Voyager hors saison
Depuis que je voyage au long cours, je voyage la plupart du temps hors saison dans différentes régions du monde, profitant des inter-saisons pour éviter la foule et les prix exorbitants. Le slow travel, voyage lent, appelle également à ce que je me retrouve souvent à la mauvaise saison dans un pays donné: pendant l’hiver en Bolivie, à la saison des typhons au Japon, à la saison des pluies en Thaïlande ou en Colombie… mais cela ne m’a jamais posé de problèmes, bien au contraire. Avoir la possibilité de voyager hors saison est pour moi un luxe auquel j’aurais du mal à renoncer. Tant et si bien qu’en juillet-août, étant nomade et en permanence sur les routes du monde, je m’arrange toujours pour trouver une destination hors des sentiers battus et peu visitée. Ce n’est pas pour rien que je passe actuellement l’été à Sarajevo…
C’est pour cela que je me pose assez peu la question des saisons. D’ailleurs, je ne compte plus le nombre de fois où j’ai débarqué à la saison des pluies dans un pays, pour découvrir qu’il ne pleuvait pas beaucoup ou alors de manière très sporadique (je pense à la Colombie, par exemple). Mais voilà, lorsque j’ai réservé mon ticket pour une conférence professionnelle à Québec en mai, la question du climat est très vite revenue sur le tapis…
Quand partir au Canada?
Alors quand partir au Canada? Si vous avez lu d’autres sites ou guides de voyage sur le Canada, vous avez sûrement remarqué que l’on vous conseillait de voyager au Canada en été ou en hiver, en fonction de ce que vous souhaitiez faire comme activité, voir à l’automne pour assister aux magnifiques couleurs de l’été indien. Cependant, personne ne conseille de voyager au printemps au Canada… alors moi et ma conférence calée sur le premier week-end de mai, mes souvenirs de six mois très pluvieux lors de mon expatriation à Montréal et ma frilosité, nous n’étions pas très fiers en préparant ce voyage.
J’ai fait énormément de recherches sur le sujet avant de partir, essayant de construire mon itinéraire de voyage au Canada en fonction de la météo, pour éviter le froid, la pluie et de me retrouver devant trop de portes fermées, tout en profitant de la nature. J’ai beau avoir retourné le problème dans tous les sens, partir au Canada au printemps, n’était pas forcément une bonne idée, encore moins sur la côte est et au Québec. J’ai brièvement envisagé d’aller faire un tour vers Vancouver et la côte ouest du Canada, mais sur cinq semaines de voyage, c’était bien trop court. Je me suis donc résolue à faire comme d’habitude, à partir sans trop me soucier de la saison, à croiser les doigts, à faire la danse du soleil et à mettre quelques couches supplémentaires dans mon sac à dos. Lorsque je suis partie de Millau et son printemps estival et que j’ai survolé la Gaspésie recouverte de neige lors de mon vol pour Québec, j’ai un tout petit peu paniqué. Finalement, j’en ai pris mon parti et j’ai même trouvé énormément d’avantages à ce voyage printanier au Canada et je viens vous répondre aujourd’hui à la question « quand partir au Canada? »: « Quand vous en avez envie! ». Il y a des avantages et des inconvénients à chaque saison du voyage et le printemps n’est pas forcément un choix plus mauvais qu’un autre!
Voyager hors saison au Canada
Voyager hors saison au Canada? Moi je dis oui, re-oui et encore oui! Je suis ravie d’être restée sur la côte Est et d’avoir effectué ce voyage au Canada au printemps. Au final, le printemps au Canada correspond parfaitement à la voyageuse que je suis et cela a rendu mon voyage encore plus agréable. Je vous explique cela sous forme d’inconvénients et d’avantages, en terminant par le positif bien sûr!
Les inconvénients de partir au Canada au printemps
Pour information, j’ai voyagé au Canada du 30 avril au 7 juin 2018. J’ai évité le mois d’avril, un peu trop frisquet pour moi et je ne suis allée à certains endroits qu’à partir de la mi-mai, en restant en ville à Québec pour une grosse semaine au début du mois de mai. Lorsque j’étais expatriée au Canada, j’étais restée de mars à début juillet et c’était une année très pluvieuse et maussade. Avec les changements climatiques, chaque année est différente et il est compliqué de prédire de quoi sera fait le prochain printemps. Par exemple, en cette année 2018 le printemps a été très tardif en Europe, mais également au Canada où la fonte des neiges et les dernières neiges sont arrivées plus tard que prévu (oui, oui, pendant que j’y étais!)
- Le climat
En fonction d’où vous vous rendez au Canada, le climat sera sans doute votre ennemi numéro 1 pour votre voyage au Canada. Pluie, neige, vent, instabilité météorologique et grisaille peuvent être au programme. Je crois qu’il n’y a pas grand chose d’autre à faire que d’en prendre son parti. En voyage, en mouvement, la mauvaise météo passe souvent mieux que lorsque l’on est chez soi, à moins qu’il ne tombe des trombes d’eau.
Personnellement, je m’en suis très bien sortie avec mon équipement habituel de tour du monde et de nomade, en empilant les couches et en ayant toujours imperméable, bonnet, gants et écharpe à portée de main. Oui, il m’est arrivée d’avoir froid, oui j’ai eu un peu de pluie (mais bien moins que prévu au final), oui, j’ai randonné dans plus de 20 cm de neige, mais j’ai aussi eu très chaud et j’ai bronzé… comme quoi!
Evidemment, ce ne sera pas le moment de faire du camping ou de l’auto-stop malheureusement!
- Les sites touristiques fermés
Et oui, vous serez sans doute surpris d’apprendre que certains sites touristiques sont fermées au printemps et ouvrent leur porte à la mi-mai, voire début juin, voire même à la mi-juin. Cela vaut pour des musées, mais également pour des parcs nationaux et bien évidemment pour certains hôtels, boutiques et restaurants. N’oubliez pas de vous renseigner à l’avance s’il y a quelque chose que vous souhaitez absolument voir, pour ne pas vous retrouver devant une porte close.
Quoiqu’il en soit, je trouve que cet inconvénient n’est au final pas si grave et qu’il s’inscrit complètement dans la logique d’un voyage lent, du slow travel. En voyage, il n’y a pas besoin de tout voir ou tout faire pour apprécier un lieu ou un pays et plus l’on voyage, moins l’on se situe dans cette logique de consommation du voyage. Alors pourquoi ne pas profiter de voyager hors saison pour tester ce mode de voyage en slow travel et tout simplement prendre le temps de vivre son voyage?
- La solitude
Qui dit hors saison, dit qu’il y aura forcément moins de voyageurs à rencontrer, d’autant plus si vous êtes en road-trip. Une fois encore, c’est une question de choix et tout dépend de ce que vous recherchez. Personnellement, même en voyageant seule en road-trip hors saison au Canada, j’ai pu rencontrer du monde, donc je ne pense pas que cela soit un véritable frein. J’étais juste un peu déçue de ne pas croiser d’auto-stoppeurs sur la route.
Les avantages d’un voyage hors saison au Canada
Même si j’étais très dubitative au début de mon voyage au Canada sur la météo (mes amies québécoises pourront en témoigner), je suis repartie ravie de mon choix et convaincue qu’il était même mieux de voyager au Canada au printemps plutôt qu’en été.
- Voyager à petit budget au Canada
Il n’y a pas de recette magique. Si l’on veut voyager pas cher au Canada ou ailleurs dans le monde, mieux vaut voyager hors saison et se rendre sur place lorsque personne n’y est. Les prix des billets d’avion, les prix des logements, de la nourriture… beaucoup de choses s’avéreront moins cher en étant hors saison, ou bien il sera tout simplement plus facile de trouver des bons plans, ou tout simplement de trouver un logement à la dernière minute ou même de négocier des tarifs! Cela n’est plus à prouver et c’est un avantage incontestable au voyage hors saison.
Evidemment, voyager hors saison permet de trouver des billets d’avion moins chers. Il y a 10 ans, j’étais partie avec Air Transat depuis Paris et j’avais à l’époque trouvé un billet d’avion pour 300€ aller-retour, une vraie aubaine. Aujourd’hui encore, Air Transat demeure l’une des compagnies aériennes qui offrent les meilleurs prix et surtout le meilleur rapport qualité-prix!
Cette année, j’ai eu la surprise et la joie d’être surclassée en Classe Club, pour l’aller et le retour. Après avoir testé la classe économique pour mon premier voyage au Canada et avoir été totalement satisfaite, j’étais contente de voir ce que cela donnait en Classe Club. N’ayant pour seule référence qu’un vol en classe affaires sur British Airways il y a quelques années, je ne suis pas spécialiste en la matière. Toutefois, j’ai apprécié la rapidité de l’embarquement, la gentillesse de l’équipage, les sièges ultra-confortables et l’espace que j’avais pour les jambes, les petits bonus confort dans la trousse offerte, l’enregistrement d’un bagage supplémentaire et le système de divertissement. Etant pescétarienne, la nourriture n’était pas exceptionnelle, mais je suis habituée. Pour la première fois de ma vie, je suis arrivée reposée à destination, et surtout mes jambes n’avaient absolument pas gonflé! Un vrai miracle!
En classe économique, tout comme en classe club, le personnel au sol est sympathique et accueillant. J’avais eu un souci de réservation il y a 10 ans sur mon retour, et ils avaient géré le problème rapidement!
Cette fois-ci, j’ai pris un vol Paris-Québec / Montréal-Bordeaux pour suivre mes besoins de voyageuse nomade. Il y a désormais de nombreuses nouvelles lignes depuis la province pour Montréal ou même Québec. Pratique lorsque l’on veut partir directement vers la Gaspésie ou le Saguenay Lac Sain-Jean!
[gallery columns="2" link="none" size="full" ids="15160,15162"]Pour trouver des vols depuis Bordeaux, Mulhouse, Lyon, Marseille, Nantes, Nice, Paris ou Toulouse, vers Vancouver, Toronto, Montréal ou Québec, à partir de 400€ aller-retour, rendez-vous directement sur le site de Air Transat.
- Profiter des plus beaux endroits seul au monde
Un voyage hors saison, c’est quasiment la garantie d’être seul au monde dans certains des plus beaux endroits du monde et j’avoue que cela s’est largement vérifié lors de ce voyage au Canada. Moi qui aime de moins en moins la foule et qui aime profiter des lieux nature sans trop de monde, j’ai été vraiment gâtée sur ce voyage. Non seulement j’étais seule sur les routes en road-trip au Québec et au Nouveau-Brunswick, ce qui m’a permis de profiter de la route en toute tranquillité, mais j’étais également souvent seule sur les sites, dans les parcs nationaux ou en randonnée, même par beau temps. Alors oui, j’ai eu des magnifiques plages rien que pour moi, des montagnes rien que pour moi, des sites splendides sans âme qui vive et tout simplement le bonheur de découvrir chaque endroit en paix. Je pense par exemple à la Chute de Montmorency à Québec, aux parcs nationaux de la Gaspésie ou au fameux site de Hopewell Rocks et la Baie de Fundy plus largement (le site de la plus grande marée du monde). Sur ce dernier site très touristique, il est vraiment rare de pouvoir prendre des photos sans personne dessus, mais j’ai même eu un coin du site rien que pour moi pendant une heure entière. Et je ne changerai cela pour rien au monde!
Cela peut aussi le moment de se retrouver seul à faire certaines activités et de pouvoir passer un moment privilégié avec un guide. Je pense évidemment à ma sortie en kayak au coucher du soleil pour voir les phoques du parc national de Forillon.
- Les animaux en vadrouille
J’ai eu la chance de voir énormément d’animaux sauvages lors de mon voyage au Canada, à pied ou sur la route et je ne peux que conclure que le printemps est une excellente saison pour observer les animaux dans leurs milieux naturels. Sortant tout juste de leur hibernation, à la recherche de nourriture et profitant du fait qu’il y ait peu de monde et peu de bruit de visiteurs et de la foule, les animaux sont de sortie.
J’ai vu des ours, des cerfs, des orignaux, des porcs-épics par dizaines, des lapins et des lièvres, des renards et leurs renardeaux, des phoques, des Fous de Bassan, d’autres oiseaux et j’en oublie sans doute beaucoup d’autres. Et tous ces animaux évoluaient dans leur milieu naturel, sans me remarquer! Ces moments où j’étais seule à observer ainsi ces animaux à la dérobée font partie de mes moments préférés de ce voyage.
A noter que les ours hibernent jusqu’à la fin du mois d’avril, que les baleines ne font leur apparition qu’à partir de la mi-mai sur la côte Est, mais que l’on peut assister à la migration des oies blanches en avril.
- Assister au réveil de la nature
C’est l’un des avantages auquel je ne m’attendais absolument pas en venant ainsi au Canada hors saison: pouvoir assister au lent réveil de la nature et à l’arrivée du printemps est un spectacle magique. Alors oui, il faut être présent quelques temps, mais la transformation de la nature, le passage d’une saison à l’autre est fascinante pour le voyageur qui sait ouvrir l’oeil.
Lorsque je suis arrivée au Québec, les arbres n’avaient aucune feuille, il y avait encore de la neige de-ci, de-là, le Lac Saint-Jean était encore gelé et les oiseaux ne chantaient pas encore. Et puis, petit à petit, le soleil s’est fait plus chaud, les journées plus douces, les oiseaux sont sortis, puis les insectes, puis les feuilles et les fleurs. Lorsque je suis repartie cinq semaines plus tard, l’été toquait à la porte et T-shirts et jupes étaient de bon ton! En un mois, j’ai pu assister à toutes les étapes du printemps et voir les paysages et les villes se transformer. Les paysages blancs, gris et bleus sont devenus verts et jaunes et c’est finalement deux Canada bien différents que j’ai pu découvrir en à peine un mois.
Après un rude hiver, les hommes, la nature et les animaux reviennent à la vie, sortent de leur torpeur et le printemps est une fête spéciale, attendue, choyée. Le son des gouttes d’eau marquant la fonte de la neige, le craquement de la neige, le bruit fracassant de chutes d’eau puissantes au printemps, le chant des oiseaux, la lumière dorée du soleil qui scintille sur la glace… c’est tout cela et bien plus encore que l’on découvre au Canada au printemps. Le printemps canadien est doux, discret, sauvage et poétique et celui qui en est témoin a beaucoup de chance.
- Profiter de temps de pause
Si la météo n’est pas au rendez-vous, c’est une bonne excuse pour profiter de temps de pause, pour rêvasser, bouquiner, ralentir son rythme de voyage ou explorer tous les petits cafés à la recherche du meilleur café en ville. Quelle meilleure excuse que le froid pour aller se réchauffer dans un café ou un pub sympa pour rencontrer des locaux!
- A la rencontre des locaux
Dans n’importe quel pays, le meilleur moment pour rencontrer des locaux est bien sûr hors saison, quand il y a moins de touristes, moins de grabuge et que les locaux qui travaillent dans le tourisme sont moins occupés. Il est évident qu’au printemps au Canada, j’étais l’une des seules touristes à vadrouiller et que les locaux et les personnes travaillant dans le tourisme étaient toujours ravis de papoter avec moi et de savoir ce que j’étais venue faire ici en cette saison!
Si vous souhaitez vivre un voyage plus authentique, aux côtés des locaux, privilégiez toujours le hors saison et ne venez pas pendant les festivals ou les grands événements. D’ailleurs, vous aurez bien plus de chance de trouver par exemple un Couchsurfing ou un volontariat Workaway en étant hors saison!
Cet atout est d’autant plus valable pour les fabuleuses Îles de la Madeleine!
Visiter les Iles de la Madeleine hors saison
Ah les fabuleuses Iles de la Madeleine... j’en garde un souvenir incroyable, mais je suis pleinement consciente que je n’aurais sans doute pas eu un tel coup de coeur si j’étais venue en plein été. Les Îles de la Madeleine sont en effet très populaires en été, notamment auprès des Québécois qui en font leur lieu de villégiature, tant et si bien qu’il faut réserver ses vacances sur les îles un an à l’avance, que les prix augmentent et qu’il devient compliqué de trouver un logement!
Pour moi, les Îles ne peuvent être qu’associées à la tranquillité, aux plages désertes, au bruit du vent et aux paisibles villages. J’imagine que l’ambiance en plein été doit être bien différente et que l’on a peu de temps pour parler avec les locaux. L’une des plus belles choses sur les îles est de se laisser conter des histoires par les locaux… une chose est sûre ils n’auront pas le temps de vous en raconter en plein été!
Alors oui, il est possible de visiter le Canada hors saison, oui voyager au Québec au printemps est une très bonne idée et oui, il y a plein de choses à faire aux îles de la Madeleine en dehors de la saison touristique (et je vous raconte ça dans un prochain article, promis!)
Que faire et que visiter au Canada au printemps?
Les villes sont évidemment de bons endroits où se trouver lors d’un voyage au printemps au Canada, mais il n’y a aucune raison de se limiter à cela et la nature et les parcs nationaux vous tendent les bras. Attention tout de même à bien vous renseigner sur les conditions climatiques et la sécurité avant de vous rendre dans un parc national. Lorsque j’y étais, une partie du Parc National de la Gaspésie et la route qui s’y rendait étaient fermés pour cause d’inondations.
La magie du printemps convient également parfaitement à un road-trip à un rythme plus intensif. Comme certaines choses sont fermées et qu’il ne fait pas toujours beau, cette saison convient très bien à ceux qui veulent passer du temps sur la route, voir du pays et beaucoup bouger. Ce sera un road-trip plus intense, mais parfois le voyage est plus important que la destination, non?
- Tadoussac et ses baleines
- De buttes en buttes aux Îles de la Madeleine
- Partir en road-trip en solo au Canada
- Visiter le Saguenay Lac Saint-Jean au Québec
- Flâneries nomades à Québec
- Le parc de la Chute Montmorency à Québec
- Itinéraire d’un road-trip au Canada: 15 jours, 3000km en Gaspésie et au Nouveau-Brunswick
- Road-trip au Québec: le tour de la Gaspésie en 7 jours
- Visiter Hopewell Rocks au Nouveau-Brunswick: grandes marées et grandes émotions
- Road-trip au Nouveau-Brunswick: à la découverte du Canada hors des sentiers battus
Lors de mon prochain séjour au Canada, je serais bien tentée de partir en automne, pour toujours voyager hors saison, mais assister cette fois-ci à l’été indien. Qui sait, peut-être l’année prochaine?
Informations pratiques pour préparer votre voyage hors saison au Canada
Formalités: N’oubliez pas que pour vous rendre au Canada par voie aérienne, vous avez besoin de postuler pour une autorisation électronique en ligne. Toutes les informations officielles sont sur diplomatie.gouv. Ne vous faites pas arnaquer par tous les faux sites qui circulent, un AVE ne coûte que 9$.
Le permis de conduire Français est suffisant au Canada pour louer et conduire une voiture si vous êtes touristes (pas PVTiste!), mais la démarche du permis international est simple et gratuite, donc pourquoi ne pas la faire?
Avion: je suis partie deux fois au Canada en 10 ans et à chaque fois, je suis partie avec Air Transat! Les billets ne sont pas chers, les gens sont gentils et le voyage se passe toujours plutôt bien. Sinon, si vous voulez étudier la question des vols pas chers pour le Canada, je vous laisse faire vos recherches sur Skyscanner, avec des vols à partir de 240€ aller-retour!
Louer une voiture au Canada: Pour trouver une voiture de location pas cher pour votre road-trip au Canada, découvrez les offres de Europcar ou de Rentalcars.
Assurance voyage: Pensez à prendre une assurance voyage avec option Canada pour votre road-trip. Elle servira d’assurance personnelle, nécessaire en plus de l’assurance qui va avec la location de voiture. Découvrez les offres de mon assurance préférée pour voyager, Chapka ou lisez mon comparatif d’assurances voyage.
Hébergement: Pensez à réserver votre hébergement à l’avance si vous voyagez en saison ou que vous avez déjà bien défini votre itinéraire pour obtenir le meilleur prix. Pour ma part, j’utilise principalement Booking, qui me permet d’annuler si je change d’avis.
Guide de voyage: J’ai découvert pour la première fois les Guides Ulysse, d’une maison d’édition québécoise et j’ai voyagé avec le guide du Québec que j’ai beaucoup apprécié. Il est très complet et pratique. Ils ont le guide global, mais également des guides plus régionaux, donc n’hésitez pas à y jeter un coup d’oeil!
Je tiens à remercier Air Transat pour le billet d’avion aller-retour pour le Canada offert. Cependant, comme toujours, toutes opinions et photographies me sont propres.
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