Les transports et moi, une grande histoire d’amour
Si vous interrogez mon entourage sur moi et les transports... vous vous rendrez vite compte des sourires entendus qui se dessinent avant de laisser place à de grands éclats de rire. Oui à ce niveau-là, j’ai une mauvaise réputation. Pourtant, j’en redemande toujours encore plus. S’il y en a une qui doit avoir des retards ou des mésaventures pas possibles, c’est moi. Mauvais karma sans doute…
Mon premier amour… la voiture
Tout commence lorsque j’ai obtenu mon permis de conduire (les doigts dans le nez d’ailleurs). Quelques mois plus tard, j’ai un accident avec une biche. Rien de grave, la biche n’est même pas morte sur le coup, mais c’était un bonne entrée en matière. La première d’une longue liste d’animaux tués ou blessés par ma faute. Oiseaux, écureuils, blaireaux (oui, j’ai tué un blaireau), c’est une calamité. Certains y échappent de justesse et dès que je conduis, c’est à croire que tous les animaux s’échappent du zoo pour se mettre sur mon chemin. J’ai quand même failli avoir un accident en Suède avec un élan. Non contente de mon palmarès animalier et de multiples pannes et accrochages bizarres, ma première voiture a brûlé lorsque je conduisais. Bon vous allez me dire la voiture, c’est dangereux. C’est vrai, c’est pour ça que j’aime aussi les transports en commun.
Une passion torride : les bus de nuit
Les voyages en bus de nuit, c’est toujours folklo. Gens bizarres, odeurs de toilettes, inconfort, groupes d’Espagnols bruyants, Polonais qui hurle dans son téléphone la moitié de la nuit, Anglais qui me réveille volontairement pour papoter avec moi. Classique… Mais avez-vous eu le chauffeur qui se perd pendant une heure dans une petite ville anglaise (Milton Keynes) pendant une heure et qui ne trouve pas l’arrêt de bus jusqu’à ce qu’un gosse de dix ans lui indique la route. Ou avez-vous eu le coup du chauffeur qui ne vient pas au lieu dit et à l’heure dite au moment de l’échange de chauffeurs? Résultat, attente en plein hiver dans un bus sans chauffage à 3h du matin en attendant qu’un autre chauffeur daigne bien le remplacer.
Les Greyhound aussi c’est rigolo. Passage à la frontière avec des douaniers pas drôles, arrêt en plein milieu de la nuit où tout le monde descend pour faire le plein d’essence. Du sport, je vous dis. Mais cela ne vaut pas les compagnies de bus chinoises new-yorkaises…
Toute contente d’avoir dégoté un aller-retour si peu cher pour faire New-York/Washington, vous débarquez innocemment à Chinatown pour prendre votre bus. Vous ne trouvez pas la station. Normal, il n’y en a pas, c’est juste un arrêt bizarre coincé entre deux marchands de légumes. Vous attendez patiemment un bus, aucun n’arrive, et la file de voyageurs (quasiment tous Chinois) s’allonge dangereusement. Soudain, un bus à l’horizon. Une Chinoise avec un carnet sort d’on ne sait où et se met à crier une destination en « changlais ». Vous ne comprenez rien, mais c’est le signal pour certains voyageurs qui prennent le pas de course et assaillent le bus. Vous comprenez alors que les bus sont over-bookés et que si vous voulez partir à l’heure prévue, il va falloir se battre! « Washington!!! » Le sac à dos bien accroché, je cours vers le bus, sans passer par la soute et m’approprie une place… à côté d’une femme qui va vomir dans un sac tout le long du trajet bien sûr. Ouf! Arrivée à Washington, la personne qui devait venir me chercher n’est pas là et nous avons pourtant deux heures de retard. Mais ça c’est une autre histoire…
Un flirt sympathique : l’avion
Mais le pire je crois, c’est mon aventure en avion à mon retour de Montréal après quatre mois là-bas. Le matin du voyage, je me connecte sur le site de l’aéroport pour vérifier que le vol sera à l’heure dite. Problème, mon avion n’existe pas. Idem sur le site de la compagnie aérienne. Paniquée, je téléphone, personne ne peut me renseigner. Me voilà donc partie pour l’aéroport sept heures en avance pour voir ce qui se passe; moi et mes trente-cinq kilos de bagages. Une petite (randonnée) marche et un taxi plus tard, je monte dans la navette pour l’aéroport. 10 minutes plus tard, la navette tombe en panne. Oui, oui, ça n’arrive qu’à moi. 30 minutes plus tard, une navette de remplacement nous dépanne, même si certains vont probablement rater leurs avions… J’arrive à l’aéroport en sueur et de mauvaise humeur et m’adresse directement au comptoir d’Air transat.
« Excusez-moi, j’ai un petit problème… » « Laissez-moi deviner, dit-l’hôtesse en blaguant, votre avion n’existe pas. » « Ben, oui… » Elle se renfrogne. « Ah ce n’est pas drôle, cela arrive parfois, notre ordinateur réserve des places sur des vols fictifs. » Très logique, me direz-vous. « Ne vous inquiétez pas on va vous mettre sur le vol suivant pour Paris une heure plus tard ». Ouf, tout est bien qui finit bien. Cela finit toujours bien heureusement. Sauf pour le blaireau me direz-vous…
Quelles seront mes prochaines aventures? Je ne sais pas, mais je suis sûre que j’aurai encore plein d’histoires croustillantes à raconter… et vous, ça vous est déjà arrivé en voyage ce genre d’histoires pas possibles?
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