Même si j’avais déjà visité la Laponie, je n’avais encore jamais eu l’occasion de conduire une motoneige. C’est en Finlande que j’ai enfin pu tenter l’aventure. Le dernier jour du Nordic Blogger Experience, les blogueurs étaient divisés en plusieurs groupes et je me suis retrouvée dans le groupe « Nature urbaine ».
Aucun d’entre nous ne savait quelle activité nous allions faire, mais nous étions tous surexcités dans le mini-bus qui nous emmenaient dans la banlieue d’Helsinki. A peine 30 minutes de trajet et nous étions en pleine nature. C’est ça qui est bien avec une petite capitale comme Helsinki: la nature est facile et rapide d’accès. Nous avions donc quitté la vie citadine et la neige fondue et nous retrouvions dans un paradis tout blanc, le parc national de Sipoo.
Nous faisons connaissance avec nos guides dans les chaleureux locaux de Burn Out City. Ils nous annoncent le programme: de la pêche sous glace, du traîneau et de la motoneige. Les conditions hivernales ne sont pas encore optimales, la glace n’est pas assez épaisse partout et nous ne pouvons donc faire un safari motoneige complet. Ce n’est pas grave, cela nous permet de tester différentes activités.
Nous enfilons nos tenues pendant que nos guides nous expliquent ce que nous allons faire, les mesures de sécurité, l’histoire du lieu, etc. Une combinaison de ski, des bottes, des gants, un casque, une cagoule… nous n’allons pas avoir froid et surtout si nous tombons dans un trou de glace, nous flotterons et serons au chaud. Ouf, c’est rassurant!
Nous commençons par aller relever un piège à poissons dans un trou à glace prévu à cet effet. Un système complexe de cordes permet de relever le piège en été comme en hiver, même seul. La pêche sous glace est bonne et c’est trois poissons différents qui ont été attrapés. Nous en relâcherons un encore trop petit. Ils nous expliquent qu’il est impossible de vivre de la pêche dans ce lieu de nos jours, en raison de grosses entreprises en Scandinavie.
Après ça, le sport commence et nous faisons du traîneau sur le lac gelé. Ce n’est pas très rassurant d’être ainsi sur la glace, mais c’est surtout très sportif. La neige et l’eau stagne sur la surface du lac et chaque coup de pied est un effort presque surhumain pour avancer. Je patauge et je pousse, mais j’avance lentement, trop lentement. Il semble bien plus rapide de marcher avec le traîneau. Malheureusement pour nous les conditions ne sont pas optimales, mais nous aurons fait notre sport de la semaine, tout en observant le magnifique paysage autour de nous. Le lac est entouré d’une forêt et de nombreuses petites maisons, qui arborent de jolies couleurs comme toute maison scandinave qui se respecte. La plupart sont des maisons d’été et l’atmosphère doit être bien différente en juillet. Mais ce jour-là, nous sommes seuls sur la glace et il n’y a pas un bruit, à part nos soupirs d’effort. Nous croiserons seulement un pêcheur solitaire et les empreintes toutes fraîches d’un renard, sans doute venu voir d’où venait tout ce raffut inhabituel.
Après l’effort le réconfort, et nous savourons un café bien chaud, du chocolat et de divins sandwichs au saumon, avant d’en venir au clou de la matinée. Les motoneiges sont prêtes et leurs moteurs ronflent. Nous enfourchons les bêtes et chacun d’entre nous peut conduire pendant une dizaine de minutes. Peter prend le premier tour et nous conduit comme un chef autour du lac. C’est à mon tour et je suis un peu anxieuse. Je n’ai jamais conduit un scooter et ces mastodontes sont bien plus impressionnants que le vélo électrique que j’ai conduit en Birmanie. Oui, c’est le véhicule que j’ai conduit qui se rapproche le plus d’une motoneige. Un vélo électrique sur le sable…
Je prends les commandes et démarre doucement. Je suis la mamie de la motoneige et j’ai peur de nous renverser à chaque virage, mais je m’amuse comme une petite folle et deviens de plus en plus confiante. Le vent froid sur le visage, le sourire aux lèvres, je regarde les paysages défiler à toute allure sous mes yeux et je conduis la motoneige sur un lac gelé. Il est déjà temps de s’arrêter, mais cet avant-goût était merveilleux. La prochaine fois c’est sûr, je conduirais à nouveau, mais plus longtemps. Peut-être en Laponie… Ou pourquoi pas au Canada?
Je tiens à remercier Burn Out City pour leur accueil chaleureux et cette activité. Cependant, toutes opinions et photographies me sont propres.
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