L’année 2014 touche à sa fin en même temps que mon tour du monde. C’est l’occasion de faire une petite rétrospective et de vous présenter mes meilleurs et pires moments de voyage 2014. Parce qu’un voyage est merveilleux, mais parce que cela ne serait pas vraiment un voyage sans coups durs et galères. C’est aussi un bon teasing de fin d’année pour tous les articles que je dois encore écrire… On commence par les meilleurs moments de cette année, en vrac!

Les meilleurs et pires moments d'un tour du monde

Découvrir deux merveilles argentines

Après mon voyage en Antarctique à la fin 2013, j’avais peur de ne plus m’émerveiller. C’était sans compter la merveilleuse Argentine, qui a su me montrer toute sa beauté, avec notamment le glacier Perito Moreno et les Chutes d’Iguazu, deux sites qui m’ont absolument époustouflée.

Perito Moreno Chutes d'Iguazu

Atterrir dans une communauté japonaise au Paraguay

C’est une de mes rencontres les plus improbables, mais aussi une de mes plus belles histoires. Ne sachant pas trop où aller au Paraguay, j’ai rencontré deux Japonais dans un bus, qui m’ont pris sous leurs ailes et j’ai donc atterri dans cette communauté. Ils m’ont chouchoutée, ils m’ont aidée à fêter mon anniversaire et ils m’ont soutenue dans un moment très difficile.

Paraguay

Vivre des aventures plus folles les unes que les autres en Nouvelle-Zélande

Du saut à l’élastique au saut en parachute, en passant par le snorkelling avec des dauphins, la spéléologie sous les vers luisants, la marche sur un glacier et un trek de 72km, je me suis dépassée en Nouvelle-Zélande et j’ai adoré chaque seconde de ces aventures. Je me suis rendue compte que j’aimais encore plus l’adrénaline que ce que je pensais et je suis prête à me lancer dans toutes les aventures qui se présentent.

Saut à l'élastique Waitomo Skyjump1 Saut en parachute

Une année de retrouvailles

Grâce à cette année en tour du monde, en plus de toutes les magnifiques rencontres que j’ai faites, j’ai pu retrouver des amis de longue date et passer du temps avec eux. Il y a eu Tina et Florian en Australie, Sarah en Indonésie et à Hong-Kong, Momo et Gloria à Hong-Kong, Majuko, Mako, Yumeko, Gloria et Hideo au Japon et Renée à Shanghai.Retrouvailles Retrouvailles Retrouvailles Retrouvailles Retrouvailles Retrouvailles

Des levers de soleil plus beaux les uns que les autres

Un « tour du mondiste » qui se respecte se lève souvent beaucoup trop tôt pour aller voir le lever du soleil sur tel ou tel site touristique. Je n’ai pas dérogé à la règle et me suis levée plus souvent qu’à mon tour à des heures indues en Asie pour aller voir le lever du soleil. Il y a eu la randonnée au Kawah Ijen pour voir les flammes bleues et le lever du soleil, celle au volcan Bromo le lendemain, celui sur un bateau près de l’île Komodo en Indonésie, celui sur le temple Borobudur, toujours en Indonésie, celui sur le temple d’Angkor Wat au Cambodge et celui sur les temples de Bagan en Birmanie. Ils étaient tous plus extraordinaires les uns que les autres, et en général, cela valait la peine de faire un petit effort…

Birmanie Angkor wat Indonésie Indonésie Indonésie Indonésie

Un voyage en bateau en Indonésie

Je garde un excellent souvenir de notre excursion d’une nuit et deux jours en bateau en Indonésie, entre les îles Komodo, Rinca et Flores. Le bateau n’était pas des plus neufs, ni des plus luxueux, mais nous avions un groupe fort sympathique pour profiter de ces deux journées à la découverte des Dragons de Komodo, des paysages et du corail en snorkelling. Le voyage s’est passé très vite et hors du temps.

Bateau Indonésie

Aller du Japon à la Chine en ferry

Comme vous le savez, j’aime beaucoup les voyages en bateau et j’ai profiter pleinement de cette fabuleuse traversée.

Ferry

Voir la Grande Muraille de Chine

Un rêve devenu réalité avec trois heures à sa balader en toute liberté sur la Grande Muraille. Nous étions un tout petit groupe, dans un coin tranquille. J’espère pouvoir revenir et y marcher plus longuement un jour.

Grande Muraille

Faire un trek à cheval en Chine

A la fin de mon voyage en Chine, j’ai atterri avec un Suisse, dans les plaines tibétaines de la Chine, où nous avons décidé de partir trois jours en trek à cheval. Ce n’était pas très facile, c’était épuisant, mais nous avons pu repousser nos limites, vivre des instants magiques, découvrir des paysages magnifiques et ouvrir une petite fenêtre sur la culture tibétaine.

TibetTomber amoureuse du Laos

Le Laos, cela un peu été une de ces grandes surprises de ce tour du monde. Je ne m’y attendais pas, mais je suis tombée amoureuse de ce pays. Je n’y ai passé que trois semaines, mais j’y retournerai avec grand plaisir. Je n’oublierai pas ses merveilleux habitants, les paysages et la douceur de vivre du Laos.

LaosDécouvrir les temples d’Angkor à vélo

Je ne suis pas « miss vélo », mais j’apprécie de plus en plus ce mode de voyage et j’ai adoré mes deux jours à vélo en solo à découvrir les temples d’Angkor. Environ 65 km de pur bonheur loin des foules!

Angkor

Gagner le Big Blog Exchange et avoir la chance de repartir aux États-Unis

C’était l’imprévu de ce voyage. J’ai gagné le Big Blog Exchange et me suis de nouveau envolée pour les États-Unis au milieu de ce périple asiatique. Ce fût une chance incroyable et l’occasion de vivre une aventure unique et époustouflante.

Big Blog XFinir mon voyage en beauté en Birmanie

La Birmanie, c’est un coup de cœur et il est un peu difficile pour moi de séparer les moments forts, car ce voyage là-bas semble avoir été une succession de moments forts. C’était vraiment le moyen parfait de finir ce voyage dans ce pays si touchant.

Birmanie Birmanie Birmanie

Un voyage, ce n’est pas forcément une succession de moments forts. C’est aussi des moments difficiles, des galères, des coups durs et je pense qu’il est aussi important de montrer cette face « cachée » du voyage, cette phase un peu plus compliquée à laquelle on a tous à faire face de temps en temps. La plupart du temps heureusement, on en ressort plus fort ou on en apprend quelque chose. J’ai été plutôt chanceuse jusque là. On me demande toujours si j’ai été en danger et finalement, pour l’instant, je m’en sors bien. Voici donc mes pires moments en voyage en 2014, en vrac.

Perdre ma maman

Il n’y aura jamais de comparaison. Ce fût et cela restera mon pire moment de voyage et le pire moment de ma vie. Ce qui suit fait bien pâle figure, mais ainsi est faite la vie. Perdre un proche en voyage n’est jamais facile et je ne le souhaite à personne. J’ai interrompu mon tour du monde cette année et j’ai repris la route quelques mois plus tard. Encore aujourd’hui, ces moments me hantent.

De sacrées histoires d’auberges en Nouvelle-Zélande

Parfois, on a la poisse et je semble les avoir enchaînées en Nouvelle-Zélande. D’abord, j’avais oublié que c’était Pâques et je me suis retrouvée sans lit à Queenstown. Je n’ai pas trouvé d’autres solutions que de prendre un appartement à 150$ la nuit et de fuir Queenstown le lendemain matin. Ensuite, j’ai embarqué des punaises de lit dans mon sac à dos, auto-stoppeuses clandestines, récupérées quelque part dans une auberge qui ont été un sacré casse-tête à s’en débarrasser. Mais ouf, j’ai réussi. Pour finir, à Auckland, je me suis retrouvée avec un drôle de colocataire qui ronflait comme je ne l’avais jamais imaginé possible, qui parlait dans son sommeil de drogues et d’assassinats et qui me semblait bien louche. Heureusement, le reste de la chambrée était très sympathique.

Un joli coucher de soleil depuis le balcon de mon appart' à Queenstown

Une (longue) journée de transport en Indonésie

Levées très tôt ce matin-là, nous quittons Kuta, Lombok plus vite que prévu. L’accueil n’a pas été fantastique, les histoires qui courent sur les alentours ne sont pas rassurantes et je me suis quand même faite jeter des pierres à la figure par des enfants en arrivant. Il n’y a personne à l’Accueil, malgré ce que l’on nous avait dit et l’on ne peut donc ni manger, ni payer. Nous partons enfin après que notre taxi soit arrivé très en retard. Nous payons déjà beaucoup trop, car il est impossible de trouver un taxi officiel Blue Bird à Kuta. La mafia des transports a encore frappé. Arrivées à Mataram, nous allons à une agence de voyage pour réserver notre billet de bus pour Labuan Bajo, Flores. Il s’avère que l’on nous avait indiqué la mauvaise agence et la mauvaise heure et nous courrons donc dans toute la ville pour trouver la bonne agence et enfin réserver notre billet. Nous avons de l’attente et décidons donc de prendre notre petite-déjeuner. Sauf que c’est le Ramadan, qu’il est presque impossible de trouver un endroit où de la nourriture est servie. Nous atterrissons donc au MacDonald’s, où nous pouvons commander, mais pas manger sur place. Il s’agira ensuite de trouver un endroit, loin des regards pour manger et nous n’avons rien trouvé de mieux qu’un coin de parking, derrière un muret, aux odeurs douteuses. Après cela, nous prenons enfin notre premier bus. On essaye de nous arnaquer à la station de bus, l’ambiance est assez stressante, mais nous partons enfin. 40h de voyage, 2 bus et 2 ferrys au programme. Je ne parlerai pas des conducteurs de bus fous, de la clim’ à fond ou même de la musique karaoké indonésienne qui a ponctué tout ce voyage à tout heure de la nuit. Par contre, pour une raison inconnue, notre deuxième ferry n’est pas parti à l’heure et nous sommes arrivées plus de 5h en retard, le soir sans réservation à Labuan Bajo et nous avons finalement trouvé une chambre dans un endroit miteux pour la nuit. Pfiou, une de mes pires journées de voyage sans aucun doute!

Le lieu où nous avons mangé notre MacDo

Le lieu où nous avons mangé notre MacDo

Se faire arnaquer pour la première fois à Shanghai

Après avoir roulé ma bosse autour du monde pendant un an et déjouer les arnaques de l’Amérique Latine, je ne pensais plus être naïve. Et pourtant, premier jour à Shanghai, première arnaque. Je me balade près d’un parc et deux jeunes chinois me demandent de les prendre en photo. J’accepte et nous commençons à papoter de tout et de rien, ce sont deux cousins, touristes en visite de Pékin et ils vont visiter la ville pour la journée et notamment le parc où j’ai l’intention d’aller. Mais d’abord, ils vont à une cérémonie de thé traditionnelle et peut-être que je souhaiterais me joindre à eux? J’accepte, en leur disant que je ne participerai que si c’est gratuit. Nous demandons le prix en arrivant et ils me disent 5 euros. 5 euros pour une cérémonie de thé, cela me paraît tout à fait raisonnable. La cérémonie commence donc et mes comparses discutent, discutent, à m’en casser les oreilles. Presque comme s’ils ne souhaitaient pas que je me concentre sur autre chose qu’eux. Je comprends enfin que quelque chose cloche. Lorsque l’on me sert la deuxième tasse, je demande si le prix est pour une tasse ou la cérémonie. Le prix est pour une tasse. J’arrête tout malgré les protestations, je paye mon dû (plus 3 euros pour la location de la salle) et m’en vais en pestant contre eux. J’aurai dû être plus ferme et ne pas payer, mais le premier jour en Chine, on ne sait pas trop sur quel pied danser. Finalement, je m’en suis bien sortie, car en voyageant seule, je suis toujours sur mes gardes. Heureusement. Certaines personnes de mon entourage débarquant en Chine ont déjà payé des centaines d’euros avec ce coup-là. Comme quoi, ils sont bons… En Chine, au Laos et au Cambodge, j’ai été abordée plusieurs fois lorsque je me promenais seule par des gens très louches qui me proposaient de m’emmener chez eux ou un rendez-vous le lendemain. Je ne les ai jamais suivi bien sûr, mais en me renseignant sur Internet, je me suis rendue compte qu’il y avait des arnaques bien connues et certaines plus dangereuses que d’autres. C’est dommage de devoir se tenir sur ses gardes comme cela, car on veut s’ouvrir aux autres, mais attention, il y a parfois de belles arnaques.

Arnaque

Les transports en Chine

Les transports en Chine, ce n’est pas forcément facile. Parfois, si vous ne réservez pas à l’avance votre train, vous n’aurez pas de place ou alors seulement debout. Autant dire que 20 heures de train debout dans un train chinois, ce n’est pas la joie. J’ai donc commencé à réserver mes billets quelques jours à l’avance et je ne m’en sortais pas mal du tout en écrivant moi-même à l’avance les idéogrammes des informations nécessaires: nom de la ville, classe, jour, heure, etc. Mais je crois que pour aller à X’ian, j’ai un peu cafouillé. Ou alors il n’y avait plus de places dans le train normal. Bref, on s’est retrouvés dans un train qui ne s’arrêtait qu’à X’ian Sud, à environ 50km du centre, comme nous l’apprîmes juste avant l’arrivée vers 19h. Il n’y avait plus de bus à ce moment-là et bien sûr, nous ne pouvions nous tourner que vers les taxis. Mais le hic, c’est qu’il y avait à peu près 70 chauffeurs de taxis pour nous seuls, essayant d’attirer notre attention et de nous faire payer beaucoup trop cher. Certains voulaient d’ailleurs nous mettre dans un taxi plein avec nos sacs, pour un prix exorbitant. J’avoue qu’avoir 70 personnes qui vous épient, qui vous crient des prix à la figure, qui vous suivent tous les mètres, ce n’est pas facile et seule, j’aurais peut-être paniqué. Quoiqu’il en soit, nous avons finalement réussi à faire mettre le compteur à un chauffeur et à payer bien moins cher que prévu! Waouh! Une histoire qui avait mal commencé, mais bien finie pour une fois. Des histoires de transport en Chine, j’en ai beaucoup: les taxis qui refusent de nous prendre sans raison apparente, ceux qui ne veulent pas mettre le compteur, les heures d’attente dans les montagnes tibétaines à cause de travaux, les chauffeurs fous, les bus et trains pleins en période de vacances…

Dans le train

Me sentier bien seule au Laos

A mon arrivée au Laos, j’ai eu un petit coup de mou. Je me sentais seule et je trouvais cette arrivée en Asie du Sud-Est assez difficile, à cause de certains voyageurs rencontrés. Les backpacker typiques, qui ne sont là que pour l’alcool et la drogue et clament haut et fort qu’ils ne mangent pas de nourriture locale et que la culture ne les intéressent pas. J’ai dû en rencontrer un peu trop et je désespérais un peu, surtout qu’à ce moment-là, je cherchais des gens pour partager un tuk-tuk pour aller à une cascade. Finalement, j’ai rencontré une Belge très sympa, je me suis secouée mentalement et tout s’est bien passé. Je suis tombée amoureuse du Laos et y ai rencontré des gens formidables.

Une agression verbale aux États-Unis

Lorsque je suis arrivée aux États-Unis, à Washington D.C., j’étais épuisée, j’avais froid et j’étais un peu décalée et perdue. J’ai pris le bus de l’aéroport pour me rendre au centre-ville et je me suis assise vers le milieu du bus. Il y avait quelques personnes à bord, des hommes entre 30 et 40 ans et un couple allemand d’environ 50 ans. Je n’avais pas remarqué l’homme au fond du bus. Il s’est vite approché de moi et a commencé à me parler en espagnol. Enfin, plutôt à m’insulter et faire des insinuations douteuses. J’ai fait comme si je ne comprenais pas et je l’ai ignoré. Et puis, il a commencé à m’appeler et à me toucher l’épaule à intervalle régulier. Je me suis déplacée plus à l’avant, il a continué. J’ai crié haut et fort « Stop touching me, Sir », les passagers se sont retournés, m’ont regardé bizarrement et n’ont rien dit. J’étais sous le choc, pas un seul d’entre eux ne m’est venu en aide. A mon arrêt, je suis descendue en espérant ne pas être suivie. Je m’arrêtais quelques instants pour demander mon chemin, tout en vérifiant derrière moi. Ouf, il n’était pas là. De toute façon, j’aurais demandé de l’aide à l’arrêt et j’étais bien plus grande et forte que lui, mais j’ai encore du mal à croire le comportement des passagers!

Un gros coup de mou au Cambodge

En revenant des États-Unis, j’étais sur les rotules et complètement décalée. Je me suis reposée plusieurs jours à Phnom Penh, mais j’avais de la fièvre tous les jours. J’ai commencé à me demander si ce n’était pas le palu, mais je savais aussi que j’étais épuisée. J’ai fait le chemin jusqu’à Siem Reap, et n’ayant que trois jours sur place, j’ai décidé de visiter les temples malgré la fièvre. Le premier jour et ses 45 Km à vélo m’ont assommée, si bien que je n’ai pu rien faire le second jour. Le troisième jour, j’étais toujours fiévreuse, mais je suis tout de même partie pour mes 20km. Le lendemain, la fièvre était partie. J’ai cru devoir aller à l’hôpital et annuler mon voyage en Birmanie, mais finalement, j’en avais juste fait un peu trop!

Je vous souhaite une très bonne année 2015, qu’elle soit faite de voyages et de découvertes, et du moins de galères possible!

Ne faites pas comme moi, ne vous faites pas arnaquer en voyage ! 🙂

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