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JO de Londres 2012: le bilan

Voilà les Jeux Olympiques de Londres 2012 sont terminés depuis dimanche. J’ai du mal à croire que cela soit déjà fini. Après plus d’un an d’attente et de trépignement, ces 15 jours sont passés à une allure folle. A peine le temps de dire ouf… Il y a eu un défilé de suissesses en visite chez moi, des rencontres avec des blogueuses (quel plaisir de rencontrer enfin Emily de Travel and Film et Sarah du Blog de Sarah), des chasses au billet gratuit, des soirées JO ou pas, plusieurs compétitions et tant d’émotions.

London 2012

Rien que d’être à Londres, de vivre à Londres à ce moment là était une expérience unique. On a dit que Londres était déserte et que l’ambiance n’était pas si différente qu’habituellement, que la ville était au contraire bien calme. Sous bien des aspects, c’était complètement vrai. Les locaux sont partis en vacances et ont déserté la ville, les touristes non-JO ont eux aussi boudé Londres pendant 15 jours et les transports étaient calmes. Certes. Pourtant, la ville s’est vraiment transformée pendant 15 jours. Il y avait comme une atmosphère de fête, une rumeur constante d’excitation, un je ne sais quoi de plus. Les JO étaient au bord de toutes les lèvres et non contents d’en parler toute la journée au boulot, c’était devenu normal de papoter avec son voisin de métro de la dernière compétition ou médaille britannique. Dans le métro, les gens avaient le sourire. Adieu à l’heure de pointe aux costard-cravates et bienvenue aux tenues colorées du monde entier des supporters. Les touristes affichent clairement leur couleurs et nationalités. Les Union Jack ont fleuri (oui, oui encore plus que d’habitude). Même loin des sites, il n’était pas rare de croiser des volontaires, tout de violet et d’adidas habillés, en route pour leurs folles aventures au parc olympique ou ailleurs. Là où il y avait un volontaire, les regards envieux l’entouraient… « Ah si seulement, j’avais moi aussi postulé pour être volontaire aux JO » était sans aucun doute dans toutes les pensées.

Autour des sites, l’atmosphère était encore plus palpable. Volontaires surexcités qui chantent, dansent et vous donnent Inspire a generationdes renseignements avec le sourire, la sécurité plus sérieuse qui vous demande de ne pas rester sur place et de « keep walking », les agents de circulation qui se tournent les pouces au café du coin, car il n’y franchement rien à faire et que décidément, ces JO se passent trop bien. Des touristes en masse se précipitent vers les portes le sourire aux lèvres et le ticket tant convoité au poing. Des envieux et badauds regardent le spectacle, espérant qu’un ticket tombe du ciel, pendant que des revendeurs tentent timidement leur chance. Peut-être avez-vous même croisé des petites françaises avec une pancarte tentant d’obtenir un billet gratuit contre un sourire…? Les sponsors sont aussi là et distribuent barres de céréale ou coca autour d’eux. Les journalistes et les caméras sont bien présents. Les VIP passent en courant presque avec leurs pass. On peut croiser quelques athlètes parfois aussi, revenant d’une compétition… Dans les pubs, l’ambiance est tout aussi étrange. Les télés sont allumées partout et les anglais délaissent volontairement leurs bières (!!!!) et leurs conversations pour regarder un athlète britannique remporter une médaille d’or ou Usian Bolt s’imposer au 200m. On nous a même dit de se taire lors d’une des courses d’Usian Bolt.

Londres a su organiser ses JO impeccablement et les londoniens n’ont pas eu à souffrir des transports et de la foule. Ouf. Il y a eu quelques petits soucis, notamment le scandale des sièges vides et la sécurité qui était un peu trop forte contre le marché noir. Mais globalement, Londres 2012 était un formidable succès et les londoniens sont fiers de leur succès. Mon expérience a été extraordinaire et je regrette de ne pas avoir pu prendre deux semaines de vacances pour en profiter à fond. Heureusement, les Paralympiques commencent dans deux semaines… et qui sait, j’aurais peu-être la chance un jour d’assister à d’autres JO!

Le moment le plus magique: la cérémonie d’ouverture

Le moment le plus surréaliste: entendre toute la clientèle d’un pub irlandais chanter l’hymne britannique, pendant qu’un groupe de musique tente de se faire entendre sur scène

La meilleure ambiance: à Wimbledon pendant la finale Roger Federer-Murray

Le moment détente: profiter du soleil en regardant la finale de gymnastique sur l’écran géant dans le Parc Olympique

La déception: les maisons d’hospitalité, notamment la Maison du Brésil et les maisons qui font payer l’entrée

La plus belle surprise: réussir à obtenir deux billets gratuits grâce à mon sourire pour la cérémonie d’ouverture et la finale de tennis

Carton rouge: pour les prix des boissons et de la nourriture et pour la sécurité un peu trop forte

Bon point: pour des transports sans anicroche (un jour après la fin des JO, les retards reprennent)

Athlète coup de cœur: Oksana Chusovitina, gymnaste allemande de 37 ans qui en était à sa 4e participation aux Jeux Olympiques

Mon plus grand regret: ne pas avoir eu le temps de participer entièrement à la vie autour des JO: soirées, expos, animations, concerts, etc.

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