2017: 4 ans de nomadisme
Nous sommes le soir du 30 décembre 2017 et je me résous enfin à faire le bilan de 2017. Vous l’avez sans doute deviné, vous l’avez sans doute même remarqué, j’ai quelque peu évité d’écrire sur ma déception japonaise depuis que j’ai quitté le Japon en septembre dernier. Je danse autour du sujet, je tâtonne à petits pas, je vous parle de mes coups de coeur, mais j’évite le reste. Ceux qui me connaissent en vrai m’ont entendue déblatérer sur le Japon jusqu’à ne plus vouloir y aller. Je me rattrape comme je peux, décrivant la beauté des lieux, l’inspiration poétique et la force que j’y ai trouvé, mais mes interlocuteurs se souviennent plus souvent de mes diatribes enflammés, que de ma prose poétique sur le Japon. Et je ne veux pas tomber dans ce travers, car cela serait injuste et biaisé. L’année 2017 a été très compliquée pour moi et ma vie nomade. Mais j’aurais tort de tout mettre sur le dos du Pays du Soleil Levant. Alors, il est temps de se prêter à l’exercice du bilan de voyages en 2017, de faire un bilan de cette quatrième année nomade, de faire le point, d’en tirer des solutions, pour moi, mais aussi pour vous, qui rêvez peut-être de cette vie nomade tant convoitée.
En relisant mes bilans précédents, je retrouve une femme passionnée, résolument heureuse et forte, malgré les difficultés et les obstacles, malgré les deuils. Cette année, elle s’est souvent éclipsée, derrière une autre femme pleine de doutes, faisant face à la solitude et à une année en demi-teinte. En 2014, j’ai perdu ma maman et c’était l’épreuve la plus dure de ma vie, mais faire mon deuil m’a rendue plus forte et depuis, j’ai croqué la vie à pleine dent, au jour le jour. 2015 a été un véritable tourbillon et j’ai papillonné avec bonheur autour de la planète. En 2016, j’ai été heureuse comme jamais et j’avais l’impression d’avoir enfin trouvé ce que je cherchais. Mais je concluais déjà sur mes doutes sur mon arrivée au Japon…
Janvier 2017, de Tokyo à Okinawa
Le matin du 1er janvier 2017, je me suis réveillée en bonne compagnie et avec les chiens et chats que je gardais. Le Nouvel An, s’il n’avait pas été mémorable, avait été exactement ce dont j’avais besoin. Une soirée tranquille entre amis, anciens et nouveaux, une découverte d’un rituel japonais et beaucoup de rires. Cela annonçait l’année à venir et l’importance de ces amitiés, anciennes et nouvelles, éphémères ou durables, improbables ou naturelles.
Le mois de janvier fût axé complètement autour de la découverte de Tokyo, entre des housesitting dans trois quartiers différents et deux semaines de cours de japonais en immersion dans une famille locale. Sarah et Jerem sont à mes côtés et nous découvrons Yokohama, les joies du karaoké et de la vie nocturne Tokyoïte.
Février, rêve d’Okinawa
En février, je m’envole pour l’archipel d’Okinawa, un vieux rêve d’ado lié au karaté. J’étouffe à Tokyo, j’ai trop froid et les îles m’appellent. J’y trouve de magnifiques paysages, un peu de paix et beaucoup plus de plaisir à la découverte du Japon.
Je fête mes 30 ans sur l’île principale d’Okinawa avec Jerem, avant de partir à la découverte de deux autres îles, Ishigaki et Taketomi.
Le soir de mon arrivée à Okinawa, après un voyage très mouvementé (nous avons fait demi-tour en plein vol pour revenir à Tokyo et avons ensuite repris un autre vol quelques heures plus tard!), je tombe malade. Je ne le savais pas, mais j’allais être vraiment malade pendant plusieurs mois, la situation empirant avec le temps. J’étais vraiment mal, j’avais l’impression de devenir folle et je n’en trouvais pas la source. Pensant longtemps au gluten, après de nombreux examens en France qui ne révélaient rien, j’ai finalement découvert par moi-même quelques mois plus tard que j’étais intolérante à la sauce soja… en vivant au Japon!
Mars, Taiwan et Osaka
En mars, je m’envole pour 20 jours pour découvrir Taiwan, pour m’échapper du Japon et voir autre chose. J’y retrouve des amis, je découvre un beau pays surprenant et surtout je respire un peu plus, loin de ce Japon qui m’étouffe. Je suis toujours malade, mais je réalise aussi autre chose à ce moment-là: je suis en plein burnout après près de 4 ans de nomadisme et j’ai besoin de faire le point.
Ca tombe bien, car j’avais déjà prévu un retour en Europe pour des salons professionnels et après un passage par Osaka, toujours en compagnie de la fine équipe de Sarah et Jerem, je retourne en France, aux origines.
Avril, retour aux sources en France et au Royaume-Uni
Je passe le début du mois d’avril chez mon père. Seule, je m’écoute, je me soigne, je me repose et je réfléchis. Je marche beaucoup dans le parc de notre petite ville et j’y trouve mon réconfort.
Je suis physiquement et mentalement épuisée de trois ans et demi de nomadisme, mais je suis heureuse de retrouver mes amis au Salon des Blogueurs de Voyage à Saint-Malo. Après le retour aux sources dans ma campagne natale, je passe brièvement à Rennes où j’ai étudié, je découvre la beauté de Brocéliande, avant de prendre la direction de Saint-Malo. Il y a une partie de moi en Bretagne et retrouver mes amis blogueurs me fait plus de bien jamais. Eux aussi sont mes racines. Londres ensuite, comme un autre moment de nostalgie. J’y suis pour un Salon, mais tout est un peu compliqué, je suis d’humeur massacrante, il fait un temps effroyable, je suis épuisée, je pers ma carte de transports, ma carte bancaire se fait pirater depuis l’Indonésie et tout semble mal s’enchaîner.
Mai, la claque de l’Irlande du Nord
Malgré le burnout, je dois continuer d’avancer, de mettre un pas devant l’autre. The show must go on! J’atterris en Irlande du Nord, complètement déphasée et paumée, mais heureuse de mener à bien ce projet de road-trip que je portais en moi depuis longtemps. Le soleil brille toute la semaine de mon voyage, les paysages d’Irlande du Nord me soignent et m’inspirent, j’y rencontre des gens extraordinaires et je retrouve enfin ma joie de vivre. L’Irlande du Nord m’a un peu guérie de mon burnout et devient ma destination coup de coeur de l’année.
Ne souhaitant par revenir sur mes engagements et donner une dernière chance au Japon, je m’envole à nouveau à Tokyo pour garder chiens et chats pendant un mois et demi. J’ai pris du recul, le soleil brille à Tokyo, les plantes et les fleurs sont de sortie, je prends des bonnes résolutions et je marche beaucoup. Je prends la décision de ne pas terminer mon année au Japon, mais tout est encore flou.
Juin, solitude et argent à Tokyo
Juin a sans doute été le mois le plus difficile, mais aussi celui qui m’a rendue le plus forte. Les problèmes d’argent s’accumulent. J’ai beaucoup dépensé au Japon, un peu trop, et les paiements de mes contrats n’arrivent pas. L’appareil photo à réparer, la fraude de la carte bancaire, des soucis de remboursement de frais médicaux en France… tant et si bien que je me retrouve à vivre avec 50 euros à Tokyo pendant deux semaines! Heureusement, je fais du housesitting dans un appartement luxueux et je dois juste trouver de quoi manger. Je m’en sors bien, dégote de nouveaux contrats et je commence à donner des cours de conversation dans un café. Toutes ces années de minimalisme et de voyage m’ont aidée à ne pas stresser ou trop paniquer sur le moment même. J’ai mis du temps à me remettre sur pied, mais rien n’est impossible. Je m’impressionne, de voir à quel point je peux rebondir ainsi, et surtout à quel point je ne stresse plus, moi qui était une grande stressée de la vie!
Forcément, avec 50 euros en poche, je ne peux pas faire grand chose, surtout au Japon, ce qui me confronte encore plus à ma solitude dans ce pays. Pour la première fois de ma vie, je me sens vraiment seule et isolée et je rejette la solitude. Je passe une semaine dans un appartement Airbnb dans une banlieue endormie en bord de mer, à Oiso, et je ne parle à quasiment personne pendant une semaine. Le retour à la réalité est étrange, mais je sais alors que je ne veux pas vivre comme cela, tomber dans la facilité et que je dois me secouer!
Juillet, retomber amoureuse du Japon
En juillet, je reprends goût au voyage et je voyage à travers le Japon. Je me suis lancée un défi de marcher plus de 15 000 pas par jour et je marche, marche, marche souvent plus de 30 000 pas par jour. Je me sens bien, j’y trouve mon bonheur et ma paix et je découvre un autre Japon, celui que je recherchais depuis si longtemps. C’est le Japon des campagnes, hors des sentiers battus, c’est la nature sauvage et surprenante. Hakone, la péninsule d’Izu, Osaka, Himeji, Kinosakionsen, Wakayama, Koyasan, Nara… je saute de destinations en destinations, d’un type de voyage à un autre et j’adore cela. Je me sens enfin moi-même, avide de découvertes et de nature.
Août, le dernier mois à Tokyo
Août marque la fin de mon séjour à Tokyo et au Japon. Je garde des animaux, je travaille beaucoup, je vois quelques amis et je marche à la découverte de la ville. Il fait chaud et j’adore ça. Le festival de l’eau d’ailleurs tombe à pic et je m’amuse comme une petite folle dans cette bataille d’eau géante!
Mon ordi me lâche, le fantôme de mes soucis financiers revient, mais j’ai mon billet d’avion pour la prochaine destination et je n’ai absolument aucun regret.
Septembre, entre deux avions
Le mois de septembre est un sacré tourbillon. Je visite deux derniers endroits au Japon, Nikko et Kawaguchiko, et après plusieurs essais manqués, je vois enfin le Mont Fuji, en écoutant du Murakami. Je fête mes 4 ans de nomadisme dans un avion. Je quitte enfin le Japon, sans regrets, soulagée de partir et j’atterris quelques heures plus tard à Bangkok, dans les bras réconfortants de Corinne de Vie nomade. Je respire enfin, je m’émerveille des couleurs et des odeurs, des sourires et des goûts, je danse intérieurement. Avec Corinne, on écluse les bouis-bouis, les sites touristiques, les hôtels et les rues de Bangkok.
Et puis, on s’envole toutes les deux pour l’Autriche pour un autre salon des blogueurs. Cette semaine en Europe passe comme un mirage. Je m’émerveille encore une fois devant la beauté de l’Autriche, je craque face à mes propres limites et je repars avec Corinne. Direction Chiang Mai, ma nouvelle maison pour les trois prochains mois. Cette fois-ci, c’est Nastasya qui nous accueille à bras ouverts.
Octobre, comme un tourbillon
Me voilà installée dans un superbe appartement à Chiang Mai. Je l’ai trouvé en un jour et demi, mais je pars directement cherché mon père à Bangkok, pour son premier grand voyage. Nous visitons Bangkok, alors que commence le dernier mois de deuil pour le roi, puis nous découvrons la petite île de Ko Samet sous la pluie avant de revenir à Chiang Mai. La Thaïlande lui plaît et c’est toute une expérience de la découvrir à travers le prisme de quelqu’un qui n’a jamais voyagé. On se ré-émerveille devant les petites choses du quotidien et c’est superbe!
Je passe un peu de temps avec Corinne et Nastasya, avant de devoir déjà faire mon premier visa run, après toutes ces années de nomadisme. Direction Kuala Lumpur, où je squatte chez Pauline de Graine de Voyageuse: c’est l’année des rencontres blogueuses pour moi et j’adore cela! Kuala Lumpur n’est pas à la hauteur de mes attentes, mais je repars avec mon visa de deux mois en main!
Novembre, la vie sédentaire à Chiang Mai
Corinne part, Isabella arrive, Nastasya fait des allers-retours et je commence vraiment ma vie sédentaire à Chiang Mai. J’ai du mal à trouver ma place dans cet appartement. C’est mon premier appartement et c’est la première fois depuis plus de quatre ans de nomadisme que je vide entièrement mon sac à dos. Au bout de quelques jours, je prends vite mon rythme, entre les rencontres avec mon groupe d’écrivains, les sessions boulots au café, les soirées entre amis, la piscine, le boulot, le sport et la vie quotidienne à Chiang Mai.
Je m’y plaîs bien finalement et les jours s’écoulent paisiblement. Nous fêtons Loy Kratong et Yi Peng, le festival des lanternes, et profitons à fond du retour des beaux jours. La saison des pluies est terminée et le soleil est au rendez-vous tous les jours. Par la fenêtre de mon appartement, je vois des écureuils batifoler sur les palmiers et je sais que je suis chanceuse de vivre cette vie-là.
Décembre, le dernier mois à Chiang Mai
Le dernier mois à Chiang Mai est arrivé. Avec lui, les soirées d’adieu, les dernières fois, les dernières choses à visiter. Je fais une randonnée en groupe jusqu’en haut de Doi Suthep, je me dépasse à la salle de sport et je continue sur ma bonne lancée de novembre. Je suis fière de moi et prête à attaquer l’année à venir du bon pied. Jusqu’à ce que je me blesse bêtement au canyon de Chiang Mai, le tout ruinant quelque peu mes dernières semaines et me faisant tester le système de santé thaï.
A l’heure où je vous écris ces lignes, je suis dans mon lit, tentant de soulager mes douleurs au dos qui ne se sont pas améliorées en un mois…
Je rentre en France pour fêter les fêtes en famille et entre amis et tout ça c’est super. Le voyage est long (plus de 48h et des aventures rocambolesques à souhait), le choc de température est violent, le dos me fait souffrir et une intoxication alimentaire me fait terminer l’année dans un drôle d’état.
Le 31 décembre, la communauté des blogueurs de voyage apprend le décès de Julie Sarperi, une blogueuse, écrivaine, artiste et photographe sur Carnets de Traverse. Je ne la connaissais pas, mais le choc de voir une si jeune maman partir si vite est grand. 2017 se termine mal et me laisse un goût très amer.
2017, un bilan de 4 ans de nomadisme en demi-teinte
Je n’ai pas encore assez de recul pour appréhender cette année 2017. Cela a été une année riche en voyages, en rencontres et en amitiés.
Où il est question de voyages, de marche, de rencontres et d’amitié
Côté voyages, j’ai continué de voyager lentement à mon rythme, mettant l’accent sur le slow travel, comme je le souhaitais ardemment. Je n’ai été que dans 6 pays en tout et dans seulement 2 nouveaux pays, prenant le temps de m’imprégner des cultures, de vivre simplement, de comprendre les pays, de tenter de m’adapter. Si je rêvais de nouveaux horizons, comme toujours, j’ai été raisonnable et je n’ai pas cherché la course aux tampons dans le passeport. Il s’agissait de revenir à l’essentiel, de voyager comme je l’aimais et de prendre chaque jour comme il venait. J’ai aussi découvert (même si je m’en doutais), que j’étais une grande marcheuse dans l’âme et que la citadine en moi, souhaitait plutôt répondre à l’appel des montagnes, de la nature et des grands espaces. C’est là où je me sens le mieux. Ce là n’est pas un lieu, mais plutôt un état. Celui de mettre un pas devant l’autre, d’avancer quelque soit l’environnement, dans une sorte de méditation contemplative par la marche. Une chose est sûre, si j’arrive à me remettre d’aplomb, vous allez me revoir beaucoup marcher dans les mois et années à venir!
Côté voyage en solo, malgré plus de 10 ans de voyage en solo, j’ai fait face pour la première fois à la solitude, la vrai, celle qui vous ronge de l’intérieur et dont il est difficile de s’extraire. Beaucoup de facteurs sont entrés en ligne de compte et on en reparlera un jour, mais aujourd’hui je dois apprendre à gérer cela. Lorsque l’on est célibataire à 30 ans, en constant mouvement, au bout du monde, sans attaches, sans collègues, à travailler pour soi, on se retrouve vite complètement seule et isolée de tout. Il faut que j’apprenne à gérer cela. Heureusement, cette année m’a aussi permis, par le hasard des choses, de renforcer des liens forts avec des amis voyageurs et des amis blogueurs. Trouver une communauté à Chiang Mai, pouvoir discuter tous les jours avec des gens qui me comprenaient, qui comprenaient mon mode de vie et mon travail a tout changé pour moi. Faire du co-working dans des cafés avec des amies, des blogueuses, des filles qui m’inspiraient m’a motivée plus que jamais et a même fait germer des idées de projets plus folles les unes que les autres. Nous avons beaucoup appris l’une de l’autre et nous avons déjà envie de remettre le couvert. Nous en avons besoin pour notre santé mentale et pour l’inspiration. Merci à eux, à elles, vous vous reconnaîtrez.
Grâce à tout cela, j’ai enfin pu bien avancer sur le livre, que j’espère terminer dans les deux mois à venir! On en reparle évidemment très vite!
Où il est question de doutes, de difficultés, de remises en question et d’apprentissages
Cela aussi été une année de doutes, de remises en questions et de difficultés. Des problèmes de santé, de la solitude, un gros choc culturel, des problèmes financiers, des problèmes existentiels peut-être aussi sans doute. J’ai commencé l’année malade et je la termine le dos abîmé. Je crois que mon corps me supplie de me reposer et en cette fin d’année, j’ai enfin appris à l’écouter et je ne referai plus l’erreur d’aller contre lui. Ce mal de dos me fait peur et m’inquiète, surtout que je souhaitais me préparer à des voyages plus physiques et à des challenges sportifs. Je dois être patiente pour repartir sur le bon pied.
J’ai aussi appris à mieux gérer mon travail, ma productivité, mon inspiration. J’ai beaucoup pris de distance avec les réseaux sociaux et je ne m’en porte que mieux. En même temps, après le harcèlement constant dont j’ai été victime sur Snapchat, j’avais besoin de ce retour à l’essentiel.
J’ai appris aussi à ne plus regarder de séries. J’ai fait un challenge sur un mois, qui s’est prolongé et m’a appris à être plus raisonnable. La télévision, Netflix, les séries télé ont trop pris la position centrale dans nos vies, alors qu’ils ne font que nous déconnecter du réel, nous ahurir, nous diviser, occuper le temps et l’ennui jusqu’à ce que nous en soyons complètement accro. Je n’ai jamais été une grande additc, mais c’était trop devenu automatique lors des soirs de solitude au Japon et je suis très heureuse d’avoir su m’en détacher et de ne regarder maintenant qu’une ou deux séries quand j’en ai le temps et l’envie. Cela m’a d’ailleurs permis de me replonger dans la littérature grâce aux livres audio!
Un autre grand changement dans ma vie, dont je n’ai pas eu le temps de vous parler est que je suis devenue pescétarienne à la fin de 2016 et que cela fait maintenant plus d’un an que je n’ai pas touché à la viande autre que du poisson. Cela n’a au final pas été si compliqué que cela et j’espère que je pourrais devenir végétarienne en 2018.
Alors que me souhaitez pour 2018? La santé avant tout, un peu plus de stabilité financière sans aucun doute, un soupçon de stabilité émotionnelle, un livre publié j’espère et beaucoup de nature et de randonnées. Les voyages sont au coeur de ma vie et je ne m’inquiète pas une seule seconde sur ce plan-là… D’ailleurs, je vous emmène avec moi en Angleterre à la fin de la semaine et pour tout le mois de janvier!
Edit Mars 2024: Il m’aura fallu du temps pour tirer les vrais leçons de mes bilans de 2017, 2018, 2019 et de l’après-voyage. Par touches poétiques et intuitives, mon premier livre publié, je raconte tout cela dans L’Envol. En savoir plus sur ce livre audio et numérique intuitif.
Et vous, quel bilan tirez-vous de votre année 2017? Que puis-je vous souhaiter pour 2018?
Je vous souhaite à tous et à toutes une très belle année 2018. Merci pour votre présence et votre soutien quotidien, ici, sur les réseaux sociaux, par email et sur la newsletter. Continuez de m’écrire, de me raconter vos voyages, de me poser vos questions, de vous interroger, de me faire part de vos doutes, je serai toujours là pour vous répondre.
Amicalement et voyageusement,
Lucie
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