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The Sound of Orcas – Le Chant de l’île des Orques

Au hasard des détours et des chemins peu empruntés, de vacances à l’île de Vancouver qui se sont transformées en une année d’initiation et de formation au chamanisme sur l’île de Salt Spring (située au large de cette première île) l’année dernière, nous avons atterri avec mon compagnon Olivier sur une île au nom chantant et prometteur, Orcas Island, l’île des Orques, dans l’État de Washington, pour un nouveau voyage aux États-Unis, pour un gardiennage d’animaux qui durerait trois semaines. Le temps de vivre au rythme de l’île et de se laisser charmer par ses sons, ses odeurs et ses couleurs, à l’orée de l’automne.

J’embarque pour Seattle, depuis Dublin, avec Aer Lingus et son trèfle à quatre feuilles. Peut-être que cela me portera bonheur, peut-être que tout se passera bien. Je ne suis pas sereine, je suis même fébrile, car je pars à la rencontre de moi-même, seule, comme je ne l’ai jamais encore fait. Ce n’est pas un simple voyage que j’entreprends, mais je me rends, par monts et par vaux, sur Salt Spring, pour mon premier week-end de formation au chamanisme, qui sera transformateur d’une manière dont je ne comprendrais l’ampleur que bien des semaines, des mois plus tard. Je ne sais pas à quoi m’attendre, je n’ai pas voyagé seule ainsi depuis plusieurs années, et une grande part de moi aimerait faire marche arrière, rester dans le cocon solitaire et « sûr » que je me suis créée à Édimbourg. Je n’entends rien, ou ne me souviens d’aucun sons, si ce ne sont les peurs et les ruminations qui envahissent mon esprit.

L’aéroport de Seattle arbore un de silence de moquette – comme j’aime à l’appeler – et sans avoir à faire un passage de frontières à l’arrivée, j’ai l’impression de ne pas avoir voyagé, ou d’entrer comme dans un moulin. Les réflexes de la voyageuse reviennent rapidement, d’autant plus que je me suis sur-préparée. Dans le train jusqu’au centre-ville, il n’y a pas de bruit non plus, alors que nous traversons une étrange ville faites d’autoroutes et de containers, de banlieues « comme dans les films » et de quartiers que je n’aurais envie d’explorer que pour leur Street Art. À la station de métro, alors qu’il n’est que 19h, ou peut-être 20h, mes seuls pas résonnent sur le carrelage. Au centre-ville, au Downtown, il n’y a plus personne, si ce n’est quelques SDF, et si je prêtais bien l’oreille, je pourrais presque entendre l’écho futur de mon énorme valise à roulette sur le trottoir, et le battement du tambour qu’elle transporte, quand on reviendra faire un tour. Mais cette fois-ci, cette première fois, naïve et légère dans la matière, lourde dans les éthers, je ne peux que m’endormir, affamée de l’absence d’un repas vegan, complètement jetlagée, à 21h, dans le silence pelucheux de ma chambre qui donne sur le port. Demain, je prends la mer… Un ferry, puis un autre, en direction de mon destin à réécrire… mais ça c’est une autre histoire…

Un arc-en-ciel sur le ferry entre Seattle et l'île de Vancouver

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Écrire dans le ferry en direction de Seattle aux États-Unis

Au soleil du retour, je me suis saisie d’un siège à la fenêtre, et j’écris des notes du futur, pour mon roman, pour mon coaching, pour un avenir que j’essaye de composer, façonner, forcer peut-être. Dans le Puget Sound, le détroit de Puget, un orque, maman et bébé, passent à vive allure. Le ferry ralentit pour les laisser passer. C’est leur royaume, et il serait bon que l’on s’en souvienne plus souvent.

La ville m’accueille à nouveau, au coucher du soleil, dans le silence de son Downtown, et dans son étrangeté. J’aimerais marcher jusqu’à mon logement, mais je ne suis plus la même et les routes à la presque verticale, m’en aurait vite dissuadée. Pendant quelques jours, je vogue dans des rues et des quartiers, marchant bien plus que de raison, à la recherche de l’eau, d’un point de vue, d’un joli café japonais en retrait, d’une librairie, d’un point connu, avec toujours les images et la bande originale de Grey’s Anatomy qui me transporte. Je ne m’étais jamais représentée Seattle autrement que par ces personnages.

Des cerisiers sur le joli campus de l’Université de Washington, le sourire d’une amie rencontrée pour la première fois en personne, quelques Seattle Fog – un thé au lait sucré -, une librairie pour refuge et je repars, avec hâte et soulagement, et l’impression de ne pas avoir compris cette étrange ville.

Vue sur Seattle et la Space Needle - Voyager sur l'île des Orques

Retour à Seattle, cinq mois plus tard. Cette fois-ci, je ne suis plus seule. Cette fois-ci, je n’ai plus peur. Le timide et pluvieux printemps a laissé la place à un bel été. Nous arrivons dans la nuit, par ferry depuis Victoria, envoûtés de notre récent séjour en Colombie-Britannique, prêts à vivre de nouvelles aventures américaines. Notre road-trip à Hawaii est encore tout frais. Seattle déçoit à nouveau, mais au soleil et à la chaleur cette fois-ci. Nous sommes ici pour peu de temps, alors je montre quelques-uns de mes spots préférés à Olivier, et nous passons rendre hommage à Jimi Hendrix. La musique est plus présente cette fois-ci, parce que justement je ne suis plus dans les limbes de mon monde intérieur.

Nous prenons le métro, jusqu’en bout de ligne, au nord, vers les banlieues et croisons des jeunes habillées d’argent. Ce soir-là, c’est Beyoncé qui enflamme et s’invite dans les oreilles et les coeurs de la ville. Nous passons quelques jours à Edmonds, pour garder un chien et pour une formation Reiki. Le séjour n’a rien d’incroyable, mais il y a bien du charme, à vivre quelques jours dans une silencieuse banlieue américaine, comme dans les films, accompagnés seulement du bruit des voisins qui jardinent, et de quelques colibris qui foncent à toute allure pour savourer le nectar. L’automne approche, il n’y a pas de temps à perdre.

Carte du Puget Sound, de Seattle, des îles, de Vancouver et de l'île de Vancouver

En train, nous remontons encore, jusqu’à Mount Vernon, puis en bus, jusqu’à Anacortes, où nous attends un ferry pour Orcas Island. Ce voyage a des airs de transit, plus que de véritable exploration, comme un catalogue de tout ce qu’il y aurait à voir et explorer, mais que jamais nous vivrons, dans l’attente du clou du spectacle, du but de nos pérégrinations. Anacortes chante tout de même avec sa superbe librairie Pelican Bay Books et Coffeehouse, ses jolies allées, et ses boutiques vintage. Olivier, comme souvent, fait résonner des notes là où nous trouvons des pianos publics.

Olivier au piano à Anacortes - Faire danser sa musique sur les pianos du monde

Un autre ferry, encore un. Nous sommes maintenant habitués, et cette fois-ci, nous entrons dans un autre monde.

C’est une mission de gardiennage de maison et d’animaux qui nous a amené jusque-là, sans quoi nous ne serions jamais venus. Et cela aurait été dommage. Les propriétaires sont adorables et souhaitent que nous passions du bon temps sur leur île. Ils sont sensibles à notre volonté d’écrire et de faire de la musique, et nous appâtent avec un prêt de guitare et un piano public à utiliser en ville. Nous n’avions pas besoin de cela pour tenter l’aventure, mais c’est toujours plus joyeux ainsi.

Arrivée sur l'île des Orques aux États-Unis, dans l'État de Washington

Le nom chantant de l’île des Orques, sa localisation atypique, l’exploration de l’inconnu, le caractère insulaire de ce voyage… nous étions déjà charmés. Pourtant si proche du Canada, de Salt Spring et de notre point de départ, pour des raisons de frontière et de ferrys annulés pendant la pandémie, nous avions dû faire le tour, plusieurs jours de voyage et de nombreux miles en plus. L’île ne manque de me rappeler la forme d’un fortune cookie, mais il faut croire qu’il s’agit plutôt d’un orque qui saute et plonge dans l’océan. Elle a des airs de ressemblance avec ces îles canadiennes que nous commencions bien à connaître maintenant, même si dès l’arrivée, elle semblait plus fermière, plus habitée peut-être, moins sauvage, plus américaine sans aucun doute. L’île des Orques serait-elle l’endroit où nous pourrions enfin voir des orques, et pas simplement de passage. Ils semblaient élusifs, comme une note parfaite que jamais nous ne pouvions jouer ou entendre.

Carte de l'île des Orques dans l'État de Washington, aux États-Unus

Deer Harbour, notre base sur l’île des Orques

Des ratons-laveurs à l'île des Orques

Après une journée et une nuit d’adaptation dans notre nouvelle maison, en compagnie des propriétaires, nous sommes laissés à nous-mêmes, devenus en l’espace d’une nuit les propriétaires temporaires, les gardiens d’une maison avec jardin, de quatre chiens très attachants, d’un chat fuyant, de poules, d’un kayak, d’une jeep au caractère bien trempé et de deux bateaux. Insulaires par procuration, nous nous voyions déjà nous amarrer à cette terre qui promettait bien des émois.

Les propriétaires nous avaient promis le silence de Deer Harbour, surtout la nuit, où personne ne vient nous déranger dans cette impasse, au bout de l’île. Il y a bien parfois quelques oiseaux qui hululent, les poules et le coq qui ne sont pas vraiment matinaux, une maman raton-laveur et ses bébés qui rendent fous nos canidés, le splish-splash d’un phoque qui nous appelle dans la baie, des biches qui grignotent les fruits tombés dans le jardin, ou le son d’un bateau dans la baie, mais le silence qui nous accueille est réconfortant et apaisant. Après Seattle, et le Canada où nous avions un programme bien occupés, nos pensées, nos idées, nos mots et notre musique trouvent leur place, leur ancrage dans le silence paisible de ce lieu.

Nous marchons à la récolte de fruits laissés pour tous, dans les hautes herbes et en forêt, le long de la baie. Nous prenons le petit-déjeuner sur le bateau dans la marina, claquant quelques mots sur le papier au son d’un phoque rieur, qui splashe et qui nous appelle vers la mer, et de quelques poissons volants. Nous savourons le café au soleil de la marina, à la rencontre de personnages du coin et de touristes. Et nous kayakons dans la baie…. splash, plouf, splash, plouf… nous ne sommes pas très doués, mais il n’y a pas de compétence à avoir pour admirer la magie du lieu, flotter au fil de l’eau et appeler, encore, un phoque.

En kayak sur l'île des Orques aux États-Unis au coucher du soleil

Dans le silence s’égraine notre art, et Olivier laisse un soir ses notes et sa voix s’envoler, et s’entremêler aux airs marins, au clapotis de l’eau et aux arbres qui ombragent la baie.

Turtleback Mountain Reserve

Ca grimpe sous le soleil d’automne, et nous chantons pour nous donner de la puissance et du courage. Il y a des aigles, des oiseaux, des vues imprenables. Et puis, un jour, le son de nos voix et de mon tambour, emportés par la manifestation d’une vie en musique, d’une vie d’art, d’amour et de joie.

Tambour chamanique sur Turtleback Mountain Preserve à Orcas Islands aux États-Unis

EastSound

La ville, le village, la vie. D’autres sons, d’autres couleurs, d’autres odeurs, d’autres rencontres. Plus touristiques, plus égayés, plus construites, moins spontanées, mais tout aussi joyeuses. Le café-librairie du coin, Darvill’s Bookstore, offre une vue imprenable sur le Sound, et c’est mon coin de prédilection pour écrire. Je pourrais y venir tous les jours, si j’habitais par ici, laisser les touches de mon clavier clapoter et s’égayer au fil de l’eau, des marées et des rassemblements de corbeaux. L’île s’invite dans nos pores, dans mon roman.

Écrire et créer sur les berges du EastSound à l'île des Orques

Au marché, on rencontre quelques fermiers, quelques créateurs, quelques artistes que l’on a déjà croisé ailleurs, quelques jours auparavant. L’île est petite. Tout le monde se connaît, sans doute. Nous ne sommes que les Français de passage.

Olivier joue du piano qu’on nous avait tant vanté. Des passants et des connaisseurs s’arrêtent. Il y a un musicien de passage.

West Beach

Au bout de la route de la forêt enchantée, the Enchanted Forest Road, au détour d’une chouette qui frôle la jeep et nous arrêter le coeur, il y a West Beach, pour des couchers de soleil à n’en pas croire les mirettes. Nous attendons les orques, qui ne viennent jamais. Mais c’est sûr, la nuit et les jours de plage solitaire, ils passent là et chantent la vie, leur sagesse et leur mysticisme, celui qui nous guide vers d’autres cieux, d’autres lieux. Ce n’est pas parce qu’on ne le voit ou que l’on ne l’entend pas, qu’il n’est pas réel ou qu’on ne le ressent pas…

Coucher de soleil à West Beach sur l'île des Orques

Doe Bay

De l’autre côté de l’île, à la baie des biches, Doe Bay, un pub accueille les musiciens et les poètes pour un Open Mic régulier. Un coucher de soleil nous enchante, avant que nous osions mettre pied dans la salle, étrangers qui se sentent à la maison quand ils peuvent partager leurs récits, leur lumière, leurs vues d’ailleurs. Nous savourons des tacos vegan, des bières locales pour se donner du courage. Je lis un poème. Olivier m’enveloppe de ses chansons. Nous rencontrons un talentueux et sympathique artiste voyageur, Clint McCune, qui nous conte des concerts d’Himalaya et nous introduit à de nouveaux sons, nous accueillant avec bienveillance et enthousiasme. Nous serions presque des habitués quand nous retournons à nouveau lire des poèmes, et partager des chansons. C’est la Pleine Lune qui nous guide. Je compte par dizaine les biches au bord de la route. La nuit, l’île n’appartient plus aux humains, et les sons qui se délectent dans les forêts doivent être incroyables.

Coucher de soleil sur Doe Bay à l'île des Orques

Moran State Park et le Mount Constitution

Une randonnée au coeur d’une forêt tapissée de mousse, de feuilles de cèdres, à la rencontre d’arbres messagers, du silence plein et vivant de la nature et de lacs invitants.

Et puis, tout en haut, si haut, avec une vue imprenable sur l’archipel de San Juan, sur l’État de Washington, sur Anacortes, Bellingham, jusqu’à Vancouver. Le point de vue est imprenable. Un aigle danse et jamais nous ne voulons redescendre…

Une autre île, une aventure pour la journée, pour connaître l’ailleurs, une autre saveur de l’archipel. Nous ne sommes pas très loin et nous partons en ferry avec la jeep de la maison. A nous le ciel bleu, les orques et de nouveaux paysages à couper le souffle.

Un renard noir sur l'île de San Juan

L’île est de la même taille, plus habitée, plus connue, plus touristique, plus fermière, moins sauvage, moins accidentée. Ses plages, ses vues sur les îles et le Mount Baker au loin, sur Victoria et l’île de Vancouver de l’autre côté nous accueille joyeusement. C’est un renard noir à la queue blanche qui lance le comité d’accueil. Notre mission est claire. Nous voulons voir des orques, qui semblent se laisser désirer dans tous nos voyages canadiens. A la plage des baleines, Lime Kiln Point State Park, nous attendons, comme beaucoup, avec livre et cookies le passage des élusifs orques. Nous manifestons, nous prions, nous feignons l’indifférence, nous chantons, nous appelons, les orques, les dauphins, les phoques et les baleines. En vain… il semble que la faune n’apparaît jamais sur demande, mais plutôt au coin du regard, quand jamais on ne les attends. Olivier se lance, appelle de ses mains, un cri du coeur vers un autre monde et il est… miraculeusement… entendu! Un souffle, une expiration, une baleine qui passe juste sous notre siège, à presque la toucher. C’est un spectacle que nous connaissons, mais qui ne nous est pas encore familier et d’usage. Le coeur bat, l’amour se défoule et se saisit de nous à plein coeur, devant de tels paysages, en de tels instants, les yeux et les oreilles savourant à l’unisson.

Les pieds dans l’eau, histoire de ressentir le froid glacial du Pacifique, et un phoque vient nous rendre visite. Nos efforts d’eau semblent être toujours récompensés!

Nous repartons le coeur repu, le corps rassasié, l’âme enchantée. L’île des Orques, l’archipel, ses sons, ses odeurs, ses couleurs seront toujours ancrées en nous et nous les rapporterons avec nous. Elle s’infiltrera en nous, puissamment dans nos arts, dans notre musique, dans nos récits, avec douceur dans nos êtres, et qui sait peut-être un jour, dans l’écho de notre manière de vivre. Insulaire de coeur et d’âme, les soupirs des îles font partie de nous, et peut-être que nous aussi nous y avons laissé l’empreinte de notre musique et de notre art, ne serait-ce qu’éphémèrement.

Il est difficile de quitter un endroit d’âme et de coeur, en sachant bien que l’on ne reviendra sans doute jamais, que dans une autre vie, on y aurait peut-être été bien à y vivre, en essayant de se convaincre, naïvement, avec optimisme, que si sûrement, sans aucun doute, on reviendra. Nous sommes trop occupés à chercher un véhicule pour faire du stop jusqu’à Mount Vernon et notre bus, en ce calme dimanche matin, pour trop y penser. Tout de même, il y a les larmes, l’émotion, le sourire face à ces semaines écoulées, et toujours l’énergie et l’appel de l’ailleurs pour compenser ces au-revoirs.

On aimerait chanter, encore et encore, danser, virevolter et vivre les îles pendant encore longtemps, mais la vie nous appelle ailleurs, pour l’instant. Sur le ferry, une maman célibataire nous accoste. Si nous n’avons pas trouvé de ride, elle nous amènera avec ses enfants. C’est une rencontre peu commune, avec une jeune femme qui travaille pour une réserve indigène, qui nous l’amène visiter rapidement, et avec qui j’échange sur le chamanisme. Les synchronicités de la vie n’auront jamais fini de nous surprendre.

Mount Vernon, encore, le temps d’un café, d’un repas végé, d’un sticker avec un orque pour symboliser le voyage, d’un adieu. Seattle encore. Cette fois-ci, nous savourons le coucher du soleil sur le port. Nous ne reviendrons sans doute pas.

Le lendemain, sur le ferry, nous repartons une dernière fois pour le Canada. C’est le Thankgsiving Canadien et nos amis nous accueille à bras ouverts. Dans quelques jours, je terminerais ma formation chamanique.

Mais à ce moment-là, sur l’eau, nous sommes éberlués par ce voyage imprévu, qui nous a rempli le coeur, la vue, les oreilles. Nous ne verrons pas d’orques, même si leur nom a ponctué notre voyage. Si Olivier et moi n’en avons pas vu, c’est peut-être que nous reviendrons, pour un rendez-vous, qui ne sera jamais manqué.

Aux Orques et à leur sagesse. A l’île des Orques et sa douce vie. Aux chemins détournés, aux îles ancrées et à la dérive. Aux âmes artistes et vagabondes, qui continuent de voguer, en espérance de rêve, d’art, d’amour et de musique.

Car c’est sur la route que le coeur et l’âme semblent dessiner des ronds dans l’eau et des lettres dans les nuages. Merci Orcas. Nous pouvons souffler de t’avoir connue. Et inspirer, avant de remettre la tête sous l’eau pour d’autres aventures.

Sur l'île des Orques dans l'archipel San Juan

Article en partenariat


Le Chant de l'île des Orques - The Sound of Orcas - Voyager lentement et en musique aux États-Unis
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