En deux longs voyages, j’ai passé aujourd’hui plus d’un an (14 mois en tout) à voyager seule en Amérique Latine et je sais déjà que je reviendrais. Je ne connais pour le moment que les pays suivants: Colombie, Brésil, Paraguay, Uruguay, Argentine, Chili et Bolivie, mais j’espère découvrir d’autres pays prochainement, y compris en Amérique Centrale. J’ai voyagé seule en Amérique Latine en bus, en avion et en auto-stop. J’ai vécu dans plusieurs villes, j’ai traversé des quartiers plus ou moins dangereux, je suis passée par des villes réputées parmi les plus dangereuses au monde et je souhaiterais vous faire un compte-rendu sans fard de mon expérience. Alors que de nos jours, certains accusent les victimes de viols et de vols d’avoir été stupides en voyageant seules dans la région, j’ai envie de vous montrer qu’être une femme seule n’est pas la fin du monde, et oui, même en Amérique Latine.

Alors comment ai-je vécu ces voyages en Amérique Latine? Comment je m’y sens au quotidien? M’est-il déjà arrivé quelque chose? Est-ce dangereux de voyager seule en Amérique Latine? Quels sont mes conseils pour vous lancer dans cette aventure?

Lucie en Patagonie

(Je mettrais cet article à jour à chaque fois que je visiterai un nouveau pays de la région).

Voyager seule en Amérique Latine et en Amérique du Sud

Tour bateau, Mompox, Colombie

Lorsque je suis partie en tour du monde, je me suis mise en tête de commencer par l’Amérique du Sud, afin de garder le meilleur pour la fin (l’Asie selon moi à l’époque). Lorsque j’ai trouvé un vol pas cher pour la Colombie, je n’ai pas hésité une seconde et j’ai sauté le pas, dégainé ma carte bleue et acheté mon premier vol.

La Colombie fût donc mon premier pays hors Europe et Amérique du Nord. Pour certains, cela peut paraître un peu fou, surtout à l’époque (la situation du tourisme et politique en Colombie a tout de même beaucoup évolué depuis 2013). Je n’avais pas peur, je lisais de nombreux articles sur la sécurité en Colombie, je me gaussais des conseils exagérés du Ministère des Affaires Etrangères et je tentais de convaincre mes proches (avec plus ou moins de succès… et d’assurance) que la Colombie, c’était hyper-sûr et que les médias, comme toujours, exagéraient beaucoup. Sur cela, j’avais raison. Mais je ne suis pas sûre que je conseillerai la Colombie comme première destination en solo à quelqu’un qui a un peu peur…

Toute fière, je prenais donc mon avion depuis Miami et j’atterrissais à Bogota. J’avais pris soin de réserver une auberge de jeunesse (une des plus chères pour ne pas avoir de surprise niveau sécurité), ainsi qu’un taxi de l’auberge pour ne pas me louper. En traversant Bogota en taxi et en écoutant les histoires à faire peur des autres routards à l’auberge ce soir-là, j’avais déjà ravalé ma fierté. Soudain, j’avais peur et des histoires de vols, de faux billets, de kidnapping, de viols et de vols d’organes me tournaient dans la tête. J’avais peur de sortir après le coucher du soleil et je n’étais pas rassurée en me baladant seule dans la ville. Je ne vous raconte pas la tête que je faisais, lorsque j’ai dû retirer l’équivalent de 500$ et aller les changer en dollars avant d’aller en Argentine. Il faut dire que mon amie colombienne Pili, très peureuse, ne me rassurait pas non plus. Après quelques jours et un changement de décor loin de la grande ville, j’ai pris de l’assurance, j’ai su apprivoiser ma peur et profiter à fond de mon voyage et des mois suivants.

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Les risques d’un voyage en Amérique Latine

Retour sur les routes à Santiago du Chili

L’Amérique du Sud et l’Amérique Latine, c’est un peu le niveau supérieur du voyageur, après l’Asie. La culture est plus proche, il y a de nombreux voyageurs également, mais il y a une sorte de sentiment d’insécurité permanent, flottant et plus ou moins fort selon les lieux. On apprend à apprivoiser ce sentiment d’insécurité, à le garder en tête pour rester sur ses gardes, mais on apprend aussi à continuer à vivre et à ne pas arrêter de faire quelque chose parce qu’il y a un quelconque danger. C’est comme cela que vivent les habitants de villes dangereuses et je trouve cela tout à fait raisonnable. On sait bien qu’il y a un risque d’accident de voiture, mais cela ne nous empêche pas de conduire? Par contre, on sait bien qu’il y a de la malchance, mais qu’il y a également des consignes de sécurité à appliquer pour ne pas forcer sa malchance. L’Amérique Latine, c’est pareil.

Dans des pays où le niveau de vie est très faible, dans des pays où la dévaluation permanente de la monnaie appauvrit la population, le vol d’un téléphone, d’un porte-monnaie, d’un appareil-photo ou autre peut rapporter beaucoup. Il y a d’autres problèmes, comme les FARC, les vols d’organes, la drogue, la corruption…, mais ce sont des problèmes plus localisés qui ne touchent pas toujours les touristes.

Oui, on entend beaucoup d’histoires et elles sont souvent toutes vraies, mais c’est aussi comme lire les faits divers dans les journaux en France: il y a toujours des cas spécifiques, des coups de malchance, mais la plupart du temps il ne se passe rien. C’est bien connu, on ne lit pas les belles histoires dans les journaux et elles ne sont pas non plus le sujet préférés des ragots. J’ai connu une canadienne qui s’était faite volée son gros sac à dos à l’auberge de jeunesse et son sac à main dans les rues de Montevideo. J’ai entendu des histoires de braquage armé en Argentine, en Colombie et en Amérique Centrale. Des pickpockets, des vols à l’arrachée, des attaques à la machette, des arnaques, des viols ou tentatives de viols. Oui, j’ai entendu tout cela de la bouche de victimes, de voyageurs rencontrés sur la route. Des morts en accident de bus également. Malheureusement, cela fait partie des risques du voyage et des risques de la vie.

Au jour d’aujourd’hui, je ne me suis rien faite volée, ni n’ai eu à vivre de situations plus graves et j’ai dû me sortir de quelques situations moyennes, mais sans plus! Je raconte d’ailleurs tout cela dans cet article sur l’insécurité, les mauvaises aventures et les arnaques en voyage, mais je vous rassure, cela ne se passe pas qu’en Amérique Latine et c’est même parfois en France. Hier, je sortais du métro à Santiago, dans un quartier chic, avec toutes mes affaires. J’étais un peu perdue, fatiguée et je consultais le plan sur mon téléphone. Cela se voyait clairement que j’étais perdue et que j’étais une touriste et cela explique sans doute que quelqu’un ait tenté de voler mes affaires. Pourtant, Santiago est une ville un peu plus sûre que d’autres capitales sud-américaines… En gros, ils ont tenté une arnaque courante, qui consiste à balancer un produit quelconque sur votre gros sac à dos (dans mon cas, une espèce d’encre noire), à vous aider à le laver, pendant qu’un complice vole votre petit sac rempli de vos affaires de valeur. Un vieil homme est venu me dire en anglais « Pardon mademoiselle, votre sac est sale, comme une crotte de pigeon, je peux vous aider à le nettoyer? ». Je ne sais pas trop ce qui s’est passé dans mon cerveau, je connaissais l’arnaque, mais n’en avais jamais été victime et sans réfléchir en espagnol, j’ai répondu « Merci, mais je m’en fous » et j’ai continué mon chemin en sentant le produit gluant couler sur ma polaire, mes jambes et mon legging… L’instinct, sans doute…

La route est également très problématique, mais c’est valable dans le monde entier et il y a un moment où l’on ne peut pas arrêter de vivre et de voyager. On peut minimiser le risque, mais pas plus. Deux voyageurs que j’avais rencontrés une semaine avant, sont morts en accident de transport, l’un au Laos, l’autre en Argentine. En Bolivie, les routes ont très mauvaise réputation et les accidents sont fréquents: lorsque c’est possible ou bien trop dangereux, prenez le train ou l’avion, car à quoi sert de prendre des risques inutilement? Attention également aux agences de voyage, lorsque vous organisez des excursions dans des endroits isolés. Je pense bien sûr à l’excursion du Salar d’Uyuni et du Sud Lipez, où il y a eu un accident mortel deux semaines après mon passage. Choisissez bien votre agence, en mettant la sécurité avant le prix: je vous explique tout cela en détails dans mon article dédié.

Le Brésil fait peur, notamment Sao Paulo et Rio, deux des seuls endroits que j’ai visité dans ce pays. Lorsque j’ai annoncé que j’allais y aller durant les Jeux Olympiques, j’ai reçu un nombre incroyable d’emails et d’avertissements d’amis ou de connaissances. Même pour la Colombie, je n’avais jamais vécu cela. Et ce, de la part de gens qui regardent trop la télé et n’avaient jamais mis les pieds en Amérique Latine. J’ai tout de même réservé mon voyage à la dernière minute, mais je n’avais pas l’esprit serein en arrivant à Rio de Janeiro. Directement, une adorable famille m’a aidée à m’orienter et dans le métro, plusieurs locaux me disaient de faire attention. Cela sentait mauvais. Finalement, je me suis très rapidement détendue. Oui, ça craint, mais pas de là à ne pas venir. Je rentrais tous les soirs à 2h du matin, seule, à cause des JO et je prenais un taxi pour faire les 5 minutes qui séparaient le métro de mon appartement Airbnb. J’ai toujours demandé aux locaux ce qu’ils pensaient à l’idée de se rendre à tel ou tel endroit, à telle ou telle heure, j’ai adopté mes comportements habituels et tout s’est bien passé! D’ailleurs, malgré sa mauvaise réputation, j’aime beaucoup Sao Paulo! 🙂

Voyager seule en Amérique Latine, un état d’esprit

Etat d'esprit voyage en Amérique Latine

Etre une femme en solo ou un homme en Amérique Latine comprend les mêmes risques et j’ai entendu des histoires venant d’hommes et de femmes. La traite de blanche et le viol sont bien entendu un sujet à part.

A mon sens, voyager seule en sécurité en Amérique Latine est avant tout un état d’esprit, une question de confiance. Ne pas avoir l’air d’une touriste ou d’une étrangère est mission impossible et personne ne s’y trompe. Il n’y a qu’en Argentine ou au Brésil que l’on me prend souvent pour une locale, mais ailleurs, je suis bien trop blanche, bien trop grande, bien trop blonde et j’ai les yeux bien trop bleus. Mes chaussures de rando et ma parka North Face sont également un signe, mais j’avoue que c’est confortable et que je n’ai pas envie de changer cela. Par contre, mieux vaut ne pas avoir l’air d’un riche touriste et adopter le style touriste sans le sou, décontracté, voire hippie. La tenue colorée Patagonia de haut en bas, le gros appareil Réflex autour du cou, la Rolex au poignet, la pochette de sécurité sur le jean (oui, oui pas cachée), l’Iphone à la main, porter des bijoux, le sac à dos… ce n’est vraiment pas une bonne idée! Essayez de vous fondre un minimum dans la masse. En Colombie par exemple, en tout cas à Bogota, les gens portent le sac à dos sur l’avant. Faites de même. En Argentine, les filles ne prennent pas souvent de sacs à main et mettent tout dans leurs poches. Faites de même…

Mais plus que des questions de tenue, c’est avant tout une question de confiance en soi! Si vous marchez le long du mur, tête baissée, effrayée, en agrippant votre sac à main comme s’il était question de vie ou de mort, vous allez sans doute attirer l’attention et pas celle que vous souhaitez. Je marche toujours la tête haute, le sourire aux lèvres, de manière décontractée en ayant l’air de savoir où je vais (même si ce n’est pas forcément le cas). Si je dois regarder ma carte, je me pose dans un coin, je m’assois sur un banc et je regarde le plan sur mon téléphone ou au pire sur une carte. Je n’ai toujours pas perfectionné l’art de marcher à deux à l’heure comme les locaux et cela donne sans doute l’impression que je crois être dans les rues de Londres, mais je ne m’y ferai jamais. J’ai toujours demandé à l’avance les quartiers à éviter et je sais mentalement où m’arrêter avant de passer en zone rouge. Et on a beau dire, le sens de l’orientation, ça s’apprend. (On ne mentionnera pas la fois, où je me suis retrouvée près d’une favela à Buenos Aires à 22h, sans savoir comment rentrer chez moi… hm hm!).

Oui, je suis décontractée quand je marche et voyage seule dans les rues d’une ville d’Amérique Latine, mais je suis également toujours alerte à mon environnement et à ce qui se passe autour de moi, surtout la nuit. Je me retourne discrètement s’il le faut ou me rends dans une boutique ou un restaurant si j’ai l’impression d’être suivie (c’est déjà arrivé en Uruguay). C’est un instinct et un sens développé de son environnement qui se développe au fur et à mesure que vous voyagez (promis!) et les gens sont souvent surpris du nombre de choses que je remarque autour de moi en quelques minutes. C’est encore plus accru lorsque je suis en transit, que je me rends à une station de bus ou à une auberge avec toutes mes affaires. Je ne m’arrête pas pour rien, je suis très consciente de mon environnement, je marche rapidement et efficacement et je garde la tête en haute en tenant bien mon petit sac. A la fameuse station de Retiro à Buenos Aires, comme il y a beaucoup de vols à l’arrachée, ma technique est d’accrocher mes deux sacs ensemble (et à moi-même par la même occasion) par des mousquetons. Même si ça peut paraître ridicule, cela me rassure et me donne confiance en moi et me fait changer d’attitude et c’est l’essentiel.

Attention, suivre son instinct, ne veut pas dire devenir paranoïaque. La plupart des gens autour de vous n’ont pas de mauvaises intentions et il y a beaucoup de gens qui aident, apportent leur soutien ou cherchent à vous connaître et apprendre à connaître les locaux en Amérique Latine est une expérience fabuleuse!

Faire de l’auto-stop seule en Amérique Latine

Sur les routes de la Patagonie en autostop

J’ai testé l’auto-stop seule et à plusieurs en Colombie, au Brésil, en Argentine, en Uruguay et au Chili. Je ne me suis jamais sentie en danger. Bien sûr, je suis les règles de sécurité et n’irait pas faire du stop en plein cœur de Lima ou en plein milieu de la nuit. J’ai connu des filles qui voyageaient en solo et en auto-stop dans toute l’Amérique Latine sans souci. Pour traverser la frontière Brésil-Argentine, je ne voulais pas le faire seule et j’ai tout simplement attrapé un allemand et l’ai « forcé » à faire du stop avec moi! 😉

Les relations amicales et amoureuses

Coucher de soleil le 25 décembre à Bariloche

Il est très aisé de lier une amitié avec des locaux, qui souhaitent vous faire découvrir leur culture, leurs amis. J’ai maintenant tellement de « familles » en Amérique Latine qui m’ont ouvert leurs cœurs et leurs maisons très naturellement. N’ayez pas peur d’apprendre l’espagnol et de vous mêler aux locaux, c’est une expérience très riche.

Côté amour, il est important à mon avis d’apprendre les coutumes et codes locaux, histoire de ne pas faire de faux pas. Demandez à vos nouveaux amis de vous orienter! Attention, le danger de se faire briser le cœur en Amérique Latine est bien réel, les hommes ne sont pas connus pour être très fidèles. Cliché certes, mais pour continuer dans le cliché, il n’y a pas de fumée sans feu 😉

La drague est très présente, surtout si vous êtes seule et il faut s’y faire. Je vous avoue, je m’énerve intérieurement régulièrement et il y a quelques doigts d’honneur qui se perdent. Le seul remède est d’ignorer et de continuer à marcher la tête haute. En Colombie, c’était à chaque coin de rue, les mots doux (ou pas!) et les sons de bouche. Au Chili et en Argentine, c’est les coups de klaxon, les regards pervers, les sifflets et autres réjouissances, que vous soyez en jupe ou sale revenant d’une rando (histoire vécue). C’est dur au début, mais mieux vaut se construire une carapace et oublier. La culture du machisme est très forte en Amérique Latine.

Mes conseils pour voyager seule en Amérique Latine

Séance de pêche à Puerto Madryn

  • Ayez confiance, marcher avec assurance et sans aucune doute
  • Faites preuve de bon sens et suivez votre instinct en toute situation
  • Apprenez l’espagnol pour comprendre votre environnement et renseignez vous sur la culture du pays.
  • Prenez quelques cours de self-défense (je suis ceinture noire de karaté et cela aide ma confiance en moi, c’est certain).
  • Ne sortez pas avec toutes vos affaires de valeur: laissez tout à l’auberge et ne prenez que l’argent nécessaire et votre appareil photo si besoin. Mettez tout dans un casier, il y a aussi des voyageurs malhonnêtes.
  • Le mieux est d’avoir un appareil photo qui se glisse dans la poche. J’avais personnellement choisi un compact expert.
  • En transit, ne laissez pas toutes vos affaires de valeur dans votre petit sac: portez votre passeport, votre argent, vos cartes bancaires et vos cartes SD dans votre ceinture de sécurité. Si vous ne vous sentez pas en sécurité, cachez un peu d’argent dans un ziplock dans vos chaussures: je l’ai fait régulièrement en Colombie.
  • Ne dormez pas dans les bus de nuit en Colombie, gardez votre petit sac sur les genoux (comme le font les locaux) et surveillez la soute.
  • Emmenez vos sacs et votre petit sac partout avec vous: aux toilettes, aux passages de frontières… partout!
  • Certains bus de nuit ne sont pas recommandés, renseignez-vous bien à l’avance.
  • Faites en sorte de savoir où est le terminal et comment faire pour se rendre en ville et évitez d’arriver la nuit, même si ce n’est pas toujours possible. Si c’est le cas, assurez-vous que l’auberge de jeunesse pourra vous accueillir la nuit et renseignez-vous sur comment vous y rendre en toute sécurité (à pied, en taxi…)
  • N’affichez aucun signe de richesse et essayez de vous fondre dans la masse le plus possible.
  • Demandez et écoutez les conseils des locaux, de vos amis, des autres voyageurs et des gérants de votre auberge. Sachez toute de même faire la part des choses, car les locaux, selon leur milieu, sont parfois aussi effrayés que vos parents face à votre aventure en solo.
  • Choisissez le bon quartier pour votre auberge de jeunesse: le vieux centre de Montevideo est par exemple dangereux la nuit et le week-end.
  • Gardez quelques billets dans une poche, à donner à un agresseur. S’il souhaite plus, donnez tout, votre vie vaut plus que le matériel.
  • Dans certains endroits déconseillés, ne partez pas seule en randonnée, il y a parfois des vols à la machette.
  • Lisez tout ce que vous pouvez sur les arnaques connues d’un pays et sachez comment vous en sortir: par exemple, les faux policiers.
  • Ne sortez pas seule le soir si c’est déconseillé, faites vous un groupe d’amis ou prenez le taxi officiel.
  • De jour, je fais plus confiance à moi-même et au système de transports en commun qu’au taxi. Faites comme les locaux!
  • Ne tentez pas le diable, n’allez pas dans des quartiers déconseillés.
  • Prenez des taxis sûrs et officiels depuis les aéroports et en ville. En Colombie, il ne faut par exemple jamais héler un taxi dans la rue.
  • Faire connaissance de femmes et familles dans les bus, histoire d’avoir des allié-es s’il se passe quelque chose.
  • Ne pas se saouler ou se droguer seule ou sans personne de confiance à l’extérieur de l’auberge de jeunesse.
  • Ne montez pas dans un taxi avec plusieurs hommes dedans (ce n’est pas valable au Chili avec les taxi-bus.).
  • Et surtout ayez, confiance en vous, suivez votre instinct et tout se passera bien!

Beaucoup de ces conseils sont simplement du bons sens et peuvent s’appliquer à d’autres zones du monde. Surtout, surtout ne paniquez pas, ne soyez pas paranoïaque et détendez-vous. Voyager seule en Amérique Latine est une expérience formidable que je vis chaque jour et ce n’est pas si dangereux que cela. Vivez vos rêves et partez à l’aventure en Amérique Latine, vous ne le regretterez pas une seconde.

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Comment voyager seule? Le guide ultime du voyage en solo

PS: Après mon séjour en solo en Colombie d’un mois et demi, mes parents n’ont plus eu l’air de trop s’inquiéter! Comme quoi!

PPS: N’hésitez pas à consulter mon guide de ressources complet pour bien préparer un voyage ou un tour du monde.

PPPS: N’oubliez pas de prendre une assurance voyage avant de partir en cas de problèmes.


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Voyager seule et en sécurité en Amérique Latine: expérience et conseils

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


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