Depuis que je me souvienne, j’ai toujours voulu écrire un livre. Ce projet a souvent changé d’idée et de forme, au gré de mes études, de mes centres d’intérêt et de ma confiance en moi. Je participais et gagnais des concours de nouvelles quand j’étais adolescente, mais mes études (entres autres) ont petit à petit sapé ma confiance en moi. C’est ainsi que le rêve, l’ambition d’écrire un roman, un scénario, tout autre chose que des articles de blog a vite disparu dans les limbes de mon expérience. Jusqu’à ce que des années plus tard, j’arrive enfin à mon livre intuitif, L’Envol.
Écrire (et enfin terminer) un livre
En devenant blogueuse de voyage professionnelle, en suivant ma voix authentique, en capitalisant sur ma force d’inspiration et d’écriture, j’ai écrit plus que jamais, publiant plus de 600 articles et textes pour ce blog, sa newsletter et d’autres publications, sans compter tous les blogs que j’ai tenu précédemment. Mais je m’y suis longtemps perdue aussi, incapable de me permettre de sortir ce format, de ce récit intime, introspectif et pratique du voyage et de la vie nomade. Je m’étais enfermée dans une case confortable, que je connaissais, que je maîtrisais, qui m’apportait reconnaissance, opportunités et revenus. Envisager d’écrire un livre, de la poésie, ou de la fiction me semblait plus irréalisable que jamais, et mes compétences et talents d’écriture m’apparaissaient alors inexistants, en comparaison de toutes les autre voix et artistes qui m’entouraient. C’est d’abord de voir des ami.es blogueur.ses qui se lançaient dans l’écriture et la publication de livres qui m’a motivée à donner une chance à ce livre sur le voyage en solo, sur lequel j’ai besogné pendant deux ans, puis timidement proposé à deux maisons d’édition. Le coeur et l’âme n’y étaient pas, n’y étaient déjà plus, et il est, finalement bien heureusement, reparti dans les tiroirs.
Il s’en est passé des choses entre cette mise au tiroir, non-désirée et inconsciente, et la sortie de mon premier livre, un livre audio intuitif, L’Envol. La réalisation du burnout, le début d’un processus de guérison, le retour à la sédentarité, la retraite de ce blog, la poursuite d’un rêve en faisant un Master en écriture de scénarios, le coaching mission de vie et créativité, des éveils créatifs et spirituels, des dizaines de scénarios, scripts de bande-dessinée et de poèmes qui sont venus eux-aussi s’empiler dans le tiroir, la réalisation d’un premier court-métrage, IMIQ, le travail avec plusieurs scénaristes dans les brouillons ou sur les plateaux… Un long processus, une longue incubation, des étapes de libération, de l’expérimentation pour enfin écrire et publier ce premier livre, qui sera lui-même une étape vers la suite de mon développement artistique.
Qu’on le désire ou non, que l’on en ai conscience ou pas, un projet créatif, artistique ou entrepreneurial, ou encore un livre sont initiatiques en eux-mêmes. Entité indépendante de soi, que l’on essaye de mettre au monde dans la plus grande intégrité et authenticité, en lui donnant le goût unique de notre voix et de notre vision du monde, ce projet, ce livre nous fait grandir, appelle en nous de plus grandes ressources, nous fait traverser des obstacles intérieurs et extérieurs pour sa réalisation, nous initie vers la nouvelle version de nous-même que nous allons devenir, et peut-être même nous fait comprendre de nouvelles choses sur nous-même et sur notre vision du monde. En tout cas, c’est mon expérience, avec chacun de mes business et de mes projets artistiques, quelque soit leur ampleur ou leur durée de vie. Et c’était certainement et particulièrement le cas avec L’Envol, un projet artistique hors-norme et original, qui a demandé le meilleur de moi, et qui m’appelle encore aujourd’hui et chaque jour à ancrer sa médecine, ses leçons, ses saveurs de guérison et à devenir l’autrice que j’ai toujours voulu être.
À l’origine d’un livre intuitif
L’Envol m’a trouvée alors que j’étais paumée, dans l’attente, dans la recherche, dans une sorte de vide frénétique. Je venais de finir mes nouvelles études et ma certification de coaching ; j’avais mené un premier cours de créativité, La Bulle, avec succès ; j’essayais d’éditer le brouillon de mon premier long métrage, tout en tenant de trouver de la reconnaissance pour mon écriture, par le biais de concours, de programmes de développement, d’emplois… Mais, je n’avais pas un rond, ni mon business, ni mon écriture n’étaient rentables et je ne savais pas quelle direction prendre, pour pouvoir financer ma vie à Édimbourg, tout en ayant le temps d’écrire des projets de coeur, ou en réussissant à aligner coeur et argent. J’avais commencé à écrire un roman (mon roman en cours de finalisation actuellement!), mais je n’étais pas à l’aise dans ma vie, dans la direction que prenais les choses et dans la désunion apparente entre mon business de coaching et l’écriture.
Un jour comme un autre, je marchais sur les collines d’Édimbourg, je contemplais le soleil et la ville, je réfléchissais sans doute à la créativité et la mission de vie, quand une envolée de pigeons est venue déposer ce projet intuitif sur ma tête. Un titre, une idée générale du projet et de son genre, un process d’écriture et de publication originale, et c’était tout. L’Envol serait un mémoire, un récit de guérison, un livre audio intuitif, écrit en live et publié semaine après semaine auprès d’une audience, sans savoir quel format il prendrait, qu’est-ce que j’y raconterai, combien de temps cela durerait, quelle en serait la fin, si même, j’arriverais à trouver une fin, et surtout il serait écrit par la voix de l’intuition, sans édition ou correction de la part de mon mental, de mon ego.
Certes, ouverte à la vie et la créativité intuitive, c’était tout de même un challenge, l’étape suivante dans mon évolution personnelle et créative, un petit saut depuis une petite falaise, mais c’était également une expansion, une avancée vers quelque chose que je n’avais jamais encore fait. Et j’étais prête, enfin, à relever ce défi. Il s’agirait d’écrire et d’enfin terminer un livre, mais surtout, de le faire sans filet, en live, devant un public de lecteurs.rices (à l’image de mon héros d’enfance, Zola) sans se cacher derrière un mental, un ego trop perfectionniste et élitiste. Et finalement, ce format challengeant est sans doute ce qui m’a permis de m’y tenir, de terminer et de ne pas trop tergiverser et de suivre ma voix authentique, aussi expérimental que ce projet ait pu être et de le publier enfin, sans se cacher derrière son incomplétude ou son imperfection.
Écrire un livre intuitif
Écrire un livre intuitif, c’était d’abord mettre en place une forme de structure, légère et flexible, même si j’avais conscience qu’elle s’adapterait et continuerait de se développer au fur et à mesure du projet. La structure ne comprenait pas un plan, ou même une ébauche du contenu, car la liberté et l’intuition seraient reines dans le contenu, dans le format et le plan. Il s’agissait plutôt d’un système, d’une structure personnelle pour mon écriture, qui me permettrait de mener à bien le projet. Le temps de me convaincre de me lancer véritablement et de mettre en place tout le nécessaire, il m’aura fallu un mois, sans avoir commencé à écrire quoi que ce soit: une plateforme de publication, un logiciel pour enregistrer et éditer les fichiers audio, un micro, un teaser vidéo, un lancement minimal pour proposer le projet et le vendre à des lecteur.rices, une date de sortie pour le Chapitre 1, un cahier… et j’étais prête.
J’ai été surprise et reconnaissante du soutien initial des lecteur.rices pour ce projet original. J’étais un peu nerveuse à l’idée de poster les premiers chapitres, mais à mesure que le fil se déroulait tout seul, que les chapitres communiquaient entre eux et que tout faisait de plus en plus de sens, dans une cohésion, et un jeu de miroirs de synchronicités à la fois surprenant et attendu (comme l’intuition a tendance à le faire naturellement), je prenais confiance et je laissais l’intuition prendre libre cours.
De manière générale, pendant huit mois, j’écrivais le chapitre en une petite heure le lundi matin, sur un cahier, à la main, avec de moins en moins de ratures, laissant chaque mot appeler le suivant, chaque phrase dérouler la prochaine, chaque paragraphe répondre à mes mots, à mon passé, à ce que mon présent de guérison dessinait, aux échos du futur, tissant une toile, d’araignée et de peinture, qui serait bientôt le plan et le contenu d’un livre fini et cohérent, écrit en un seul brouillon intuitif.
Le lendemain matin, une rapide relecture pour corriger quelques répétitions trop insistantes ou une syntaxe qui ne faisait pas de sens, et j’enregistrais, en une prise le chapitre en audio, avant de l’éditer dans la foulée et de le poster le jour-même. Il m’a fallu également prendre confiance en ma voix, en ma capacité à raconter un livre audio, en mon son technique, mais petit à petit, avec les bons conseils de mon amour et de l’ingéniosité (en enregistrant dans mon placard ou sous la couette), j’ai pu faire du contenu de meilleure qualité.
Et au delà d’une pause de deux semaines pour respirer un peu et vadrouiller, le livre s’est écrit sans grande difficultés, avec de plus en plus de confiance dans une fin qui approchait, dans la poésie qui se déroulait, dans ma capacité à écrire un livre cohérent, poétique et littéraire en un brouillon, en une respiration, en un flow d’intuition.
Les doutes sont plutôt apparus au début, dans les mots et les thématiques qui souhaitaient sortir sur la page blanche, des événements et traumatismes de ma vie sur lesquels je n’avais pas forcément encore posé de mots, ou que je n’avais pas mis sur papier, que je n’avais pas prononcé et qui trouvaient maintenant leur place dans ce livre audio. Mais ma décision avait été prise il y a bien longtemps, avant que ces mots sortent de mon stylo. J’écrirai et je vivrai intuitivement, et si mon intuition sentait que c’était le moment, si c’est là où elle emmenait mon écriture, alors c’est là où j’irai également, même si c’était difficile, même si c’était inconfortable, même si c’était parfois sauter dans le vide à chaque chapitre.
J’ai fini d’écrire et publier, dans sa première version audio, ce livre intuitif en octobre 2022, huit mois après l’avoir commencé, dans l’avion pour Vancouver. C’était un retour sur la route, en Envol vers une nouvelle vie, une crise de guérison qui bouillonnait déjà dans les recoins de ma vie personnelle, une porte ouverte vers la véritable guérison qui s’ouvrait, une autre initiation que je ne pouvais encore imaginer, une symbolique qui ne manquait pas de s’imposer…
Écrire, une initiation, guérir
J’ai fêté la fin de l’écriture de ce premier livre à Tofino, avec mon amour, dans l’un de mes endroits préférés de l’île de Vancouver. Je planifiais déjà dans ma tête et mon coeur la suite de L’Envol, tout en parcourant les routes du Canada, en imaginant sa publication après les vacances. Au dernier jour de ce voyage, quelques heures avant le départ, dans une de ces boîtes à livres gratuits, j’ai trouvé, je me suis emparée d’un livre appelé Shaman. Je ne savais pas vraiment ce que ça voulait dire, mais je savais que c’était pour moi. Dans l’avion, pour le retour, en contemplant un incroyable spectacle d’aurores boréales au-dessus du Nord du Canada, je comprenais sans comprendre, que je devais me former au chamanisme. En terminant d’écrire L’Envol, c’est une porte de guérison qui s’était fermée, une autre qui s’ouvrait, et qui viendrait elle-même avec son lot de crises, d’apprentissages et d’initiations. Mais ça, c’est la suite de l’histoire.
Ma vie personnelle a pris des détours bien sombres cet hiver-là. Je ne savais pas encore à la publication du livre, que je retrouverai la lumière, que tout était lié, mais il est important pour moi de mentionner ici que L’Envol est un livre-charnière, qui clore une phase de guérison et en appelle une autre; un entre-deux initiatique auquel j’ai eu du mal à complètement répondre sur le moment. Il raconte l’après-burnout, l’après vie nomade, et est un récit de guérison jusqu’à ce moment bien précis de ma vie. Aujourd’hui, ma formation chamanique et mon retour au Canada l’année dernière, j’ai pu approfondir et comprendre le chemin de guérison de manière cellulaire, d’une conscience que je n’avais pas du tout pendant l’écriture de L’Envol. Pourtant, cette oeuvre demeure juste, vraie, lumineuse, pleine d’espoir, d’intuition et de littérature, même si à la relecture, avec le recul, je peux y ressentir de la naïveté ou un bouillonnement qui a désormais quitté mes rivages, pour me trouver beaucoup plus en paix, plus en conscience.
Écrire est initiatique. Guérir, également. Écrire pour guérir.
Écrire la guérison est un éternel recommencement, un deuil et une renaissance
Le résumé de L’Envol
« Un Mirage. Un Ancrage.
Un Souvenir. Et puis, peut-être, certainement, une disparition, une dissolution.
Jouant de mémoires et de rêves, danseuse de guérison et d’être, dans le voilage coloré du temps et de l’ailleurs, sur la vague, dans la vague, à travers la vague des émotions, au creux du coeur et de l’âme, Lucie fuit, cherche, appelle, retrouve, surnage, danse, guérit, erre et assouvit le désir d’un autre monde, d’un autre soi.
Transcender le temps, le mental et l’ombre. Devenir Une.
Écouter l’écho de l’intuition et l’âme. Vivre, rester et s’envoler.
Mémoire intuitif, initiatique, poétique et spirituel, L’Envol porte la voix|e d’une guérison, résonne en nos êtres et nos mondes comme un appel indéniable à la transformation et soutient nos présents de paix, de joie, de magie, de lumière et d’autres possibles.
Un Ancrage. Un Miroir.
Et puis, l’ailleurs, l’impossible, l’unique, l’unicité et l’union. La voix |e que tu choisis.
Ta voix | e. Ton Envol.«
Autoéditer L’Envol
Autoéditer L’Envol était une évidence. Avant toute chose, avant d’envisager un quelconque autre devenir, je souhaitais ancrer L’Envol, son format intuitif/premier brouillon dans une version autoéditée audio et numérique, pour sortir du format épisodique et lui donner un écrin qui lui permettrait de toucher un nouveau public.
Alors que je déprimais dur, alors que je m’apprêtais à partir pour une nouvelle aventure canadienne, alors que je venais de terminer le premier brouillon de mon roman, je me suis noyée et distraite dans le travail, pendant un mois. J’avais besoin de ce projet et je me suis hyperfocalisée dessus.
Je n’avais que mon livre manuscrit écrit dans un cahier d’écolière et mes enregistrements audio, chapitre par chapitre, les premiers étant quelque peu bancals. La première étape était de taper tout cela, grâce à l’aide magique et biscornue de la transcription audio de Microsoft Word. Une réécoute pour m’assurer que j’avais bien su capturer et dactylographier le texte original porté par la voix, une brève correction et édition du texte, sans jamais le transformer ou corriger ce que la voix de l’intuition a voulu transmettre dans ce premier brouillon. Il était ensuite temps de me replonger dans mes cours et connaissances d’édition – ça date… de mon Master il y 15 ans. J’ai fait la mise en page avec Affinity Publisher, en partant sur un format A4 en faisant tout plein d’erreurs qui m’ont compliquée la vie pour les formats numériques et pour la suite. J’ai demandé à ma talentueuse amie illustratrice, Vanessa Marchaterre, de faire la couverture. J’ai lutté avec la technique, notamment sur la taille des fichiers audio, leur compression et comment faire un bundle qui puisse être mis sur toutes les plateformes d’écoute. J’en ai profiter pour refaire mon site Internet, et passer de WordPress à Squarespace, pour pouvoir avoir le meilleur site possible et faciliter la vente du livre. J’ai fait un shooting photo d’autrice dans ma belle Dunbar. Cela a été un sacré mois, à gérer beaucoup de problèmes techniques et d’apprentissages, mais je suis ravie d’avoir tout réussi à boucler en un mois, et d’avoir pu permettre à L’Envol de sortir comme prévu le 19.03.2024, au dernier jour de la saison du Poissons.
J’ai appris sur le tas. Je ne savais pas du tout ce que je faisais, et chaque fois que j’étais confrontée à un nouveau problème, je lui cherchais une solution. J’ai avancé à l’aveugle et à petit pas. Il y a plusieurs choses que je ferais différemment aujourd’hui, et notamment, pour te donner un exemple, de commencer par la mise en page EPUB, pour ensuite faire la conversion pour la mise en page PDF et papier. J’ai beaucoup appris, et cela me servira certainement pour la suite et quoiqu’il advienne, j’ai beaucoup aimé ce processus.
J’aurais également dû préparer un plan de lancement, un plan de distribution et un plan marketing plus abouti, mais je crois (j’en suis même certaine) que je n’étais pas encore prête énergétiquement à être lue à grande échelle, dans cette nouvelle version de moi-même, l’une qui se mettait à nue, qui ne parlait pas purement de voyage, mais plutôt de guérison, d’éveil, de spiritualité et de transformation. On se mets des bâtons dans les roues à soi-même, par peur d’échouer, ou par peur de réussir et d’être vue. Cette année d’exploration et les derniers mois m’ont permis de réaliser cela et de mettre enfin des choses en place, pas à pas.
© Mairi Wilson Photography
Je crois également que je n’avais aucune idée de l’ampleur de la tâche, de la montagne à franchir, quand il s’agit d’écrire, d’éditer, de publier, de distribuer et de vendre un livre entièrement par soi-même, d’autant plus sans choisir la version (peut-être plus simple) d’exclusivité avec Amazon. Cela allait à l’encontre de mes valeurs, de mes envies pour L’Envol et de la liberté que je voulais lui donner dans son accès aux lecteurs.rices, auditeurs.rices.
J’ai également sous-estimé l’importance du papier pour un public Français/Francophone. Au Royaume-Uni, il est très répandu de lire sur liseuse, ou d’écouter un livre audio, et j’avais sous-estimé l’attachement au livre papier du public francophone. On me le demande à chaque fois que je parle de mon livre. D’une certaine manière, cela me décevait un peu, car la meilleure forme de ce livre selon moi est son format original, audio, mais je dois aussi apprendre à le rendre plus accessible et à me conformer aux envies du public. Après tout, c’est un peu comme une adaptation cinéma. Tout le monde ne lira pas forcément un livre, mais beaucoup seront intéressés par une version cinéma.
L’Envol et le voyage
J’ai longtemps cru que mon premier livre serait un récit de voyage ou aurait trait au voyage. D’une certaine manière, c’est un voyage intérieur qui se déroule dans ce livre, et c’est d’ailleurs ce qui a fait la force et l’originalité de Voyages et Vagabondages, mettant l’accent sur l’introspection et la transformation par le voyage en solo.
L’Envol, porte ouverte sur le passé, me voit me souvenir parfois de la route, au Japon, en Patagonie, en Bosnie, à Paris. L’Envol s’écrit parfois aussi sur la route au présent, en Écosse, à Édimbourg, sur la côte et bien sûr au départ vers le Canada. Le futur, encore à écrire parle d’étoiles et de planètes. Les enregistrements des chapitres finaux de L’Envol ont d’ailleurs été enregistrés à l’extérieur sur les plages et dans les parcs des alentours d’Edimbourg. Tu y entendras peut-être des vagues, des chiens, des oiseaux et des soupirs et saveurs de l’Écosse. Dès que c’était possible, dès qu’il y avait un rayon de soleil, ce qui était assez régulier surprenamment cette année-là, je courais pour écrire le chapitre dehors. Le livre est donc infusé de l’énergie des magnifiques lieux qui m’entoure dans mon quotidien à Édimbourg.
L’Envol est un voyage visuel et auditif, représentation d’un voyage intérieur et introspectif. On part souvent en voyage en solo, surtout pendant tant d’années nomades, pour se trouver. Et je crois que L’Envol, c’est ça… partie à la recherche de moi-même, de ma place dans le monde, de mes mots, de sens, je l’ai trouvé au détour du retour, quand le bilan a pris forme dans mes mots et mon écriture, dans ce livre intuitif.
L’Envol et toi
Je conçois L’Envol comme une méditation, une poésie douce et joyeuse, malgré la dureté de certains sujets, pour t’accompagner sur la route, dans ton chemin de vie, dans ton quotidien, dans tes voyages, dans ta propre exploration et introspection, sur ton chemin de guérison et d’éveil, créatif ou spirituel.
Il raconte mon histoire intime, personnelle et mon chemin de guérison, mais touche aux émotions universelles, en espérant amener légèreté, joie, optimisme, lumière et espoir pour la réinvention et révolution de nos mondes intérieurs et collectifs.
De l’acceptation et la transmutation de nos ombres à la lumière et à la paix, je conçois chacun de mes écrits comme un Envol vers nos futurs nous et nos futurs mondes.
J’espère qu’il te plaira, qu’il te parlera et t’accompagnera avec douceur si tu en as le besoin ou l’envie.
J’ai eu le plaisir de collaborer avec Erin de Chamsexprime. Ou plutôt Erin a créé de l’art et s’est inspirée de sa partie préférée de L’Envol pour créer cette performance de danse plein potentiel unique et émouvante.
Tu peux aussi découvrir cette critique de L’Envol chez le blog Bouquinbourg.
Enfin, si tu veux écouter ou lire des extraits, je t’invite à découvrir les chapitres suivants:
- Un Chapitre bonus: Faire le pont. Jusqu’à l’union.
- Chapitre 5: L’attente
Où acheter L’Envol?
Tu peux te procurer L’Envol sur mon site Internet, au format numérique et/ou audio, au prix d’autrice juste.
Si tu as un budget plus serré, L’Envol est disponible sur toutes les plateformes numériques et d’écoute habituelles à un prix plus réduit. N’hésite pas à en profiter ou à demander à ta bibliothèque locale de se le prorcurer!
- L’Envol sur Amazon
- L’Envol sur Kobo en audio et en numérique
- L’Envol sur Apple Books en livre numérique
- L’Envol en audio sur Google Play
- L’Envol en audio sur Spotify dans les pays participants
- Et sur toutes les plateformes.
Que va devenir L’Envol?
Je suis en train d’envisager et de mettre en place pour la suite de L’Envol. Je souhaite toujours qu’il soit lu et écouté à plus grande échelle. Je travaille à la réalisation de sa version papier et à sa traduction en anglais. J’espère que ces deux projets verront le jour dans l’année.
Comment soutenir L’Envol?
Si tu aimes l’idée de ce projet, si tu souhaites soutenir une oeuvre d’art intuitive et lumineuse, si tu souhaites soutenir un art qui mène à la transformation de nos mondes intérieurs et collectifs, il y a plusieurs manières de soutenir L’Envol aujourd’hui:
- Bien sûr, se procurer L’Envol ou l’offrir à un de tes proches.
- Si tu l’as lu ou écouté, lui donner une review sur la ou les plateformes de ton choix, comme sur Amazon, Google Play, Kobo ou Goodreads.
- L’ajouter à ta liste d’envies ou de cadeaux sur Amazon ou ailleurs.
- En parler autour de toi, sur les réseaux sociaux ou ailleurs.
- M’envoyer un petit message pour me dire que tu attends la version papier, c’est toujours un plaisir d’échanger avec toi.
- Le demander à l’achat dans ta bibliothèque locale.
- Et si tu es blogueur.se, journaliste, influenceur.se, podcasteur.se, coach, que tu as une présence sur les réseaux sociaux ou Goodreads et que tu souhaites recevoir une copie en Service de Presse en l’échange d’un article, d’une review ou d’une collaboration, n’hésites pas à me contacter par le biais de formulaire de contact ou sur Instagram.
Merci de ta lecture, de ton écoute, de ton soutien et à très bientôt pour d’autres récits et d’autres livres.
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