Quand l’intuition m’invite en voyage
Il y a 10 ans, alors que je m’apprêtais à créer ce blog de voyage, alors que je me préparais à signer mon premier CDI, alors que je posais des racines à Londres et sortais enfin de mon statut de pauvre étudiante en galère en pleine crise financière mondiale, je décidais que j’allais partir en tour du monde en solo trois ans plus tard. Je ne me souviens pas du moment exact ou des circonstances de la décision, je ne me souviens pas de la sensation physique de cette idée. J’étais sans doute en train de naviguer sur un blog de voyage ou de marcher au bord de la Tamise. Mais c’était une décision intuitive, quelque chose d’acté, de plus fort que moi. Ce n’est qu’avec le recul et tout ce que j’ai appris sur l’intuition que j’en ai pris conscience.
Créative et dans les nuages depuis l’enfance, je crois que j’étais une enfant très connectée à mon intuition. Y-a-t-il d’ailleurs des enfants qui ne le sont pas? Je n’avais juste pas conscience que c’était une connexion, un outil que l’on pouvait choisir d’exploiter ou non. Pour les grandes décisions de la vie, je l’ai presque toujours utilisé, même si le système scolaire et la société ont bien essayé d’imposer en moi la prévalence du rationnel. Choisir d’aller étudier le japonais dans un lycée en internat à 13 ans est l’une de ces décisions. Faire un Bac Littéraire, même si mes professeurs principaux me voyaient plutôt en scientifique, parce que les bons élèves, c’est bien connu choisissent une carrière scientifique (hm, hm!). Partir en stage à Londres alors que j’étais déjà doublement diplômée. Créer ce blog. Démissionner et partir en tour du monde. Devenir nomade, blogueuse de voyage professionnelle freelance. Mettre ce blog à la retraite. Changer de carrière à 33 ans et aller dans le milieu du cinéma en pleine pandémie/Brexit… M’installer à Edimbourg. Tous ces choix et ces grandes décisions, ces tournants et demi-tours, n’ont pas été faciles et mon rationnel a souvent lutté contre. Toutefois, ces décisions qui paraissaient peut-être, vues de l’extérieur, comme impulsives, irrationnelles, insensées, voire complètement folles étaient toutes des décisions intuitives. Et je ne les aies jamais regrettées. Mes décisions rationnelles par contre, je les aies souvent regrettées, même si j’en ai tiré beaucoup de leçons.
Bref, tout ça pour dire que je n’avais pas conscience que j’étais intuitive, comme nous le sommes toutes et tous. Je me suis sans doute moquée bien des fois de l’expression « intuition féminine », qui finalement est bien risible, car nous avons tous et toutes une connexion à l’intuition quelque soit notre genre ou identité.
Entre planification et intuition, mon coeur voyageur balance…
Après de longues recherches, plusieurs années à lire des blogs et à imaginer mon tour du monde, lorsqu’il fût temps de planifier mon itinéraire, j’ai décidé de tout envoyer valdinguer, de ne pas réserver ces vols/packages spécial tour du monde et de partir sans itinéraire et sans date de retour. C’était mon intuition qui prenait le volant. Mais je ne l’ai pas laissé au poste de commande trop longtemps, je n’étais pas prête à vraiment lâcher prise. J’aimais trop le contrôle, l’organisation et la planification. Ou plutôt l’illusion de contrôle, d’indépendance et de force que cela me donnait. Quand j’ai eu trouvé un bon plan pour partir en Colombie pour 500 euros, en passant par l’Islande et en traversant les Etats-Unis, j’ai réservé mes premiers vols et tickets de bus, trouvé des partenariats pour le blog et je me suis laissée embarquer par mon enthousiasme et mon talent et flair pour trouver les bons plans (bon maintenant que j’écris ça, est-ce que mon intuition était de la partie aussi à ce moment-là???…). Les 2 premiers mois de mon tour du monde étaient ainsi plus ou moins cadrés, plutôt plus que moins.
C’est en Colombie et en Amérique du Sud que j’ai commencé à apprendre à lâcher prise. Cela n’a pas été simple, cela s’est fait dans la douleur, cela a pris du temps, je n’ai pas lâché complètement prise avant plusieurs années de voyage et je suis souvent revenue en arrière, doutant de mes propres capacités d’intuition, mais petit à petit je m’ouvrais à la possibilité de l’intuition et surtout à la magie qui vient avec l’intuition en voyage.
L’instinct de survie en voyage
Pour moi, tout a vraiment commencé avec l’instinct de survie, avec la vigilance constante que l’on acquière en voyageant et en vivant en Amérique du Sud. Grâce à nos connaissances des arnaques, de la situation d’un pays, des conseils de sécurité et à notre boussole interne, par l’apprentissage et l’instinct, on apprend à ne pas se fourrer dans de mauvaises situations, à en sortir quand on est au mauvais endroit au mauvais moment, à faire face dans des situations de danger… Je crois qu’il m’a sorti de nombreux mauvais pas et m’a sauvé la vie une ou deux fois. Cet instinct de survie peut être vraiment complexe à naviguer à cause des préjugés, de notre biais de confirmation et de notre biais négatif. (Si cette thématique vous intéresse et que vous voulez en savoir plus sur la prise de décision intuitive et lire un ouvrage de vulgarisation scientifique sur l’intuition, je vous recommande La Force de l’intuition de Malcolm Gladwell).
Quand on nous a répété tant de fois depuis notre enfance que la Colombie est un endroit dangereux, que des voyageurs et locaux nous racontent des histoires abracadabrantes de vols, vols d’organes, attaques à la machette, et viols, quand on a lu toutes les informations disponibles sur la sécurité, quand on lit des journaux qui parlent d’attentats et de FARC, quand le Lonely Planet dit qu’il ne faut pas aller dans telle ou telle zone, il est bien difficile de garder la tête froide, de ne pas avoir ces histoires tourner en boucle dans notre cerveau, d’autant plus quand l’on est peut connecté à notre corps. Car ce système d’alarme, il se manifeste souvent et avant tout par une sensation physique, un estomac noué, un coeur qui bat la chamade, des frissons et nos poils qui se soulèvent, un bond de joie intérieur, un mouvement de nos pas dans une autre direction, une maladie pour nous dire de nous reposer, etc.
Faire du stop à 6 en Colombie? Siiiii, claro!
Au fil des ans, je me suis rendue compte que quand ma tête/mon rationnel paniquait, il ne se passait rien. Et que lorsque je me retrouvais dans des situations douteuses (et c’est arrivé quelque fois), je savais garder l’esprit clair, et agir en conséquence, sur le moment, parce que j’avais déjà emmagasiné toute cette connaissance et cette expérience de la route. J’ai su que faire quand un homme m’a suivi pour voler mon appareil photo dans les rues de Montevideo… Quand un autre homme m’a suivie dans le métro à Tokyo. Quand je me suis retrouvée comme une nouille la nuit, dans un quartier semi-dangereux de Buenos Aires. Quand un homme m’a fait des avances déplacées dans un bus aux Etats-Unis. Etc. Etc. Par contre, si je me déconnecte du corps, si j’écoute ma raison, la panique m’envahit vite et je ne fais pas forcément ce qu’il faut quand il le faut. C’était le cas lorsque j’ai rencontré un ours au Japon par exemple. Je crois que le karaté et l’Amérique du Sud m’ont appris à garder la tête froide et à bien réagir. Si ce n’est instantanément, j’arrive souvent à me calmer, à me reconnecter à mon instinct de survie et à faire le bon choix. Touchons du bois…
Mais ça, c’est l’instinct de survie, la simple base de l’intuition, pour sauver notre peau. Oui, c’est une boussole utile, mais avec le temps j’ai compris que l’on pouvait aller plus loin et ne pas se limiter seulement à utiliser l’intuition dans des situations négatives ou dangereuses. Je peux aussi utiliser la boussole pour aller vers la beauté et la magie et même pour faire des choix et prendre des décisions. Mais ça, cela passe par le lâcher prise, en choisissant de faire taire le rationnel, ou tout du moins de ne plus l’écouter et en se laissant guider par une autre voix intérieure, un murmure, qui peut soudain devenir plus fort, plus pressant, plus bruyant, plus exigeant en quelque sorte.
A l’écoute de l’intuition en voyage
C’est ce murmure qui me guide lorsque je choisis une nouvelle destination, lorsqu’il me pousse à écrire ou créer un article de blog que je n’avais jamais envisagé. Ce murmure encore qui me permet de trouver la bonne auberge de jeunesse, rencontrer la bonne personne, être au bon endroit au bon moment, vivre des coïncidences (ou plutôt des synchronicités) incroyables. Certains appelleront ça de la chance et pendant longtemps je me suis crue très chanceuse dans de nombreux domaines: une belle météo, de jolies rencontres, des moments magiques, des lieux rien qu’à moi, ne m’être jamais rien faite volée en voyage… Je ne crois plus à la chance, je crois en l’écoute de soi et en la magie.
Quel ange gardien m’a poussée à ne rien réserver, ne rien décider et partir au Paraguay depuis l’Argentine en bus? Prendre ce bus-ci précis et rencontrer mes deux anges japonais, qui m’ont emmenée dans une communauté japonaise au milieu du Paraguay, l’endroit parfait pour fêter mon anniversaire, mais aussi être entourée au mieux que je pouvais en apprenant le décès de ma maman?
Se retrouver au bon endroit au bon moment pour dégoter un boulot de traductrice en promenant un chien à Tokyo? Dégoter un ticket gratuit d’une valeur de 2012 livres sterling pour la Cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques? Croiser au hasard des rues de Buenos Aires cette connaissance que je n’avais pas vu depuis longtemps? Trouver un coin parfait et paisible pour une pause en randonnée alors que ce n’était pas sur la carte? Trouver un lit pour une nuit dans mon auberge préférée à Ushuaia, en arrivant tardivement en stop, alors que tout est d’habitude réservé? Avoir une place à la dernière minute au prix le plus bas pour prendre ce train? Arriver au petit café parfait avec le plat exact que l’on désirait depuis des semaines après une longue promenade? Tomber sur un guide de voyage dont on avait besoin dans un endroit improbable? Lire le bon livre au bon moment? Rencontrer encore et encore des anges gardiens au fil de la route… Aller quelque part dont on a jamais entendu parlé, parce que le nom résonne et découvrir un endroit où l’on se sent chez soi? Etre dans le bon bateau qui rencontre trois baleines pendant une heure en Antarctique? Aller à gauche plutôt qu’à droite et se faire inviter pour le thé par une famille balinaise… Les synchronicités ne sont jamais faciles à raconter, à partager, à expliquer, car elles sont fondamentalement personnelles et sont spéciales parce qu’elles résonnent, parce qu’elles éveillent quelque chose en nous, parce que l’on sait qu’elles sont magiques. Essayer de les raconter, de les expliquer, de les rendre rationnelles, c’est enlever leur saveur. Mais c’est beau de savoir qu’elles sont et demeureront toujours inexplicables, sauf pour nous…
Et puis il y a toutes les fois où l’on n’écoute pas son intuition ou tout simplement où l’on n’est pas aux aguets des signes et des messages, ces moments où tout peut partir rapidement en spirale vers la catastrophe. Transports en retard, problèmes qui s’enchaînent, électronique qui déraille, rencontres peu plaisantes, etc.
Je regarde toutes ces aventures avec un autre oeil aujourd’hui. Peut-être que c’est une manière pour moi d’inscrire sens et signification, d’organiser des histoires et de comprendre certaines choses. Ou peut-être pas. Finalement, cela n’a pas d’importance. Seul ce que je sais et ressens compte pour ma prise de décision aujourd’hui. Je serai curieuse de repartir voyager complètement à l’intuition, maintenant que j’ai appris à lâcher prise et à faire confiance à la route. Ecouter mon intuition transforme mon quotidien chaque jour, alors j’imagine qu’un voyage entièrement à l’intuition peut être sacrément initiatique. J’ai déjà testé pour des vacances l’année dernière et cela m’a donné le goût de le refaire pour un long voyage…
L’intuition en voyage en pratique: orientation, réservation, randonnée et auto-stop
J’ai très rapidement compris que j’avais une excellente intuition spatiale et je m’en suis servie dès mon arrivée en Amérique du Sud. Il me suffit de regarder un plan une fois (et encore, aujourd’hui avec ce que je sais et ce que j’ai expérimenté, je me demande si c’est vraiment nécessaire) et je l’ai intégré. Ensuite, je marche dans la bonne direction, je ne me perds pas, j’évite les quartiers compliqués, de manière automatique. C’est comme-si je « ressentais » le plan et qu’il guidait mon corps. Vous allez me parler de sens de l’orientation, mais non, ce n’est pas vraiment cela. En voiture, déconnectée de mes sens, à regarder les panneaux, je me perds souvent. Et pour être honnête, je n’ai jamais vraiment réussi à lire une carte. Cela marche en ville et cela marche en montagne. En Suisse, lors de mon trek en solo, je me suis rendue compte qu’à suivre le plan ou des panneaux qui avaient été déplacés, je me suis perdue et j’ai fait un grand détour, alors que mon intuition connaissait exactement d’office le bon chemin… et que j’aurais dû l’écouter. Je me souviens alors que je marchais dans la mauvaise direction, cette sensation qui me tirait en arrière, et contre laquelle je luttais… c’était épuisant, mais au moins je me suis prouvée que mon intuition avait raison, toujours. Depuis, je m’amuse beaucoup, à trouver des lieux ou des restaurants sans regarder le plan, dans une ville que je connais ou pas. En randonnée aussi, je me laisse guidée par l’intuition, même si je ne comprends pas toujours pourquoi mes pas me mènent ici ou là. Parfois, l’explication vient quelques minutes après, sous la forme d’une rencontre, d’un trésor, d’un instant magique, d’une idée. Parfois, non, mais je ne juge plus. Je sais qu’il y a une raison et c’est tout ce qui compte.
Je pense aussi à toutes ces fois où je me suis amusée à ne pas planifier de logement avant d’arriver quelque part. Je n’ai jamais dormi dehors et j’ai souvent trouvé les meilleures guesthouses et y fait les plus belles rencontres. Parfois mon intuition me guide dans la réservation du bon endroit sur Internet et c’est tout aussi magique. L’intuition prend de nombreuses formes et j’ai appris à ne plus juger le messager ou le signe ou tout du moins à ne pas écouter le jugement…
L’auto-stop, tout comme la marche est une manière privilégiée de se connecter à son intuition en voyage. Libre comme l’air, c’est un peu comme une chasse au trésor, un lâcher prise ultime, se laisser guider par le vent, les signes, les synchronicités et les opportunités. Bien sûr, choisir de monter ou non en voiture fait travailler l’instinct de survie et le ressenti de l’énergie des conducteurs-trices, mais au-delà de cela, lever le pouce est comme une jolie invitation à l’univers. « Je me remets entre tes mains, j’ai confiance, emmène-moi où tu veux, je n’ai pas de préférence, je sais que tu me mèneras au meilleur endroit pour moi aujourd’hui et maintenant ». Mon voyage en auto-stop d’un mois à travers la Patagonie en est un bel exemple. Toutes ces rencontres, toutes ces croisées des chemins, toutes ces opportunités, toutes ces voitures qui nous ont menées à chaque fois au bon endroit, au bon moment, jusqu’à notre destination finale…
Partir sans destination, sans savoir où l’on va est aussi une belle expression de l’intuition. Prendre un train au hasard, s’arrêter à une station de métro sans savoir pourquoi, partir dans une direction, sans savoir jusqu’où l’on ira, ne pas savoir quel jour on partira, ni reviendra, ne pas planifier les détails pratiques… tout cela est une manière de vivre en harmonie parfaite avec son intuition.
Vivre l’instant présent pour écouter son intuition
Alors oui l’Amérique du Sud m’a beaucoup appris. Le voyage en général aussi. Faire confiance. Lâcher prise. Savoir que tout peut mal tourner, qu’un bus peut arriver dans 5 minutes ou dans 5h, ne pas savoir quand le mini-bus partira, ni où l’on dormira, ni ce que l’on mangera, ni qui l’on rencontrera ou ce que l’on fera. L’essence même du voyage non-organisé est une ode à l’intuition. Vivre au présent, c’est ouvrir grand la porte à l’intuition.
Si je dis que le voyage m’a appris à me re-connecter à mon intuition, c’est qu’il m’a aidée à retirer les limites, les croyances, les couches de préjugés, les attentes (les miennes et ceux des autres) et tout ce qui se mettait en travers de l’écoute de mon moi le plus profond. Je n’avais pas être ici ou là. A faire quoi que ce soit. A rendre des comptes à qui que ce soit. A justifier de tel ou tel choix. Et quand on est en dialogue avec soi-même, sans avoir 1000 voix autour qui crient et hurlent, c’est forcément plus facile de s’entendre penser, ressentir, vivre. Il est plus facile en voyage de mettre son rationnel de côté. Il est plus facile de mettre la peur de côté dans les situations de survie. Il est plus facile de prendre des décisions folles et insensées quand il n’y a personne pour commenter ou juger. La liberté du voyage et cet environnement un peu fou sont salvateurs. Et bien sûr le lâcher prise, l’acceptation que l’on n’est pas aux commandes, voir et expérimenter d’autres modes de vie et de pensées, accepter ce qui est sans tenter de changer les choses…
Oui, il est plus facile de se connecter à son intuition en voyage. Il est aisé aussi d’oublier toutes les leçons apprises une fois de retour. J’ai failli oublier mon intuition, ma connexion, ma liberté, mais je ne l’ai pas fait. Je me suis raccrochée à cette petite voix au fond de moi qui voulait crier, hurler, se faire entendre par-dessus toutes les autres voix. Toutefois, cela ne veut pas dire qu’il est impossible de se connecter à son intuition lorsque l’on n’est pas en voyage. C’est peut-être un peu plus compliqué, en fonction de vos fausses croyances, de votre historique et de votre environnement, mais rien n’est impossible.
Et si on pouvait se connecter à notre intuition sans le voyage?
Y-a-il une petite voix au fond de vous qui vous invite à partir au bout du monde? Ou plutôt à rentrer d’un long voyage et arrêter de voyager? Un murmure qui vous invite à immigrer? Un tréfond qui vous targue depuis des décennies pour vivre ce rêve? Est-ce autre chose dans un autre domaine que le voyage? Une petite voix un peu folle, sortie parfois de nulle part qui ne semble faire aucun sens et qui pourtant est bien là? Ou avez-vous oublié comment écouter cette voix, comment revenir à l’essentiel et à vous-même?
Depuis plus d’un an, je prends toutes mes décisions à l’intuition, qu’elles soient petites ou grandes. Je fais taire le rationnel (ou plutôt je l’ignore à dessein). C’est une expérience magique et passionnante qui m’a menée là où je ne l’attendais pas, qui me surprend chaque jour. Dans le domaine du voyage et ailleurs. Retrouvez mon bilan d’un an d’intuition sur Enough.
Et vous, est-ce que le voyage vous a appris à vous connecter à votre intuition? Quelle leçon en avez-vous ramené dans votre vie quotidienne après le voyage?
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L’intuition en voyage: pour aller plus loin
- Un article de blog sur des préparatifs intuitifs: Préparer un voyage à l’intuition
- Le livre La Force de l’Intuition de Malcolm Gladwell
- 🇬🇧 Le podcast de Jess Lively
- Mes séances Intuition
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