d’articles fugaces, mais rien ne me paraissait essentiel à écrire, à publier, à crier sur les toits. Et c’est bien cette voie que je voulais prendre. Si je ne suis pas portée par l’intention derrière l’article, pourquoi me « forcer » à écrire? Me revoilà donc, 7 mois plus tard, poussée par l’envie de partager mes réflexions sur cette année, privilégiée d’avoir du temps et l’envie d’écrire, et surtout avec l’intuition que je pourrais peut-être amener un peu d’espoir, de joie et de perspective positive dans un monde qui semble en manquer cruellement. Immigrer en Ecosse a sans doute été l’un des événements les plus marquants de cette année, mais c’est un toujours un plaisir de faire une rétrospective, bien au-delà des voyages, d’autant plus pour une année telle que 2020.
La fin de la vie nomade
J’ai commencé l’année 2020 à Berlin, avec mon amie Corinne de Vie Nomade. En sabbatique de mon travail freelance, déconnectée des réseaux sociaux, en bonne compagnie, je commençais l’année exactement comme je le souhaitais. De manière calme et tranquille, en randonnée dans les forêts berlinoises, sans pression ou attentes. Je savais que je vivais mes derniers mois de nomadisme. Je venais de quitter mon petit studio en banlieue parisienne et je gardais un chat à Berlin pour un mois et demi. Après plus de deux ans à essayer de déterminer où vivre, où m’installer, où me sédentariser, pour au moins quelques temps, après de nombreuses listes de pours et contres et beaucoup trop de triturations de cerveau inutiles, la réponse était apparue sous la forme d’une carte postale et d’un flash intuitif: « Edimbourg, c’était Edimbourg ». Au plus profond de mon être, je savais qu’il fallait que j’aille vivre à Edimbourg. Sans savoir pourquoi exactement, je faisais enfin mon confiance à mon intuition, malgré les obstacles et les « contres » de mes listes.
C’est avec cette confiance inébranlable et cette décision ancrée au fond de moi que j’ai vécu le début de l’année 2020. Mon voyage à Berlin était ma dernière expérience nomade et je rentrerai bientôt en France, pour préparer ma nouvelle migration. J’avais un autre visa en cours de préparation (PS: il est toujours en cours et c’est une histoire plutôt drôle et hallucinante que j’espère vous raconter un jour!), mais quoiqu’il advienne, je savais que je devais d’abord aller vivre à Edimbourg.
J’avais terminé ma thérapie depuis quelques mois et je vivais sur un nuage d’extasie et de joie permanente, sans aucune raison particulière. Inquiète tout de même, je m’attendais à ce que quelque chose me tombe sur le nez, vienne déloger ma joie et ma paix retrouvée.
De manière assez paradoxale, cette dernière période de nomadisme est assez floue. Certes, c’était du nomadisme plutôt sédentaire, en dehors de quelques randonnées et je n’étais pas du tout intéressée à l’idée d’aller vadrouiller de-ci, de-là ou de visiter un quelconque site touristique. J’étais épuisée, à bout et même si j’étais heureuse de passer du temps dans une ville que j’aime beaucoup avec mon amie Corinne, je rêvais plus que tout d’être enfin installée quelque part à Edimbourg.
Un train de nuit – ce voyage que j’avais déjà fait plusieurs fois au cours des dernières années – marqua le début de la fin de cette vie nomade. J’avais encore de la paperasse à régler, pas mal de choses à faire côté santé, des affaires à vendre, des choses à organiser, mon visa en cours pour un autre pays à faire avancer et la tournée des au revoir. Je faisais à nouveau un tour de France en train, trimballant peut-être sans le savoir un petit virus avec moi.
Un confinement à la campagne et au soleil
Je revenais tout juste d’un de mes rendez-vous chez le dentiste lorsque l’on appris le début du confinement. J’étais chez mon père, dans la campagne charentaise. J’avais mes billets de train pour Edimbourg pour le 1er avril, et je pensais encore que cela serait jouable. Quelques jours après, je me rendais à l’évidence que c’était une mauvaise idée et je me résignais à rester en France et en Charente-Maritime, jusqu’à ce que la situation se démêle.
Après un peu d’anxiété et mon retour « forcé » sur les réseaux sociaux, j’ai finalement très bien vécu cette période et je ne peux que remercier mes privilèges, et bien sûr, avoir su travailler sur moi, sur mon bien-être et sur ma paix intérieure au cours des deux années précédent la pandémie. L’extasie avait disparu, remplacée par un état mental plus sain et équilibré. La catastrophe était arrivée, le monde s’écroulait, mais plus que jamais, j’en voyais la beauté, les côtés positifs et la lumière, en dépit ou à travers des ombres. Vous pouvez retrouver mon journal de confinement plus détaillé sur le blog Enough, comprenant des réflexions plus poussées aux alentours de cette période.
Dans mon kilomètre restreint, j’avais la chance d’avoir un petit chemin blanc, un champ, que je regardais changer et évoluer tous les jours, au fil de mes promenades quotidiennes, sous le soleil et sous la pluie. L’âme nomade que j’étais n’était jamais restée aussi longtemps quelque part depuis de belles lustres et voir ainsi le même champ, le même bout de chemin, le même carré de ciel, la même vue depuis la même fenêtre, le même kilomètre, vivre, changer, évoluer, respirer, s’animer, se reposer, m’a beaucoup appris sur moi-même et sur les joies et les beautés de la sédentarité. Je ne voyais que mon père, je croisais d’autres habitants en faisant les courses une fois par semaine et puis, à la fin du confinement, je me promenais avec une amie, qui habitait dans mon kilomètre. Nous avons même fait une jolie randonnée en Charente-Maritime. Je chéris ces belles semaines ensoleillées de confinement et de déconfinement. Cela peut paraître complètement insensé ou inentendable pour certains et certaines, mais c’est ma réalité, mon ressenti, mes émotions.
Le monde s’arrêtait enfin de tourner à mille à l’heure. Beaucoup d’entre nous avaient plus de temps pour réfléchir, pour vivre, pour des prises de conscience. Je suis bien consciente que l’on a pas toutes et tous vécu le même confinement et encore une fois, que je suis immensément privilégiée, mais j’avais l’impression que le monde était enfin en synchronie avec moi-même et mon rythme. Les oiseaux chantaient, dansaient dans le ciel. L’herbe poussait bien haute partout. La nature reprenait ses droits. Le silence des routes était une musique douce. Oui, il y avait beaucoup d’anxiété dans la conscience collective, mais je sentais aussi que nous étions sur les berges d’un grand changement. Nous le sommes encore.
Et puis, la France s’est déconfinée petit à petit. C’était étrange de prendre le train à nouveau, d’aller chez le dentiste, de réapprivoiser petit à petit des morceaux de vie que l’on avait mis de côté pendant plusieurs mois. J’ai pris mon temps, je ne me suis pas précipitée. Je terminais mon sabbatique et j’annonçais ma retraite par ici. Je n’avais aucune idée de quoi l’avenir serait fait, ni pour moi, ni pour le monde, mais j’avais confiance et je vivais au présent. Fini les plans sur la comète. Mon intuition était mon guide et je lui faisais une confiance inébranlable. J’allais bientôt partir vivre à Edimbourg, mais je laissais les choses venir et se mettre en place comme elles le devaient.
Vacances dans le Sud
J’ai pris le train pour Toulon, espérant prendre l’un des premiers ferrys pour Majorque. Je rêvais de Croatie, de soleil, de repos, de mer bleu turquoise, mais en juin, la situation n’était clairement pas propice, surtout sans prendre l’avion. Je m’étais dit que Majorque pourrait être une bonne option. Finalement, il n’y avait pas de ferry, alors je suis restée à Toulon, où j’ai passé une superbe semaine au soleil, sur les plages de galets, dans les ruelles colorées, dans un appartement d’artiste, à vivre au rythme du soleil et de mes envies. Je retournais ensuite voir la famille dans le Sud et je me préparais à nouveau. L’Ecosse m’appelait.
Immigrer en Ecosse en pleine pandémie
On me dit souvent que j’ai vraiment eu de la chance au niveau de mes dates de voyage pour m’expatrier en Ecosse. Je sais que ce n’est pas de la chance. Toujours, malgré l’incertitude autour de nous, je me suis laissée guidée par mon intuition, qui m’a donné des dates de voyage, des moments quand réserver, comment et sur quel site. Pas de quarantaine, pas de fermetures de frontière, juste la facilité du voyage au bon moment!
Le 15 juillet, alors que le Royaume-Uni venait de réouvrir ses frontières et de se déconfiner, je prenais deux trains, puis l’Eurostar pour Londres. Le centre de Londres sans touristes, sans habitants était apocalyptique. Il faisait beau ce soir-là, lorsque je marchais au bord de la Tamise. Les rues du centre étaient vides. Si ce n’est pour les nombreux sans-abris qui faisaient la queue à une distribution de nourriture à Trafalgar Square. Magasins fermés, seuls quelques restaurants et bars étaient ouverts en ce mercredi soir. J’étais arrivée à Saint Pancras dans une gare fantôme et vide. A mon hôtel, nous n’étions que deux clients. Le train de la gare de Kings Cross à Edimbourg était presque vide. A l’inverse de la France, il était interdit d’être assis proches d’autres passagers. Les paysages défilaient, la mer apparût. J’étais bien arrivée en Ecosse et à Edimbourg, pour commencer une nouvelle vie dont je n’avais aucune idée à quoi elle ressemblerait.
J’ai d’abord atterri dans un joli Airbnb, chez une polonaise qui est maintenant devenue une amie. Je suis ensuite aller garder un chat et deux cochons d’Inde à Portobello, près de la mer. Puis je suis allée dans un autre Airbnb à Portobello. Puis chez une amie française. Tout ce temps-là, je cherchais un appartement. D’annonces en annonces, de visites en visites, je désespérais un peu, jusqu’à ce que je trouve la perle rare, un joli deux pièces, entièrement meublé, à 40 minutes à pied de la mer et 5 minutes à pied du volcan, près du centre et de Leith. J’étais aux anges, j’avais trouvé ma perle rare.
Depuis, je fais petit à petit les démarches administratives. Je ne me presse pas, parce qu’il n’y a pas d’urgence et que la situation actuelle ne facilite pas certaines choses. Mais tout se fait en temps et en heure. J’ai reçu au début du mois mon Pre-Settled Status, qui me permet de rester ici 5 ans, malgré le Brexit. C’était ma grande inquiétude avant de me décider pour Edimbourg. Comment gérer le Brexit? Je ne doute pas que ce ne sera pas toujours évident et sur bien des points, l’avenir est toujours incertain, mais encore une fois, j’imaginais des montagnes infranchissables et pour l’instant tout s’enchaîne comme il se doit. Il suffisait d’arriver avant le 31 décembre, de garder les preuves que j’habitais là depuis juillet, de faire les démarches, d’attendre et boum, j’ai eu mon statut. Je vous tiendrais évidemment au courant si les choses évoluent et si cela devient complexe.
Voilà cinq mois et demi que je suis à Edimbourg et presque cinq mois dans mon appartement. Je n’ai toujours aucune idée de ce que l’avenir réserve, si je m’installerai ici pour de bon ou pas, mais je sais que je suis au bon endroit, au bon moment. J’aime cette ville avec passion, je suis fascinée par la nature et par la lumière. Je suis bien dans mon appartement et dans mon quotidien. Je suis juste bien dans ma vie. La vie nomade et les voyages ne me manquent jamais. L’idée de faire ma valise un jour est encore un peu douloureuse. Je ne vis plus tout ma vie en touriste, comme j’aurais pu le faire quand j’habitais à Londres. J’ai une vie simple, je continue de beaucoup marcher et d’explorer de cette manière. Je parle anglais tous les jours. Mes amis viennent du monde entier. Je me souviens avec joie de tranches de voyage et de moments de vie de la décennie précédente, mais ce n’est jamais avec nostalgie et envie. Le chapitre est clos pour le moment. Je le précise, car je crois que quand je me posais beaucoup de questions, j’aurais aimé lire un témoignage similaire, d’un-e nomade redevenu-e sédentaire qui était bien dans sa peau et dans sa vie, sans envie de partir s’évader à chaque instant ou tournant de vie.
Evidemment, je suis et je reste une âme nomade. Mais je n’ai plus besoin d’être sur la route pour l’être. Regarder par la fenêtre, enfiler mes chaussures de randonnée et être curieuse du monde qui m’entoure me suffisent pour le moment.
Depuis aujourd’hui, 26 décembre, nous sommes à nouveau dans un presque-confinement. Mais voilà trois ou quatre mois déjà que nous avons des mesures restrictives. Nous ne pouvons plus quitter Edimbourg depuis deux mois. Il y a quelques temps, cela aurait été mon cauchemar. Être enfermée dans un périmètre restreint pour de longs mois, sans savoir pour combien de temps. Aujourd’hui, cela n’a pas d’importance. Je suis le mouvement de la vie et des choses, je vis au présent et je ne me laisse pas influencer par la négativité autour de moi. C’est pour moi une bien plus grande liberté que la fuite nomade.
Une escapade à l’ouest de l’Ecosse
Alors que les mesures restrictives recommençaient en Ecosse en octobre, je partais pour un long week-end à l’Ouest de l’Ecosse, dans un centre de retraite de yoga, EcoYoga, au Nord de Kilmartin. Il n’y avait évidemment pas de retraite de yoga, mais nous pouvions tout de même venir profiter du lieu et pratiquer. Je rêvais d’un bain japonais, d’un onsen, et c’est ce que j’y ai trouvé, ainsi que des bains en pleine nature, devant une cascade… J’espère vous reparler de ce lieu magique plus en détails et moi-même d’y retourner l’année prochaine, mais cela a été une véritable parenthèse hors du temps. Bains quotidiens, petite rando, séance de yoga quotidienne, nourriture vegan à tomber par terre et toute une bande de volontaires et de clients sympathiques, connectés à eux-mêmes et à la nature. J’ai eu beaucoup de mal à repartir…
Ma reconversion professionnelle: je fais des études de cinéma!
C’est sans doute la plus grande surprise de cette année, autant pour moi que pour mon entourage. En janvier, j’envisageais une reconversion professionnelle, mais les idées étaient variées et diverses. Je pensais continuer la traduction, tout en faisant une formation. Laquelle? Mystère et boule de gomme. Reprendre les études pour devenir psychologue? Devenir guide de moyenne montagne? Faire une formation pour être coach? Bosser dans un café et écrire à côté? Me lancer à fond dans l’entrepreneuriat… mon cerveau était complètement emmêlé.
Je me souviens d’une conversation dans un café avec Corinne, où il en est ressorti que je voulais tester des choses et aviser sur le moment. Au final, cela paraît tellement censé, car comment savoir ce que l’on veut faire, sans avoir testé? Et de fil en aiguille, de recherches en recherches, je me suis inscrite à un cours d’acting à Edimbourg. Le cours est passé en ligne à cause du confinement et je l’ai suivi en ligne depuis la Charente-Maritime. Je me suis éclatée et c’est l’une des choses que j’ai préféré faire cette année. Je me suis rappelée, que si je n’avais pas écouté la raison alors que j’avais 17 ans, je serai allée en école de cinéma, pour devenir critique de cinéma ou scénariste. Quelque chose que je n’avais jamais avoué à personne à l’époque et finalement, pas à moi-même non plus. Après quelques recherches, j’ai postulé à un master d’écriture de scénario à Edimbourg. Parallèlement, j’ai passé une audition à mon école de théâtre pour un diplôme professionnalisant d’un an. A ma grande surprise, j’ai été prise à l’école de théâtre. Ma première semaine à Edimbourg, j’ai passé un entretien pour le Master. J’y croyais encore moins. Mon syndrome de l’imposteur aime me convaincre que je ne sais pas écrire. J’ai appris que j’étais prise en août. Je n’y croyais toujours pas et j’attendais de finaliser le dossier de financement pour vraiment y croire. Tout s’est passé à la dernière minute.
Mais début septembre, je commençais mon MA Screenwriting à la Screen Acadaemy Scotland au sein de Napier University. Un rêve d’ado devenait réalité et je n’y croyais pas. J’ai finalement refusé mon invitation à l’école de théâtre, car je savais que tout se ferait en ligne et ça me paraissait bien dommage. Je savais aussi que j’aurais peu de temps et je suis contente d’avoir fait ce choix. On verra dans les années à venir…
La semaine de la rentrée, j’ai été figurante pour la première fois dans un long-métrage. Encore une fois, un rêve de gosse se réalisait. Quelques jours plus tard, je me retrouvais Assistante Réalisatrice pour un court-métrage pour un week-end (Découvrez I-scream, une dystopie pour parler de véganisme). C’était épuisant, mais j’étais aux anges. A peine arrivée, je me lançais à corps perdu dans de nouvelles expériences. Mon master est devenu prenant, passionnant et après quelques semaines de timidité, où je me suis sentie comme une impostrice, pour plein de raisons irrationnelles, j’ai trouvé ma place et mon rythme. Je n’ai absolument aucune idée de ce que l’avenir me réserve et si je travaillerai un jour dans ce secteur, mais je m’éclate. J’apprends tellement de choses et je retrouve la passion que j’avais dans les débuts du blog. J’ai terminé mon premier trimestre, avec quatre scripts pour des courts au compteur et je m’apprête à commencer le second trimestre.
J’ai aussi eu l’occasion de réaliser, produire et jouer dans l’un de ces scripts que j’ai écris. En dehors de l’écriture, j’ai tout fait en deux jours. Cela a été intense, mais une fois encore, j’ai adoré faire cela, malgré l’épuisement et ma peur de montrer ce que j’avais fait. Ce court-métrage, Imiq, est une fiction sur la thématique du changement climatique, mais avec des notes d’espoir. Je vous le mets ici, mais n’oubliez pas de mettre les sous-titres en français ou en anglais, à cause du vent. Je serai très curieuse d’avoir vos retours.
Je continue mon voyage intérieur
Je crois que si je n’ai plus besoin de voyager physiquement, c’est parce que je continue mon voyage intérieur de manière assidue, et ce depuis plus deux ans maintenant. Après la thérapie, les livres et podcasts de développement intérieur, je m’intéresse beaucoup à la spiritualité et je continue ce voyage de bien des manières (si cela vous intéresse, je vous invite à me rejoindre sur mon nouveau compte Instagram), où je parle de tout cela de manière plus régulière.
Extrait de mon court-métrage Imiq, tourné par un froid matin de novembre sur la côte Ecossaise
J’ai commencé le yoga le 1er janvier 2020, avec l’intention d’en faire un peu tous les jours. Je n’en avais jamais vraiment fait avant et dire que cela a transformé ma vie est un euphémisme. Je continue tous les jours et j’apprends beaucoup sur moi et le monde. Je suivrai d’ailleurs à nouveau les 30 jours de Yoga with Adriene en janvier 2021 si vous souhaitez rejoindre la communauté!
Je suis également devenue vegan le 1er janvier. C’était quelque chose que je voulais faire depuis longtemps et je me définissais les mois auparavant comme une végéarienne/pescétarienne à grosses tendances vegan. J’ai sauté le pas et je n’ai plus jamais regardé en arrière. C’était tellement facile, naturel et bénéfique que je savais que c’était la meilleure solution pour moi, pour en finir avec la dissonance cognitive sur ce plan là. Et bien sûr, je me suis demandé pourquoi je n’avais pas fait la transition plus tôt! Je n’écris pas sur le sujet, mais je vous invite à aller découvrir Bon Bivouac sur Instagram, pour des recettes vegan sur la route, ainsi que tout un tas de réflexion.
Enfin, après avoir fait un petit peu de méditation de-ci de là, depuis 2018, j’ai repris de manière assidue et je pense que cela sera ma nouvelle expression de l’année, méditer un peu tous les jours.
Tout cela, et ma confiance en mon intuition, ont été mes guides pour 2020, mes ancrages et ma manière à moi de traverser et de bien vivre cette pandémie. Il y a eu des hauts et des bas bien sûrs, des moments d’anxiété, de détresse et de deuil. L’incertitude financière est comme pour beaucoup au rendez-vous. Mais j’ai choisi de lâcher prise, de l’accepter, car on l’a tous bien vu cette année, on ne contrôle rien, si ce n’est soi-même et nos pensées.
Je vous invite d’ailleurs à rejoindre la newsletter bilingue que j’ai créé cet été, Le Ginkgo et Le Papillon. Envoyée avec régularité, elle est en pause depuis quelques semaines, mais c’est temporaire. Elle traite de santé mentale, de spiritualité, de psychologie, de bien-être, de militantisme, de nature, d’écologie e de plein d’autres choses.
Voilà pour mon année 2020. Le bilan le plus serein que ce blog ait connu, et si je suis entièrement honnête, de toute ma vie. Alors que le chaos envahit le monde, j’ai enfin retrouvé paix et stabilité dans mon monde intérieur et dans la sédentarité. Vous auriez dit cela à la Lucie d’il y a 10 ans, elle vous aurait ri au nez. La Lucie nomade d’il y a cinq ans n’y aurait pas cru non plus: toute une année presque sans bouger: cinq mois en France, cinq mois à Edimbourg et trois pays visités en un an?! Comme quoi, il ne faut pas hésiter à regarder les choses différemment et à s’ouvrir à ce que l’on croyait faux et pas fait pour nous.
Je ne me souhaite rien pour 2021, si ce n’est continuer d’avoir l’ouverture d’esprit pour apprendre, grandir et suivre le cours de la vie, quelque soit le chemin. Je n’ai plus d’attentes, mais j’ai hâte de découvrir les surprises que la vie me réserve, quelles qu’elles soient.
Je vous souhaite à toutes et à tous une fin d’année apaisante et reposante, ainsi que de belles surprises et détours pour 2021.
A bientôt par ici, quand il sera temps que de nouveaux mots jaillissent à l’écran. D’ici là, je vous souhaite de suivre votre intuition, le petit chuchotement à l’intérieur de vous et votre voix, sans écouter ce que les autres, l’extérieur ou la société peuvent en penser!
Découvrir mon premier livre, L’Envol, un récit de guérison, mémoire intuitif, poétique et spirituel, qui raconte l’après vie nomade et l’après burnout.
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