Visiter la Patagonie hors des sentiers battus
Se rendre en Patagonie est souvent déjà un voyage hors des sentiers battus. Pourtant, il y a l’itinéraire classique que tout le monde fait, en bâclant en quelques semaines El Calafate, Torres del Paine, El Chalten, Bariloche et peut-être même en poussant jusqu’à Ushuaïa. La Patagonie est sauvage, désertique et par son essence même hors des sentiers battus (oui, je sais qu’il est de bon ton de dénigrer cette expression, mais elle trouve souvent usage et correspond parfois parfaitement à un lieu). Après huit mois à arpenter la Patagonie lors de deux voyages (pendant mon tour du monde et lors de mon PVT en Argentine), en bus et en auto-stop, j’ai la chance de connaître la région de manière approfondie et d’avoir atterri dans des endroits vraiment hors des sentiers battus, où la vraie Patagonie est palpable, loin des sentiers touristiques. Alors laissez-moi vous guider vers l’un de ces coins de Patagonie, tout le long de la côte Atlantique, à la rencontre de la Patagonie hors des sentiers battus, de la Patagonie Argentine maritime.
De Buenos Aires à Ushuaia par la côte Atlantique
Après près de deux mois à Buenos Aires et une petite escapade en Uruguay, il était temps de reprendre la route. Buenos Aires est si envoûtante qu’il serait aisé d’y rester toute l’année lors d’un PVT en Argentine. Mais j’avais des envies de route, d’aventures et de Patagonie. La Patagonie me manquait, m’appelait et je souhaitais y retourner plus que tout. En pensant à la Patagonie, on pense d’abord au bout du monde, à Ushuaïa, à la Cordillère des Andes, aux glaciers et aux fjords, à la pampa, à de grandes estancias et de vastes étendues désertiques. On ne pense pas forcément à l’océan, en dehors peut-être de Puerto Madryn et de ses baleines. Pourtant, la Patagonie est plurielle et ses côtes s’étendent sur des milliers de kilomètres. Lors de mon premier passage en Patagonie Argentine, j’avais assez peu porté attention à l’océan et la côte longeant plutôt les montagnes de El Calafate à Bariloche. Cette fois-ci, je n’allais pas passer à côté de la Patagonie maritime et de cette autre facette.
Mon plan était donc de longer la côte de Buenos Aires jusqu’à Comodoro Rivadavia, de faire un détour par les terres, avant de reprendre ma route vers Ushuaïa.
Visiter la station balnéaire de Mar del Plata
A Buenos Aires, j’ai d’abord pris un train pour Mar del Plata. Rien à voir avec la Patagonie, mais j’étais curieuse de découvrir cette station balnéaire, de faire une première étape et de comprendre pourquoi les Argentins s’y rendaient par milliers chaque année. Nous étions au mois de novembre et, malgré le beau temps, la saison estivale n’avait pas encore commencé, ce qui était absolument parfait pour moi. J’ai toujours préféré aller à la plage hors saison, en hiver même, pour y être seule et marcher face au vent.
J’ai été accueillie à Mar del Plata par la plus adorable des hôtes Couchsurfing, Erika, et le voyage commençait à merveille. Même si elle avait beaucoup de travail, elle me consacra beaucoup de temps et nous passâmes de longues soirées à manger, à papoter, à sortir, à boire du mate, à déguster de délicieux repas. Elle m’a même offert mon premier mate, que je transporte partout avec moi aujourd’hui.
La ville de Mar del Plata n’a rien de remarquable, mais il est agréable de se promener dans ses rues et ruelles qui montent et descendent, avec toujours vue sur la mer. Il y a de jolies maisonnettes parées d’arbres et de fleurs et l’on se sent bien loin de l’Argentine, plus proche d’une station balnéaire classique. Il est possible d’escalader le phare, Torre Tanque, pour avoir une vue imprenable sur la ville, l’océan et l’horizon. Le port est coloré et intéressant et abrite même une une grande réserve de lions de mer, qui sont bien amusants à contempler.
Ses plages ne sont pas si extraordinaires que cela, mais la facilité pousse les Porteños à venir s’y prélasser au soleil en été. J’imagine déjà la foule se pressant dans les petites rues et sur les petites plages de la ville, l’odeur d’égout devenant de plus en plus prégnante, car il semblerait que le système actuel ne peut suffire pour tous les habitants et les touristes. J’aime Mar del Plata en ce paisible mois de novembre, je me baigne seule dans l’eau fraîche, mais je sais que si j’étais venue quelques semaines plus tard, je la détesterais. Les parasols et chaises longues sont installées peu à peu et la douceur de vivre deviendra vite cauchemar. Heureusement, je ne serais plus là et je ne me souviendrais que du bleu de l’océan, des couchers de soleil, du sable fin et de l’air marin.
Avec Erika, nous partons en excursion à la Sierra de los Padres et en une heure, nous nous retrouvons en dehors de la ville, à découvrir un joli petite village et des collines pour marcher.
Santa Clara del Mar
Sur ma lancée de Couchsurfing, curieuse de découvrir un autre bout de côte argentine, je pars ensuite quelques jours chez Mili, dans la ville de Santa Clara del Mar, accessible en bus depuis Mar del Plata. C’est dans une famille adorable que j’atterris et nous passons de bons moments en famille, faits de repas, de fêtes d’anniversaire, de sorties avec les amis de ma couchsurfeuse et à regarder le débat pour l’élection présidentielle. Je vis entièrement un petit bout de vie argentine et je découvre un joli coin de côte, là où les dunes de sable sont balayées par les vents. Je me baigne encore, parmi les baigneurs téméraires, me promettant de continuer à me baigner dans les eaux froides de la Patagonie.
Si vous passez par là-bas, allez faire un tour au joli Café Musée Balcon de los Santos pour une boisson et découvrir la décoration unique. N’hésitez pas à pousser plus loin sur la côte pour découvrir d’autres plages et des spots de surf.
Las Grutas: bienvenue en Patagonie
Un autre bus, un changement de bus à Bahia Blanca et quelques heures plus tard, j’atterris à Las Grutas, une autre station balnéaire, pour les jeunes cette fois-ci, souvent comparée à Ibiza et connue pour avoir l’eau la plus chaude d’Argentine (une légende, dont je ne comprends pas vraiment l’origine). C’est la toute première ville de mon épopée en Patagonie maritime, la ville marquant la frontière nord de la Patagonie, le bout du monde. La ville est dans une sorte d’entre-deux, sauvage et civilisée à la fois, patagone, mais ancrée dans le nord du pays tout à la fois. Elle est Ibiza en été, elle est une ville morte, le bout du monde, le reste du temps.
Le bus nous dépose à une station essence et je découvre une ville poussiéreuse et déserte. Un autre touriste descend, mais il s’éloigne rapidement, alors je prends seule la route de mon auberge de jeunesse à pied. Car oui, il y a une auberge de jeunesse Hostelling International ici. 40 minutes plus tard, épuisée, recouverte de poussière et suant à grosses gouttes, je débarque devant la porte de l’auberge, clairement en travaux. Je rentre et découvre une auberge vide, en plein travaux, sans meubles et un peintre, tout aussi éberlué à ma vue, que je le suis de débarquer là-dedans. On téléphone au patron en vain et le peintre me fait comprendre qu’il n’est pas là, qu’il n’y a personne en ville jusqu’au début de la saison. Ma réservation s’est envolée, à grands coups de poussière et de peinture blanche. Dansant d’un pied à l’autre, je vois arriver l’autre touriste, tout aussi abasourdi que moi. Je crois bien que c’est la première fois que cela lui arrive à lui aussi. Nous partons donc à la recherche d’un nouvel hébergement ensemble, en sachant bien qu’il n’y a pas d’autres auberges et que les campings sont fermés pour cause de début de saison. Nous n’avons pas de tente, le prochain bus ne part que le lendemain et le froid de la Patagonie s’installera à la nuit. Nous nous rendons vite compte que les hôtels sont fermés, complets ou hors de prix et que nous avons vraiment débarqué au mauvais moment, au mauvais endroit. A l’office de tourisme, ils nous donnent une liste d’hébergements, mais ils semblent complètement perdus. Nous savourons quelques sandwichs face à la mer, avant de reprendre nos recherches.
Mon compagnon d’infortune a 19 ans et s’étonne de mon « grand » âge, mais nous papotons allègrement et nous nous entendons bien. En nous reposant avec nos sacs devant un magasin, nous nous retrouvons à discuter avec le propriétaire, qui nous traduit que son employé se propose de nous héberger si nous ne trouvons rien d’ici la soirée. Ils gardent nos sacs pendant que nous repartons en recherche. Nous trouvons finalement un petit appartement, bien plus cher que notre budget prévu, mais au moins nous aurons un toit pour les prochains jours.
A Las Grutas, il n’y a personne dans les rues, il y a quelques touristes paumés et pas grand-chose à faire, à part marcher pendant des heures le long de la côte sauvage, dans les dunes de sable, se baigner dans l’eau froide, s’amuser à découvrir les piscines naturelles et les crabes lorsque la marée est basse, découvrir les grottes, écouter et regarder les perroquets et courir se mettre à l’abri avant que la marée ne remonte.
Même si Las Grutas était complètement vide de monde, que la plupart de ses boutiques et restaurants étaient fermés, j’ai adoré découvrir ce premier aperçu de la Patagonie Maritime, au soleil, face à la mer, dans des paysages surréels. Ce n’est pas souvent que l’on peut se retrouver ainsi, seule sur une plage, face à l’Océan Atlantique et la beauté de la Patagonie hors des sentiers battus.
Pour d’autres options, c’est par ici, mais pensez à éviter l’auberge Hostelling International, sous peine de se retrouver à la rue!
Découvrir Puerto Madryn
Nouveau voyage en bus vers le Sud, nouvelle ville de la Patagonie maritime, nouveau Couchsurfing. Puerto Madryn est connue pour ses baleines, son parc national et sa faune et fait souvent partie d’un itinéraire de voyage en Patagonie. En débarquant à la station de bus, je sais que je suis enfin vraiment en Patagonie. Si Las Grutas est une bonne entrée en matière, Puerto Madryn est l’essence même de la Patagonie maritime. La ville est touristique, mais poussiéreuse, le centre est très développé, mais des pistes de terre traverse la ville et aux alentours, rien. Rien que le désert, la steppe patagone, l’océan, l’infini rien, des buissons et de la poussière.
Une fois encore, j’atterris dans une superbe famille Couchsurfing, qui m’accueille comme une reine. Ils possèdent un hôtel, mais me mettent dans une jolie petite chambre avec des lits superposés. Je vais être bien là pour me reposer. Je fais la connaissance de Viola, une cliente italienne de l’hôtel, avec qui je passerai beaucoup de temps cette semaine-là. Notre hôte nous emmène dès le premier soir en dehors de la ville, à Punto Bonito pour voir les éléphants de mer et à un joli point de vue pour voir le coucher de soleil et les baleines au loin. Les baleines sont bien là et nous apercevons leurs queues et leur souffle. Quel spectacle malgré la distance ! Bienvenue en Patagonie Argentine, bienvenue en Patagonie maritime.
Les jours s’écoulent paisiblement dans la famille, entre dîners, rigolades, soirée ciné avec les ados, boîte de nuit, etc. C’est la première fois que j’ai ainsi l’occasion de me lier à tous les membres d’une famille Couhsurfing de différentes manières et c’est vraiment chouette. Entre temps, je visite bien évidemment la région.
Journée de pêche à Punta Ninfas
Marianno m’emmène pêcher à Punta Ninfas, une splendide plage surplombée par une falaise près de Puerto Madryn. Le temps est magnifique, il n’y a personne, les baleines passent au loin et nous pêchons juste à côté d’une adorable colonie de phoques. Je ne me débrouille pas trop mal, moi qui n’avais pas pêché depuis sans doute plus de 25 ans et je fais connaissance d’un bébé phoque malicieux qui fait tout pour aller mâchouiller mon sac à dos! La journée est glorieuse, le moment est magique et rien d’autre que le Couchsurfing n’aurait pu me mener là.
La déception du Parc National de la Péninsule Valdés
A Puerto Madryn, la Péninsule Valdés est un incontournable et après maintes tergiversations, j’ai décidé d’y aller avec Viola. Nous n’étions que deux et cela ne valait donc pas la peine de louer une voiture, mais nous sommes parties en excursion organisée. En plus des 1000 pesos de l’excursion, il faut compter l’entrée au parc national pour 250 pesos, et environ 1000 pesos de plus si vous souhaitez faire une excursion baleine. Ayant déjà vu des baleines dans des lieux incroyables, j’ai choisi de ne pas faire l’excursion baleine, mais simplement le tour de la péninsule et un arrêt à Puerto Piramides. Ce jour-là, le temps est froid et pluvieux et je ne découvre pas les lieux sous leur meilleur jour. La péninsule est belle, mais les paysages autour de Puerto Madryn n’ont rien à lui envier. Nous voyons des phoques et des éléphants de mer, des manchots, des autruches, des guanacos, des oiseaux, mais pas d’orques ou de baleines à l’horizon. Nous voyons les animaux de loin ou par la vitre du bus, nous ne marchons que très peu et l’expérience ne me plaît pas.
A Puerto Piramides, nous avons un peu de temps pour marcher aux alentours et profiter du soleil qui vient de sortir. Cela sera mon moment préféré de la journée.
Aux environs de Puerto Madryn
Marianno m’emmène partout avec lui et je découvre la beauté des environs de Puerto Madryn, de ses bidonvilles, à ses déserts, en passant par la plage El Doradillo pour aller contempler les baleines. Il m’emmène à nouveau pêcher au centre-ville cette fois-ci, sous le regard médusé des locaux. La magie de Puerto Madryn opère et il n’y a pas besoin d’aller au Parc National de la Péninsule de Valdés.
La colonie de manchots à Punta Tombo
Un autre jour, nous partons découvrir la colonie de manchots de Punta Tombo. Si vous n’aviez qu’une chose à faire à Puerto Madryn, c’est ce que je vous conseillerais, surtout si comme moi, vous adorez les manchots. Cette péninsule abrite la plus large colonie de manchots Magellan d’Amérique du Sud. Selon la période, vous pourrez observer leur vie quotidienne. Nous avons pu observer beaucoup de femelles qui couvaient et des jeunes qui partaient en mer et revenaient, portés par les fortes vagues. On marche au coeur de la réserve. Il faut bien évidemment respecter la distance de sécurité avec les manchots, mais l’on peut marcher partout et découvrir les manchots dans leur habitat naturel.
J’aurais pu y rester des heures à contempler ces adorables petites bêtes. Après cela, Marianno nous a amenées sur une plage secrète que je serais bien incapable de retrouver sur une carte. Nous avons crevé sur une piste de terre, avant de découvrir une plage déserte et des phoques qui bronzaient! Un instant magique encore une fois. La Patagonie réserve bien des surprises.
Trelew et Gaiman: la culture gaélique
En Argentine demeurent encore quelques anciennes colonies gaéliques qui ont conservé leur culture dans une certaine mesure. Je voulais découvrir cet aspect important de la culture patagone et miracle, j’ai trouvé un couchsurfeur à Trelew! L’occasion de découvrir Trelew et la petite ville voisine de Gaiman. Trelew et Gaiman sont toutes deux des petites villes de Far West, sorties au milieu de nulle part, dans le désert de la Patagonie. Elles sont poussiéreuses, mais proprettes, entourées d’anciennes mines et quelque peu endormies. Je crois qu’à l’Office de Tourisme, ils n’en croyaient pas leurs yeux de me voir ainsi débarquer avec mon sac à dos. Les gens rencontrés à Trelew et à Gaiman étaient vraiment adorables et ont pris le temps de discuter avec moi et de répondre à mes questions sur la culture gaélique.
Si tout le monde connaît la culture gaélique et a un ancêtre direct, plus personne ne parle gallois et c’est plus du folklore qu’autre chose. Quelques panneaux montrent l’héritage, mais rien de plus. Le musée de Paléontologie est fascinant et surprenamment bien fait. Saviez-vous que c’est dans la province du Chubut qu’a été trouvé l’espèce de dinosaure la plus grande au monde? Le musée du train et de la culture gaélique est petit, mais intéressant, le musée d’art est également agréable.
A Gaiman, la mine n’était pas passionnante, mais la vue depuis la colline est très jolie. Il était agréable de se promener dans le centre du village et parmi toutes ces jolies maisonnettes. J’en ai profité pour prendre un thé gallois, au salon de thé Ty Gwyn histoire de bien m’imprégner de la culture!
Bahia Bustamante, la Patagonie hors des sentiers battus
Je vous ai déjà parlé de Bahia Bustamante, mon endroit préféré en Patagonie et sur la côte Atlantique de l’Argentine. S’il y a un endroit en Patagonie hors des sentiers battus, c’est bien celui-ci. En bus, il faut s’arrêter à Garayalde, un petit village fait d’une station essence et de quelques maisons. De là, on prend une piste de ripia jusqu’à l’océan pendant une heure et l’on atterrit dans un tout petit village isolé, anciennement spécialisé dans la culture d’algues. Aujourd’hui, la culture d’algues continue à moindre échelle, mais le tourisme est l’activité principale et à peine une dizaine de personnes y vivent à l’année. Le village est très isolé, Internet fonctionne à peine par satellite et l’électricité est coupée tous les soirs à minuit.
Les paysages y sont sublimes, les animaux y vivent en liberté et l’expérience à y vivre est unique, magique et m’a transformée. J’y ai découvert la vraie Patagonie, ma Patagonie, une Patagonie hors des sentiers battus et authentique, un petit coin de paradis, hors du temps, presque hors du réel.
J’espère retourner à Bahia Bustamante un jour et j’espère que vous aurez l’occasion d’y aller aussi!
Comodoro Rivadavia
Il paraît que tous les rêves de Patagonie viennent mourir à Comodoro Rivadavia. Le nom est joli, la ville un peu moins. Ville pétrolière, ville où les différences de niveau de vie sont flagrantes, ville réputée dangereuse, je n’étais pas à l’aise en débarquant pour une nuit. Heureusement, mon couchsurfeur était adorable et nous a emmenée au marché, à la découverte d’un joli point de vue pour voir des phoques (Punta del marqués près de Rada Tilly) et bien manger! Je garde paradoxalement un très bon souvenir de Comodoro.
Faire de l’auto-stop en Patagonie maritime
Après ma nuit à Comodoro, je suis partie vers les Andes et ne suis revenue sur la côte que quelques mois plus tard, en auto-stop avec mon amie Sarah. Nous avons traversé la Patagonie en auto-stop en trois semaines et le chemin le plus rapide passe par la Ruta 3, le long de la côte Atlantique. Il n’y a rien de mieux que de faire de l’auto-stop pour découvrir la Patagonie hors des sentiers battus.
Caleta Olivia, Rio Gallegos, Rio Grande, Tolhuin, j’ai longé toute la côte, en voiture et en camion. J’ai levé le pouce près de bidonvilles, j’ai vu les plus splendides points de vue, et les coins les plus miteux et les plus déserts. J’ai croisé des guanacos et des castors, j’ai visité nombreuses stations essence et j’ai vu la Patagonie hors des sentiers battus, la vraie, l’authentique, loin des sentiers touristiques. J’ai parlé aux habitants, j’ai vécu le froid glacial et la chaleur accablante de la route. Cela reste, encore aujourd’hui, l’un de mes voyages préférés et ma manière favorite de découvrir la Patagonie. Je ne peux que vous le recommander.
La Patagonie est plurielle. Désertique, maritime, poussiéreuse, glorieuse, déprimante, magique, touristique et hors des sentiers battus. La Patagonie est l’un de mes endroits préférés au monde pour tout cela et bien plus encore, pour ses défauts et sa beauté, pour sa fragilité et ses richesses, pour sa diversité et sa pluralité.
Et vous, avez-vous d’autres endroits de la Patagonie hors des sentiers battus à me conseiller pour mon prochain voyage?
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