Chasseuse d’adrénaline: mon premier saut à l’élastique

Après une bonne nuit de sommeil et m’être remise des émotions de mon Skyjump, le soleil brillait de nouveau sur Auckland et je me suis dit qu’il ne fallait pas s’arrêter en si bon chemin. La Nouvelle-Zélande est le pays de l’adrénaline et Auckland est un endroit parfait pour expérimenter différents sports. Un de mes rêves d’enfant était de sauter à l’élastique, mais je n’en avais jamais eu l’occasion. C’était également le rêve de ma Maman, qui n’avait jamais pu le faire en raison de ses problèmes de dos. C’était donc l’occasion de faire d’une pierre deux coups et de vivre ce rêve pour nous deux et en sa mémoire.

Saut à l'élastique

A 9h du matin, un chauffeur vint me récupérer au centre-ville pour m’emmener sur le site du saut, dans les bureaux A.J. Hackett. A.J. Hackett est un néo-zélandais qui a le premier commercialisé le saut à l’élastique en Nouvelle-Zélande de manière tout à fait sûre et a ensuite étendu son entreprise à plusieurs pays dans le monde. Il y a désormais plusieurs bases A.J. Hackett en Nouvelle-Zélande pour ce type de sports d’aventure, dont une à Auckland. Arrivée dans les locaux et accueillie par une équipe hyper sympathique et énergique, je commençais à m’arnacher. Combinaison, harnais, casque… un sacré équipement cette fois-ci, mais c’est parce qu’en plus du saut à l’élastique, je vais participer à la visite du pont et escalader le fameux Auckland Harbour Bridge.

Vue sur Auckland depuis le pont

La construction du pont s’acheva en 1959, reliant ainsi la partie Nord de la ville au centre d’Auckland en évitant le ferry. La structure de ce pont m’a toujours fait pensé à celle de Sydney, en plus petite. C’est donc d’une capsule fixée à la base du pont, à 40m de hauteur que je ferai mon saut, avant d’escalader le pont.

Sur le pontPrête à sauter

Un couple m’accompagne pour l’escalade du pont, mais ils ne sauteront pas avec moi. Nous commençons la longue ascension vers la capsule. Pour les stressés, cette partie risque de mettre vos nerfs à rude épreuve. Encore une fois, j’étais assez sereine, même si je ne savais pas si nous commencerions ou finirions par le saut. Arrivée dans la capsule, ils commencèrent directement à me préparer et deux minutes plus tard, j’étais au bout de la planche, les orteils dépassant de quelques centimètres, un lourd élastique accroché aux chevilles. On ne peut pas dire que j’ai eu le temps de réfléchir ou de changer d’avis. Sur cette fine planche, je me sentais un peu comme Peter Pan, poussé par le sabre du Capitaine Crochet dans la gueule du crocodile….

Lucie et le Capitaine Crochet... j'ai le sourire un peu crispé cette fois-ci!
Lucie et le Capitaine Crochet… j’ai le sourire un peu crispé cette fois-ci!

Mais il n’y avait pas de crocodiles dans la rivière, seulement quelques bateaux à éviter et il n’y avait pas non plus de Capitaine Crochet pour me pousser. C’est la grande difficulté du saut à l’élastique. Il faut prendre la décision de sauter soi-même, la tête la première. Sans ressentir vraiment la sécurité de l’élastique. Le mieux est de ne pas réfléchir, d’écouter le décompte et de sauter.

Banzaï!1,2,3… J’ai une brève pensée pour ma maman et je saute la tête la première. Une petite frayeur, un petit cri et je me sens libre, je vole. La chute libre est agréable et la vue splendide ce matin-là. Le rebond est doux et je me laisse doucement porter par l’élastique, les bras ouverts, ne pensant à rien d’autre qu’au moment présent. Il semblerait que j’ai trouvé un de mes sports de prédilection. Quelques rebonds plus tard et il est déjà temps de remonter. Je tire sur la languette qui me permet de faire la remontée dans une confortable position assise et une minute plus tard je suis de retour dans la capsule.

Le saut!

Ce fût bref, mais magique et j’ai du mal à réaliser ce qui vient de se passer. Nous enchaînons directement avec l’ascension du pont. La marche n’est pas trop compliquée, nous sommes accrochés en permanence pour éviter la chute, la visite guidée est très intéressante et surtout les vues sur Auckland sont magnifiques. Si vous n’êtes pas amateurs de sensations fortes, mais que vous recherchez tout de même un peu d’adrénaline et surtout une visite intéressante, le Auckland Bridge Climb est sans doute pour vous.

Auckland Bridge ClimbPour ma part, j’ai adoré les deux et je serai partante pour retenter ces expériences et plus particulièrement pour toucher l’eau avec mon saut cette fois-ci.

Je vous laisse découvrir la vidéo du saut pour vous donner une meilleure idée.

Informations pratiques

Ce saut à l’élastique coûte 150 dollars néo-zélandais et la visite du pont 120. Il y a également des prix combinés et différentes offres photos et vidéos. Pour plus d’informations, rendez-vous sur leur site.

Si vous êtes déjà en Nouvelle-Zélande, pour vous rendre à Auckland, Intercity fournit différents pass et tickets à prix réduits pour voyager dans le pays depuis différentes destinations, comme Hamilton, Wellington, Taupo ou Rotorua.

Pour encore plus de vidéos d’aventures et de voyage, n’oubliez pas de vous abonner à la Chaîne Youtube de Voyages et Vagabondages.

Je tiens à remercier l’équipe A.J. Hackett / Auckland Bridge Bungy and Climb pour leur accueil chaleureux et pour le saut et la visite offerte. Cependant, toutes opinions et photographies me sont propres.

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