Le choix pour notre dernière escale du Challenge Destination s’était porté sur Israël. Israël est un pays qui m’attire beaucoup récemment et que j’aimerai beaucoup découvrir (comme de nombreux pays du Proche-Orient). A défaut, j’ai été très heureuse de prendre un premier goût à la littérature de ce pays.
Forcément, la seule mention d’Israël fait penser à de la littérature politique, aux attentats, au conflit israélo-palestinien. Si je ne voulais pas faire une croix sur cet aspect, j’avais envie de lire quelque chose de moins politique, tout du moins de manière moins évidente. Le nom d’Amos Oz ne m’était pas inconnu et j’ai donc décidé de me pencher sur la question du Kibbutz, un phénomène qui m’intriguait beaucoup.
Le livre est assez épais et l’écriture d’Oz, n’est pas forcément évidente. Elle peut paraître embrouillée et ennuyeuse, mais une fois passé les premières embuscades, j’ai apprécié son talent, sa manière de passer avec adresse d’un personnage à l’autre, d’exprimer leurs pensées, leurs désirs et leurs réflexions et l’amour qu’il porte à ses personnages qui transparaissait dans son texte. Des personnages de la vie de tous les jours, aux occupations et pensées plus qu’ordinaires, mais avec l’arrière-plan du kibbutz. Amos Oz décrit en toile de fond le kibbutz et le quotidien de ses habitants, mais tisse autour l’histoire de la vie en communauté de ses habitants.
Une histoire bien peu extraordinaire au final, mais j’ai apprécié le style de l’auteur et de découvrir la vie au quotidien dans un Kibboutz et plus généralement en Israël. Chaque page semble apporter son lot de connaissances historiques ou religieuses, des éléments de la vie quotidienne, ou autre. Sans que l’on s’en rende compte, l’auteur distille une connaissance du pays dans son roman et surtout présente ce que l’on ressent lorsque l’on vite en Israël, dans un kibbutz notamment. Un bon moyen donc d’apprendre à connaître un peu le pays. J’ai encore plus envie de découvrir le pays et pourquoi pas de vivre quelques temps dans un Kibbutz. D’ailleurs, Méloë nous a écrit un article passionant sur les kibboutz.
Extraits:
« Parfois, je me dis: Néhémia, l’histoire du socialisme juif est une accumulation de miracles et d’heureux hasards. Qu’es-tu donc pour vouloir sonder les profondeurs du miracle? Il y a une chose que je sais, dont je ne démordrai pas: celui qui affirme que le socialisme est un plant étranger dans notre jardin n’a rien compris. Jamais dans notre histoire, nous n’avions dissocié nos espérances nationales et messianiques de notre foi en une libération nationale »
« L’autre explique que la vie est parfois compliquée, qu’il est des situations où il est difficile de déterminer le coupable et la victime. A la grande stupéfaction du pédagogue, Gaï répond qu’il pense, par exemple, qu’entre Juifs et Arabes la situation et tout aussi confuse. Chacun dit que cette terre est le pays de ses ancêtres et chacun a parfaitement raison. La conclusion? Elle est d’une simplicité enfantine. Dans la vie, c’est la force qui décide. »
Pour d’autres lectures israéliennes, rendez-vous sur la page récapitulative du Challenge Destination Israël.
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