Début décembre 2011, sonnait l’heure du stage national d’hiver de karaté à Liverpool. N’ayant pas fait de stage de cette envergure depuis longtemps, je me suis tout de suite laissée tenter par l’aventure. D’autant plus que cela me donnait l’occasion de découvrir Liverpool.
Le samedi matin donc, nous voilà partis (une équipe de karatékas et moi) en train vers Liverpool. Un train assez confortable à ma grande surprise : oui, habituée des bus, c’était la première fois que je prenais un train « national » au Royaume-Uni. Arrivés à Liverpool, dans un froid glacial, un train de banlieue et un taxi plus tard, nous voici sur le lieu du stage, Wirral.
Wirral est situé dans la banlieue sud de Liverpool et ne mérite vraiment pas le détour. C’est glauque, c’est complètement paumé et très éloigné du centre. Quoiqu’il en soit, j’étais surtout là pour faire du karaté, donc ne nous plaignons pas. Cinq heures intense de karaté avec des cours très intéressants de la part de différents instructeurs. Puis, retour à l’hôtel (on a passé notre vie en taxi, tellement c’est paumé !) où nous passerons la soirée, trop épuisés et assez peu aventureux pour tenter la 1/2h de bus jusqu’à Liverpool. Dimanche, rebelote, cours de karaté pendant 5 heures. L’après-midi, pendant que certains passaient leurs grades, je m’aventurais enfin vers Liverpool.
Sous une pluie battante, le sac au dos, je m’aventure donc dans Wirral. J’avais repéré avant sur une carte le trajet à pied et en bus, mais évidemment, mon sens de l’orientation m’a joué des tours. J’ai pas mal erré dans des lotissements plus glauques les uns que les autres avant de trouver un bus (pas celui que j’avais prévu bien sûr), qui me mènerait à un autre bus, qui me mènerait enfin à Liverpool. Bref, ce n’est vraiment pas pratique d’habiter à Wirral sans voiture.
Liverpool est une ville de plus de 400 000 habitants qui a assez peu bonne réputation. C’est même plutôt l’inverse et à part pour faire le Beatles Tour, les touristes ne s’y pressent pas. Et pourtant, Liverpool est une ville comme je les aime. Loin d’être parfaite, elle renferme quelques trésors cachés et autres bizarreries, qui en font une ville au caractère bien affirmé. Beaucoup de bâtiments abandonnés il est vrai, une Chinatown très glauque les dimanches et quelques quartiers un peu craignos, mais un centre commercial en plein air agréable, plusieurs musées très intéressants, de magnifiques bâtiments, des docks complètement rénovés où il fait bon se balader (quand il fait beau et pas sous la grêle comme je l’ai expérimenté) et surtout deux majestueuses cathédrales.
Une cathédrale anglicane gothique construite en 1904 et 1978, très imposante, plantée en hauteur de son cimetière, comme un château médiéval dominant ses douves. Il s’agit de la plus grande cathédrale en Grande-Bretagne et de la 6e plus grande au monde. Autant vous dire qu’elle en impose. Sa rivale, la cathédrale catholique, est tout aussi imposante et effrayante, mais dans un autre style. Construite dans les années 60, le béton prédomine dans son architecture et si l’extérieur fait plus penser à un bâtiment futuriste et dictateur, l’intérieur est très beau et apaisant.
J’ai donc fait le tour de Liverpool en un après-midi. Certes, il n’y a pas grand-chose à voir, mais au passage ou pour une excursion qui sort un peu des sentiers battus, je vous conseille sans hésiter Liverpool, inscrite au Patrimoine mondial et ancienne capitale européenne de la culture.
Alors qu’attendez-vous pour réserver votre billet d’avion ? Et si jamais, vous voulez réduire les coûts, pourquoi ne pas tenter l’expérience conviviale de l’auberge de jeunesse. Il y en a sûrement une qui vous conviendra à Liverpool! Hostelbookers.fr est d’ailleurs un excellent moyen de trouver auberges de jeunesse et hôtels à votre goût,: un site que j’utilise pour ma part systématiquement.
Et vous, avez-vous été à Liverpool ? Qu’en avez-vous pensez ?
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